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Critiques de Jean-Charles Poupard (81)
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Les Maîtres inquisiteurs, tome 5 : Aronn

A Anderion, plus grande cité marchande à l’est de l’Ardaigne, les prêtres du dragon rouge ont été assassinés et leur grimoire a été incinéré… Donc plus rien ne peut empêcher le réveil desdits dragons rouges, séculaire épée de Damoclès d’Andarion (alerte MacGuffin !), et il ne reste que deux jours pour évacuer la population… Mais le magicien Noriav a une idée de génie : recourir aux services d’Eliezer qui connaît par cœur les rituels capable de les garder endormis. Seuls problèmes, le mage à la mémoire eidétique a été incarné à la prison de Tredd dans les terres glacées du Haut Gottand pour avoir attenté à la vie de l’empereur-mage, et l’aller retour entre ladite prison et la cité d’Anderion ne peut pas se faire dans le temps imparti ! C’est là qu’entre en scène Aronn l’inquisiteur capable de téléportation et Eldurin son garde du corps elfe capable de parler avec le feu (Blink du xmemverse + Ikki du Phénix = supracoolitude !) : ils vont devoir protéger coûte que coûte leur prisonnier, tous en démasquant les assassins des prêtres du dragon rouge… Mais si le criminel était innocent et ses accusateurs les coupables ???



Le schéma de la série est maintenant bien établi :

- un crime odieux

- un meurtre mystérieux

- un duo d’enquêteurs formé par un magicien talentueux et un elfe silencieux

- des investigations compliquées qui mènent à un complot, pire une conspiration

- la situation est désespéré, mais grâce au pouvoir de l’espoir et de l’amitié c’est le power-up inespéré : nekketsu power !!!

Ne voyez nul ironie dans ce qui précède, c’est juste une coolissime alchimie entre BD, comics et mangas qui amène un formidable epicness to the max : les éditions Soleil qui ont toujours essayé de marier les qualités des pôles majeures du 9e art et elles ont sans doute ici trouvé le bon dosage, voire même son l’alignement des planètes…

Ici c’est d’autant plus plaisant que les dessins de Jean-Charles Poupard et les couleurs de Digikore Studios sont à la hauteur de l’histoire, et que les auteurs multiplient les clins d’œil à la fois aux magiciens justiciers des tomes précédents, mais aussi aux classiques SFFF et à leurs gimmicks (comme ce maire aux cheveux blonds qui s’écrie « on va tous mourir !!! »).




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Jack l'Éventreur, tome 2 : Le Protocole Hypnos

♫Le soleil vient de se coucher, Encore une belle nuitée, ♫ Il va bientôt arriver… l'ami des prostituées, ♪ Il vient toujours au bon moment, ♪Avec son scalpel qu'il te fou dedans, ♫ L'ami des prostituées, L'ami qui les a éventrées ♪ Il choisit toujours la bonne heure, celle où il n'y a pas de lueur, l'ami du sang qui va gicler, l'ami qui les a tuées ♪



Si en lisant ces lignes vous aviez la chanson de "L'ami Ricoré", et bien, c'est pas faux parce que je me suis basée la-dessus pour mon intro. Me demandez pas d'où ça vient, c'est mon esprit un peu barge qui me souffle des idées.



Bref, nous avions commencé le tome précédent avec l'inspecteur Abberline cloîtré dans le trou du cul du monde, en train de rédiger son journal, nous expliquant son enquête sur l'Éventreur, ses tourments personnels (Abberline) et je me demandais de quel horrible secret il était le dépositaire pour écrire aussi fébrilement.



Là, les révélations allaient arriver et j'avoue que je ne m'attendais pas à ça du tout. A bas les vieilles théories remâchées par tous et place à la nouveauté.



Un truc de dingue, une enquête de fou, des meurtres au Nevada (oui, aux États-Unis) et à Paris qui ressemblent à s'y méprendre à ceux de Jack (qui pourtant a terminé son job à Whitechapel – sa petite entreprise s'exporterait bien et ne connaitrait pas la crise, on dirait) et la population du quartier de Whitechapel qui gronde parce non, rien ne va chez elle.



Les souteneurs ont demandé à leur paripépati… à leurs putes de mettre les bouchés doubles (si je puis me permettre l'expression) pour récupérer le fric perdu durant le règne de Jack… Mais bon, c'est comme en commerce, on ne peut pas doubler le nombre de clients du jour au lendemain !



L'inspecteur Abberline n'est pas au bout de ses surprises, le lecteur non plus, sauf s'il a eu le malheur de lire le 4ème de couverture un peu trop volubile à mon goût puisqu'il déflore une partie du mystère.



Qui a tué ? On murmure que le commissaire Derrick ne serait pas étranger à l'affaire… Hé, vous ne pensez pas que j'allais vous le dire, non ?



Les dessins rendent bien l'atmosphère lourde du quartier de Whitechapel, ils vous montreront l'avenue des Champs-Élysées sans voitures, mais avec des cab et des fiacres et la tour Eiffel en construction en prévision de l'exposition universelle de Paris où on exposait même des indigènes en provenance directe des colonies françaises.



Un bon scénario, inattendu, coup de pied au cul, même. Deux tomes et l'affaire est réglée, sans trainer en longueur.



Le final ? C'est retors, c'est salaud, c'est bien amené, du suspense, des questions, des sueurs froides, les auteurs nous ont mené par le bout du nez et on les a suivi avec plaisir jusqu'à ce dénouement final où on a envie de crier "hé, j'en veux encore un autre, moi".


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Les Maîtres inquisiteurs, tome 5 : Aronn

A Anderion, un terrible drame vient de se produire : les prêtres détenteurs du secret pour éviter qu'une nouvelle guerre ne se déclenche viennent d'âtre assassinés. Ce secret ne vient pas d'une pratique ou du maniement des armes mais d'une connaissances : celle de paroles pouvant apaiser les dragons rouges de se réveiller et de faire de terribles morts. Aronn est un jeune maître inquisiteur qui a été mandaté exceptionnellement pour cette mission. Avec son elfe Eldurin, ils n'hésitent pas à faire un long voyage, entrepris grâces aux pouvoirs d'Aronn afin de se rendre sur place. Avant de commencer leur enquête, il y a une personne qu'ils voudraient interroger mais le problème est que celle-ci a été condamné à l'emprisonnement pour avoir trahi l'Ordre. Seulement, lui aussi connaît ces paroles sacrées et lui seul serait donc en mesure de leur venir en aide, d'où le fait que notre jeune maître inquisiteur se retrouve devant un terrible dilemme; Que faire ? Demander l'ordre à ses supérieurs de délivrer cet homme, lui-même ancien membre de l'Inquisition, au risque de voir cette requête refusée et par là même, son enquête piétiner ou, au contraire, désobéir à ses supérieurs ?



De nombreuses vies sont en jeu et Aronn est conscient que plus le temps passe et plus le nombre de victimes risque d'augmenter. Face à de tels ennemis qui se révèlent extrêmement puissants, Aronn va devoir faire des choix mais seront-ils adaptés en conséquence et surtout, réussira-t-il sa mission ? Rien n'est moins certain et je vous laisse le loisir de découvrir le dénouement de cette aventure. Avec un graphisme toujours aussi bien soigné, l'apparition d'êtres merveilleux tels que les dragons et un suspense qui perdure jusqu'à la dernière page, tous les éléments sont réunis pour vous ravir, chers amis amateur ou fans de fantasy et de bandes-dessinées ou encore simples curieux !
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Jack l'Éventreur, tome 1 : Les liens du sang

Un des plus grand tueur en série de tous les temps est sans doute Jack L'éventreur.....

Jean-Charles Poupard nous plonge dans le quartier de Whitechapel à la toute fin du XIX ème siècle. Un Londres noir et sale mais qui met bien en avant les sévices que ce tueur renommé a pu exercé sur les prostituées de l'époque. Je ne vais pas épiloguer sur Jack l'éventreur : tout le monde le connais. Enfin presque, puisque encore de nos jours personne ne sait réellement qui c'est. Mais le scénariste de cette BD a pris un parti pris qui m'a bluffée.



Pour les graphismes, ils sont assez noirs, et collent bien à l'époque.. Je suis sous le charme de cette BD qui , je pense , me réserve d'autres surprise puisque son titre est : les liens du sang 1/2.
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Jack l'Éventreur, tome 1 : Les liens du sang

En voilà une bonne surprise ! Cette BD des éditions Soleil sur Jack L'Éventreur ne me disait pas grand-chose car avec cette maison d'édition c'est soit génial soit nullissime et, en plus, je me demandais quelle théorie farfelue on allait encore nous pondre sur Jack.



En réalité, l'hypothèse de François Debois reprend la plus répandue (mais pas la plus maligne) en y saupoudrant de nouveaux ingrédients. Et ce sont ces nouveaux ingrédients qui donnent toute sa saveur au récit. C'est brillant !

D'autant plus que l'auteur abat ses cartes petits à petits, fait durer le suspense mais sans en faire des tonnes pour, au final, laisser le lecteur comblé et bien décidé à se jeter sur le tome 2 !



Jean-Charles Poupard et Guillaume Lopez, respectivement dessinateur et coloriste, ont fait un travail remarquable sur le graphisme. Les dessins et les tons collent parfaitement à l'histoire. Ils sont magnifiques de noirceur et de saleté.



J'espère que le second tome est du même acabit...
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Le chant des runes, tome 1 : La première peau

Suède, Eva Sundström, inspectrice enquête sur la disparition de plusieurs stars de la chanson. La particularité de ces affaires est l'absence de corps et la présence de Runes indéchiffrables peintes sur chaque lieu de disparition avec du sang.

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Voilà une découverte sympathique, choisie pour son mélange de modernité et d'univers Viking.

Ce premier tome met son univers en place, une société consumériste, des individus égoïstes, mais également et surtout un background fantastique, mythologique très sympas.



L'intrigue a l'air bien ficelée mais on ne comprend pas encore tout. Si les références à la culture viking sont rares (futhark et fouilles archéologiques), elles sont distillées de manière à fournir une ambiance glauque, occulte.

Dommage que le sous titre "la première peau" ne prenne pas une plus grande place dans l'histoire pour l'instant.



La suite sera lue avec plaisir.
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Jack l'Éventreur, tome 2 : Le Protocole Hypnos

Un tome qui traite vraiment Jack l'Eventreur de façon étrange mais tellement bonne pour notre imagination....



Un super moment de plaisir devant l'imagination des auteurs, ou l'on se délecte de macabre et de sanguinaire.



Les graphismes sont sombres et correspondent bien à l'époque.



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Le chant des runes, tome 2 : Le Quatrième Frère

Je n'ai pas retrouvé l'aspect mythologie nordique et le fantastique que j'avais apprécié dans le premier tome (hormis dans les premières planches) dans cette suite, qui commençait très bien, mais finit en eau de boudin avec des trolls fan de pop star, des mind control incompréhensibles et des flics désagréables. L'intérêt est minime et le remplissage se fait sentir, avec un tout très caricatural. Seule la présence des créatures dissimulées parmi les humains vaut le coup, de même que la brutalité inattendue du "quatrième fils" ; pour le reste, c'est un peu n'importe quoi, et la suite sera sans moi.
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Jack l'Éventreur, tome 2 : Le Protocole Hypnos

Le tome 1 de Jack L'Éventreur proposait une théorie bien intéressante et la dernière case laissait penser qu'il ne s'agissait que de la partie visible de l'iceberg.

Bingo ! Le second tome est encore plus retors. François Debois a fait preuve de beaucoup d'imagination.



Sa théorie est originale, plausible et surtout elle utilise les nouveautés médicales de l'époque ce qui crédibilise le récit.

Il y a beaucoup de suspense, de rythme, de rebondissements et la fin est très bien amenée.



Du côté des dessins, rien à redire : Jean-Charles Poupard a fait de l'excellent travail. C'est soigné, réaliste et sombre à souhait.



Je suis très contente d'avoir dépassé mes a priori sur cette mini-série car elle vaut vraiment le coup d'œil.
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Jack l'Éventreur, tome 1 : Les liens du sang

Cette critique, je vais la découper en plusieurs morceaux... C'est plus simple.



Bon, tout le monde connaît l'histoire de Jack l'Éventreur...



Je veux bien entendu parler des grandes lignes. Pas besoin de savoir me préciser si les intestins de Catherine Eddowes avaient été posés sur l'épaule gauche ou droite... ou si l'ablation du rein concernait celui de gauche ou de droite (posé sur épaule droite, ablation rein gauche, pour votre culture générale et pour pouvoir le ressortir lors d'un dîner de famille).



Pour ceux qui ont besoin que je leur rafraichissent les souvenirs, je vous dirai que en 1888, les bas quartiers de Whitechapel, à Londres, sont en proie à un tueur en série qui tue et mutile de manière atroce ses victimes, toutes des prostituées.



La police ne trouve pas de piste mais est très intriguée par le mode opératoire du tueur ; bien qu'on ait affaire à de véritables boucheries, tout est fait de manière très méticuleuse, comme si le tueur avait de très bonnes connaissances chirurgicales, comme s'il était médecin...



A notre tueur qui éventre et éparpille, on lui ampute, heu, pardon, on lui impute cinq victimes et on en suppute quatre autres, mais sans que les faits soient avérés.



J'entends déjà certains soupirs ou des commentaires grinçants puisque cette histoire de Jack l'éventreur, on l'a déjà vue, entendue, lue, mainte et mainte fois.



Que dire de plus si ce n'est que l'on ne saura jamais son identité réelle ?



Que pouvaient bien faire ces deux auteurs de plus que les autres, ou de différent, sur ce sujet ?



Tranchons dans le vif et mettons les choses à nu : Debois et Poupard tirent superbement bien leur couteau... heu, leur épingle du jeu !



Pour une prise de contact, ils dévoilent leurs charmes tout en nous cachant encore les trésors de leur caverne d'Ali Baba. Dévoiler, appâter, intriguer, mais pas tout montrer.



L'effeuillage se fait en douceur, nous met l'eau à la bouche, mais ils en gardent sous le coude pour le tome 2.



En ce qui concernent leurs atours, je dois vous avouer que les dessins sont d'une grande beauté, très réalistes.



Les pages de l'album jouant la danse des sept voiles avec des fonds blancs et de temps en temps, avec une alternance de fonds de pages noires. Magnifique !



Quant aux décors, ils sont d'époque et parfaitement maîtrisés. Nous sommes dans le Londres de 1888, avec sa misère et ses cheminées qui crachent de la fumée noire. La misère suinte du quartier de Whitechapel.



Je précise aussi que l'intrigue repose sur un contexte politique et social difficile. Non, ça ne rigole pas dans le quartier et on réprime les révoltes à l'aide de bains de sang. Les auteurs ont potassé leur Histoire et nous la servent dans ce banquet. Un délice, sauf pour les délégués syndicaux qui risquent d'en avaler leur drapeau de travers.



Très loin des adaptations fantastiques que j'ai déjà pu voir ou lire, le scénario se rapproche nettement plus de la réalité historique et donc privilégie l'enquête de l'inspecteur Abberline et sa vie personnelle.



Pour ceux et celles qui ont vu le film "From Hell" avec Johnny Deep, vous trouverez des ressemblances entre le personnage de la bédé et celui du film. Ils sont tourmentés au-delà du possible.



Ici, Abberline est en quelque sorte un frein à sa propre enquête : c'est un personnage très compliqué dont le passé très trouble ne quitte pas... Il a un côté obscur vraiment très obscur. Cela le rend plus humain.



Les auteurs nous proposent donc une autre "version" des meurtres de 188, tout en restant assez proche de celle qui est la plus couramment admise. Ils ont ajouté un élément qui ne fut pas pour me déplaire.



De toute façon, tout est possible... Hormis les absents de cette époque.



Que ce soit au niveau des dessins, des décors, du scénario, du suspense, des personnages, les auteurs nous régalent.



Vivement le second et dernier tome !
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Les Maîtres inquisiteurs, tome 5 : Aronn

Un très bon tome... les choses s'éclaircissent (ou s'obscurcissent tout dépend sous quel point de vue on se place).



Aronn a un pouvoir génial, la téléportation, et son elfe n'est pas en reste avec le "langage" du feu ! L'intrigue rejoint bien sûr celle des autres tomes, et une fois de plus les choses semblent plus compliquées qu'on ne croit.



La hiérarchie des Maîtres Inquisiteurs semble, vue d'ici, relativement pourrite et hautement manipulatrice, mais peut-être me trompe-je. L'obéissance aveugle (à la toute fin, pas pendant le tome...) d'Aronn et sa soumission à cette hiérarchie m'ont fait grincer des dents, j'avoue... ça ressemble un peu trop à ce qu'on connait, sans doute une dénonciation volontaire, ça doit être ça !

Le tome 6, la fin, est donc un tome important, que je m'en vais déguster, pas tout de suite, mais dans pas trop longtemps non plus, histoire de n'avoir rien oublié, lol !
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Le chant des runes, tome 1 : La première peau

Eva Sundström est inspectrice à la criminelle de Stocklhom et on peut dire que son chef lui met la pression pour sa nouvelle enquête. La pop star du pays vient de disparaitre laissant sa loge couverte de rune de sang. Toutes les pistes ne semblent mener à rien. Et s'il fallait chercher ailleurs? Par exemple dans les explications farfelues de Josef Wörg, archéologue spécialiste de la civilisation viking.



Ce premier tome installe l'intrigue et les personnages.

Au démarrage nous avons une enquête policière qui semble classique avec une héroïne au caractère bien trempé auquel on peut facilement s'attacher. L'enquête piétine et voila Eva qui va faire la rencontre du taciturne Josef et de ses théories excentriques teintées de magie et d'êtres légendaires. Autant vous dire qu'entre eux, ça colle pas trop. Mais voilà Eva va devoir réviser son jugement.

Les dernières pages prennent une direction qui font rentrer le scénario dans la fantasy. Ce n'était pas trop le ton donné au départ, cela pourrait donc surprendre les adeptes de policier pur et dur.

Un tome clairement introductif. J'attend de voir comment cela tourne!

Et c'est marrant mais pour l'anecdocque il y a un détail qui m'a perturbé tout au long de l'album. C'est le tutoiement systématique entre tous les personnages, même quand ils parlent à leur supérieur, une rock star ou à un parfait inconnu. Alors certes le vouvoiement n'existe pas en Suède, mais moi ça m'a perturbé.



Niveau dessin c'est pas trop mal même si les ambiances sont très froides.
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Le chant des runes, tome 1 : La première peau

Une mise en bouche plutôt alléchante, encore acheté par ma fillotte... C'est juste une introduction, et c'est bien tout le problème des BDs "classiques", maintenant qu'on est habitués aux intégrales "comics" et aux mangas, ça manque d'épaisseur, physique, en nombre de pages, je veux dire...

Je sais que le métier est difficile, mais quand même, n'avoir qu'une introduction d'histoire dans un tome, ça craint un peu, quoi...



A par ça justement c'est plutôt accrocheur, ça donne envie de lire la suite, j'ai juste un peu peur qu'au rythme où ça va, on ne soit parti pour au moins 10 tomes et ça, bah ça ne "passe pas" avec moi, ça revient beaucoup trop cher au bout du compte. Enfin, comme c'est à ma fille, elle fera ce qu'elle voudra, lol !



Les dessins sont pas mal (pas à tomber non plus), un poil sombres mais l'histoire l'est également, donc ça va bien ensemble. Bref, affaire à suivre, surtout pour voir si ça va traîner en longueur ou pas...
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Le chant des runes, tome 2 : Le Quatrième Frère

(Avis pour les tomes 1 et 2 de « le chant des runes)

Pour Eva, inspectrice trentenaire de la police de Stockholm, la disparition d'une jeune chanteuse pop-rock connue débute comme une enquête ordinaire. Mais ces runes étranges tracées au sang dans la loge de la star et une deuxième disparition toute aussi mystérieuse vont l'amener à rencontrer un archéologue, spécialiste de l'ancien langage et des légendes vikings. Et Eva va alors devoir admettre qu'il existe un autre univers, dissimulé et parallèle au nôtre, peuplé d'êtres d'un autre temps...



L'histoire du scénariste Runberg m'a immédiatement captivée dans cette BD policière qui va prendre un virage résolument fantastique en évoquant le « légendaire » nordique. Mêlant modernité et anciens temps, rationalisme et incrédulité (surtout de la part de l'énergique et pragmatique Eva), le scénario bien construit sait rester crédible.

Mais ce sont surtout les dessins de Poupard, très réalistes, dégageant une belle vitalité, qui m'ont enthousiasmé. On a vraiment l'impression de se promener (et de courir !) dans Stockholm et ses environs sous la neige et les personnages (fictivement humains ou autres...) qu'on croise, sont vivants. Les expressions dessinées sur leurs visages en témoignent.

J'ai apprécié !
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Les Maîtres inquisiteurs, tome 5 : Aronn

Dans la vieille cité d'Anderion un crime mystérieux fait trembler de peur un vieux maitre. Tous les prêtres du dragon rouge ont été assassinés. Ils étaient les seuls à pouvoir empêcher le réveil de créatures destructrices. Alors pour sauver la ville, on fait appel à Aronn, jeune maitre inquisiteur au don si particulier. En effet il peut se téléporter d'un endroit à l'autre, comme par exemple vers la prison où croupit un maitre renégat, seul dépositaire du savoir des prêtres rouges, afin de sauver Anderion.



Un nouveau tome très attrayant des Maitres inquisiteur, qui, décidément, est une série de qualité.

Aronn et son elfe, Eldurin, sont de nouveau un bon duo, fort sympathique tous les deux. L'affaire dont Aronn s'occupe est très intéressante à suivre. Suspense et action sont au rendez-vous. Et bien sur toujours ce mystérieux meurtrier qui se cache derrière chaque tome et dont on en saura plus au tome suivant.

Effectivement dans le prochain, le tome 6, nous promet de réunir les différents maitres inquisiteurs avec qui nous avons fait connaissance. Pour, j'en suis sure, une chouette de bataille fin! J'ai bien sur hate de découvrir ça!



Les dessins également de qualité. Bref tout est sympa dans cette série. Foncez!
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Le chant des runes, tome 2 : Le Quatrième Frère

Eva va se retrouver devant une difficulté importante : accepter qu'il existe un autre monde que celui qu'elle connait. Que parmi la foule de suédois se promène également des créatures sortis des contes de fée comme les gobelins ou les trolls. Et quand plus la Säpo, les services secrets suédois lui demande de devenir l'un des enquêtrices spécialisées dans ce domaine. Elle doit finir de résoudre l’enlèvement des deux popstars par un troll, et pour ce faire être accompagné par un spécialiste en la matière, descendant d'une lignée de chaman viking.



Le virage fantasy qu'avait pris le premier tome dans ses dernières pages a également permis un radical changement de cap dans l'enquête. La BD mêle donc maintenant le polar à la fantasy. De manière assez classique mais réussie.

Ce tome conclut l'enquête des popstars, et donc un premier cycle. D'autres viendront derrière car tout n'est pas résolue. Nous allons probablement partir sur une série de cycle où Eva et Josef formeront désormais un duo d'enquêteur très spécial! J'espère que maintenant que le décor et les bases sont bien plantées, les personnages pourront se développer un peu plus.
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Les griffes de Gévaudan

Nouvelle rencontre pour moi avec Sylvain Runberg et Jean-Charles Poupard après Le chant des runes.



Cette fois-ci, nous sommes au XVIIIème siècle au cœur du Gévaudan sur les traces de la bête qui sème la terreur parmi la population. Les deux auteurs reprennent les faits historiques et les transposent en graphisme. Ils vont s'attacher à montrer la vie des paysans, leur quotidien. ils vont aussi montrer la vie des nobles et à la cour de Louis XV.



La bête ou la Malbête sème la terreur et commet des attaques atroces : les corps sont décapités, ou parfois démembrés. La terreur règne. Le Roi envoie ses meilleurs traqueurs pour débusquer ce loup à la force phénoménale. Tous vont échouer, malgré leur connaissance des loups et de leurs habitudes. Et la bête va poursuivre son œuvre, semblant les narguer.



Louis XV ne peut tolérer cela, ces échecs car il a peur d'être la risée de l'Europe. Il va missionner François-Antoine, chasseur émérite pour mettre fin à ce massacre. Il sera accompagné de son fils. Sa venue n'est pas franchement bien vue par les locaux qui se se sentent désavouer par le Roi. Mais ils vont devoir accompagner l'envoyé royal.



Sylvain Runberg et Jean-Charles Poupard se sont appuyés sur des documents historiques pour retracer cette histoire qu'ils développent de manière chronologique.



J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire au début (même si je la connais déjà un peu). Il a fallu que je m'habitue au graphisme proposé et au choix des phylactères. Il y a beaucoup de textes à lire. Une fois, les premières pages passées, j'ai trouvé mon rythme de croisière pour cette lecture.



J'ai pu apprécier la mise en page des cases et leur présentation. J'ai beaucoup aimé les ruptures et l'imbrication des cases. Jean-Charles Poupard a apporté beaucoup de soin pour les détails de certaines scènes : les monuments, les paysages, les scènes en éclairage artificiel. Il a réussi à recréer l'atmosphère que l'on peut trouver dans certains films relatifs à cette époque, tant par les costumes, par les décors que par le réalisme des scènes de chasse par exemple mais aussi des cènes plus violentes après le passage de la bête.



Les deux auteurs reviennent sur les croyances du petit peuple de l'époque, sur le rôle et la place de l'église, sur l'obscurantisme qui parfois habitait les campagnes. Ils montrent aussi que le pouvoir royal pouvait être contesté et que celui-ci était prêt à tout pour se maintenir sans heurt et sans révolte.



Les deux auteurs nous proposent une sorte de thriller au siècle des Lumières et ce qu'ils présentent n'est pas sans rappeler le film le Pacte des Loups avec Samuel le Bihan dans le rôle principal.



J'ai apprécié, me suis pris au jeu de cette lecture et j'attends avec impatience la suite.



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Les griffes de Gévaudan

Très belle mise en image d'un classique de l'Histoire de France.

Qui ne connaît pas cette histoire, ou légende pour d'autres, de la bête du Gevaudan.

Tantôt un loup aux dimensions hors normes, tantôt une malbête divine envoyée sur terre pour punir les péchés des humains.

Cette histoire mettra néanmoins le roi dans l'embarras, et plusieurs "chasses" seront organisées, avec les meilleurs soldats de France, les meilleurs louvetiers du pays, tous y connaîtront ... une cinglante humiliation, celle de revenir bredouille d'une part, mais surtout, et malgré leur présence sur le terrain, de permettre au monstre de continuer à étoffer son tableau de chasse.

C'est au tour de François Antoine de Beauterne, le célèbre porte-arquebuse du roi en personne, à qui il incombe d'abattre la bête.
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Jack l'Éventreur, tome 2 : Le Protocole Hypnos

Les noeuds se démêlent et les personnages se dévoilent progressivement. Dans ce deuxième tome, les auteurs développent une théorie très particulière et dérangeante mais pas dénuée de sens.



Je n'aime toujours pas le style des illustrations et la propension à exposer les scènes de violences aussi crûment mais l'histoire se laisse lire quand même. J'avais hâte de connaître le fin mot de tout ça. C'est irréaliste, assez tordu mais original.
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Les Maîtres inquisiteurs, tome 5 : Aronn

On a beau aimer une série, lorsqu’on a trop de choses à lire, on a tendance à oublier ce qu’on a commencé et pas achevé, comme ce fut le cas avec les Maîtres Inquisiteurs.



Dans la cité marchande d’Anderion, qui se trouve à l’est de l’Ardaigne (situez-là sur la carte vous-même) ont eu lieu des crimes horribles et sordides : tous les prêtres de l’ordre du Dragon Rouge ont été assassinés, décapités et un grimoire brûlé.



Les mécréants diront qu’on s’en fiche des prêtres… Oui mais non, pas ici ! Ce sont eux qui doivent réciter les versets sacrés qui gardent les terribles dragons rouges endormis et quand les bêbêtes font dodo, la cité évite de se transformer en Pompéi de la fantasy.



Pour enquêter et réussir à sauver la vie, Noriav de l’Ordre des Mages, sollicite l’aide d’Aronn, jeune Maître Inquisiteur qui possède un pouvoir vachement intéressant qui leur permettra de sauver la vie avec l’aide d’un condamné qui connait les versets par coeur.



Eliezer, le condamné régicide a un faux air de Sean Connery dans le film "Rock". Ayant été condamné, il a le droit de fermer sa gueule, de ne rien dire et de faire ce pour quoi on l’a amené à Anderion : réciter les versets qui garderont les dragons au dodo.



Oui, mais… Si tout allait bien dans le meilleur des mondes, Sylvain Cordurié ne serait pas un scénariste de talent exerçant dans une série talentueuse, mais il serait scénariste des aventures des "Mon Petit Poney", là où tout est happy end ...



Si le scénario est intelligent, les dessins sont très agréables à regarder, à admirer et les couleurs tout pareil. Lorsque les dessins sont merdiques, ça donne moins envie de tourner les pages, ce qui n’est pas le cas ici.



Cet album est une fois de plus une réussite, tant par ses personnages énigmatiques, aux pouvoirs importants, que par la trame de l’histoire qui, bien que conventionnelle, est contée d’une manière qui nous happe directement et il est extrêmement difficile de lâcher l’album avant le fin mot de tout.



Une enquête, de l’aventure, de l’action, des pistes que l’on remonte, des techniques d’interrogatoire propres aux Maîtres Inquisiteurs et à leur acolyte – un Elfe, dans ce duo – et bien entendu, des sombres complots, des manipulations, une conspiration que l’on sent grandir dans les coulisses et un brin d’humour dans les répliques, sans pour autant que les dialogues tournent à la farce.



D’ailleurs, les dialogues sont travaillés et affirment quelques vérités.



Comme dans notre Monde, la Justice, c’est comme la Sainte-Vierge, si on ne la voit pas apparaître de temps en temps, le doute s’installe (Audiard) et croyez-moi, ce n’est pas dans ces pages que vous trouverez la Justice, car comme chez nous, les innocents sont fustigés et condamnés tandis que les coupables dansent en ricanant.


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