Immanquablement, l'étude de la théologie conduit à s'interroger sur la nature du Mal.
Des années de réflexion m'ont permis de déterminer qu'il n'existe que deux possibilités.
Ou bien le Mal est un atavisme, une pulsion inhérente à la nature humaine, un besoin qui nous tenaille aussi fortement que la nécessité de boire et de manger. Toutes ses manifestations sont alors dues au hasard, elles ne sont qu'un tourbillon chaotique, incohérent mais inéluctable.
Ou alors le Mal est une force, une force obscure et consciente, qui guide nos actes vers un but précis, et les hommes ne sont pour elle que des pions dérisoires.
En vérité, il n'existe que ces deux options, et j'ignore toujours laquelle est la plus effrayante.