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Citations de Jean-Christophe Rufin (2772)


Elle voyait la famille comme une sorte de radeau qui traverse la vie en suivant le courant, affronte des rapides, navigue au mieux entre des rochers mais toujours chemine au milieu des merveilles du paysage. (page 152)
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Elle commença par lui dire qu’elle n’avait jamais rien attendu d’autre de lui que de l’amour. Si elle avait tout risqué pour le suivre, ce n’était ni pour de l’argent, ni pour un statut social, ni pour de quelconques considérations matérielles. Elle l’aimait, c’était tout. Et elle n’espérait qu’une chose de lui : qu’il partage avec elle la même force de cet amour. (page 122)
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Ainsi ces écrivains devenus des mythes avaient commencé par s’asseoir chaque matin devant une feuille de papier, sans penser à la gloire qui les attendait. Ils avaient cherché des idées, raturé des lignes entières, souffert beaucoup sans doute. Cela les rendait familiers et presque fraternels. (page 85)
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- Un homme est mort, des centaines de bêtes, les plus belles créatures animales de Dieu, sont mortes, une femme innocente a été jetée en prison et il faudrait supporter de voir les coupables jouir impunément de la liberté ?
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Je ne doutais pas qu’il y eût des degrés de civilisation et qu’il était de notre devoir de faire profiter de nos lumières des peuples qui végétaient encore à l’écart du progrès et de la science.

pp. 282-283
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Ensuite, plus secrètement, il était probable que l'existence d'un danger, fût-il réduit, rendait la transgression encore plus excitante. (p. 97)
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Le pain de sucre les regarda passer, avec cette stupide indifférence de la nature au malheur des hommes, laquelle décuple leur envie de l'asservir et de la soumettre.
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Ainsi les beautés pâles du matin tropical, la mer d'émeraude et le ciel métallique sans nuages, recouvraient tant de terreurs et de haines qu'elles faisaient presque horreur, comme un fard grimaçant appliqué sur la peau d'un mourant par dérision.
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Tu jettes quatre notes de musique et ils l'absorbent dans leurs mélodies. Tu poses ton chapeau sur une escabelle et ils s'en font une parure pour la fête. Ils ont appris cela de la forêt où tout se compénètre et se féconde, où ce qui n'est pas dévoré dévore.
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Pour les hommes du commun, il ne peut y avoir d’amitié, d’amour, ni même de confiance quand se profile l’ombre d’une attente intéressée. Au contraire, pour les hommes de pouvoir, la seule manière d’atteindre des relations véritables est d’aborder franchement le sujet de l’intérêt. Avant toute chose, ils posent la question : qu’attendez-vous de moi ? Et de la franchise avec laquelle on leur répond dépend la possibilité de passer à une étape supérieure d’intimité.
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Aurel, en un bref instant, passa en revue tous les mondes qu’il avait traversés, de la Roumanie communiste à divers pays d’Afrique où il avait servi, en passant par les bars montants de Pigalle où il avait gagné sa vie comme pianiste à son arrivée en France. Il ne voyait vraiment pas le prince se lier, fut-ce de loin, avec un de ces univers.
(page 24)
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Le pèlerin pèlerinne comme le maçon maçonne, comme le marin part en mer, comme le boulanger cuit ses baguettes. Mais, à la différence de ces métiers que récompense un salaire, le pèlerin n'a aucune rétribution à espérer. Il est un forçat qui casse ses cailloux, une mule qui tourne en rond autour de son puits. Cependant, l'être humain est décidément fait de paradoxes et la solitude permet de bien les observer : le Jacquet s'extasie de trouver au fond de cette servitude une liberté inédite.
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Le Who’s who est terrible pour les épouses. Elles peuvent avoir fait de grandes études, brillé dans le sport ou la musique, dès lors qu’elles n’exercent pas d’activité, la formule « sans profession » se referme sur elles comme une pierre tombale. (page 64)
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Les voiliers au mouillage se balançaient à peine. Sur les ponts, des toiles tendues entre les mâts donnaient une pénombre colorée. Quatre personnes, sous l'une d'elles, achevaient de déjeuner. Un homme en maillot de bain, la poitrine couverte de poils noirs, fumait, appuyé contre le hauban. L'endroit sentait les vacances, mais des vacances particulières, sans l'impatience qui les accompagne souvent, des vacances qui n'auraient jamais de fin.
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Les grands naufrages, paraît-il, s’annoncent par d’imperceptibles craquements tandis que l’on continue de danser sur les ponts.
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Ce qu'elle semblait affectionner le plus, c'étaient les cercles de bienfaisance. Pas ceux qui demandent un militantisme de terrain. Elle n'avait aucun goût pour les hôpitaux, les centres de distribution de nourriture, les foyers. Ce qu'elle aimait, c'était la bienfaisance mondaine, les dîners de charité où l'on parle des pauvres mais en exhibant ses toilettes les plus chères. (p. 137)
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Il était devenu militaire pour être au service des hommes. C'était un malentendu, bien sûr. La guerre n'allait pas tarder à lui faire découvrir que c'est l'inverse, que l'ordre se nourrit des êtres humains, qu'il les consomme et les broie.
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Pourquoi les femmes ont-elles ce don de voir toujours l'enfant dans l'homme adulte ?
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Pour l'homme des villes, l'arrière, c'était le plaisir, le confort, la lâcheté en somme. Pour celui de la campagne, l'arrière, c'était la terre, le travail, un autre combat.
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Les lettres que l'amour trace en nous ne sont jamais plus faciles à déchiffrer que sur la page blanche d'un esprit non préparé.
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