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Citations de Jean-Christophe Tixier (394)


Elle se dit que le monde était passionnant et faillit lui avouer qu'elle voulait partir, mais elle eut peur qu'il se moque d'elle. Jamais elle ne pourrait trouver les mots pour lui faire comprendre que seuls ceux qui n'avaient jamais bougé de chez eux pouvaient saisir la puissance du verbe "partir", comme seuls les prisonniers pouvaient mesurer le poids du mot "liberté.
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Le diable. Les gens de la campagne ont toujours eu besoin d'attacher un mot ou une présence à chaque acte qui leur échappe.
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Faut savoir ce qu'on veut dans la vie, et pourquoi on le fait. Les autres ne doivent pas être là pour dicter mes choix, affirme-t-il.
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Ceci est mon histoire.

La phrase s'étale sur une vingtaine de centimètres.Elle est écrite au crayon à papier, qui par endroits s'est enfoncé dans le plâtre.
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Alors que je dévore mon troisième sandwich, Léa n’a fait que picorer quelques miettes, deux rondelles de tomates et la moitié du bocal de cornichons. (p.55)

citation choisie par Anaïs
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Soudain sur le plâtre nu , une mystérieuse inscription apparaît. Ceci est mon histoire.
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Il devait trouver un moyen d'alerter les garde-côtes. Alerter aussi ceux qui s'apprêtaient à quitter la Libye pour prendre la mer. Alerter ses cousins, ses amis au village. Leur intimer de ne pas partir.
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Arzhaelig Ziegler était né sous le signe de l'antinomie, d'une mère bretonne et d'un père alsacien. Chacun trop attaché à ses origines pour accepter de tomber dans le camp de l'autre. Puisqu'il allait porter le nom de son géniteur, sa mère avait choisi un prénom purement breton. Et pour affirmer son opposition, celui-ci commençait par un A, pour marquer la contradiction avec le Z apporté par le père. Arzhaelig Ziegler. Le genre d'appellation impossible à retenir, qui générait forcément le surnom.
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Une fois le bourreau avait rappelé le règlement, il frappait.
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Il fouilla la nuit à la recherche du nourrisson, se dit qu’à cette heure, s’il n’était pas mort étouffé contre sa mère il devait être noyé. Aussitôt, il s’en voulut d’avoir osé penser une telle horreur.
Et pourtant, la réalité était là : perdus au milieu d’une mer déchaînée, ils n’étaient plus vraiment dans la vie.
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- Pierre-Adrien Nial.Oui, je me souviens. Pan-Pan. Quelle surprise, on ne t'attendait pas, commenta-t-elle.
- Oui, j'ai pu me libérer au dernier moment. J'espère que ce n'est pas gênant, soufflai-je.
- Au contraire, plus on est de fous, plus on rit, lança une fille que je ne reconnus pas.
-Pan-Pan, reprirent tous les autres.
Et voilà. Je n'étais pas là depuis deux minutes que mon surnom de l'école ressurgissait. Avec des initiales pareilles, je ne pouvais pas y couper.
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Les mots lui font peur tant il n'a jamais su les manier.
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- Ça donne rien de bon, ces mômes. S'ils crèvent pas, ils finissent dans les bagnes.
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- Tu sais, Alex est un gars bien. Jamais il en se battrait avec quelqu'un, jamais il ne ferait du mal à quiconque. il est juste. Bon. Passionné. J'ai vu comment il fonctionne avec les gamins qu'il entraîne. Il les valorise, leur donne confiance pour qu'ils sortent le meilleur d'eux-mêmes. Jamais il n'a utilisé la violence, ni même les brimades pour les motiver. Non. Juste leur donner confiance en eux. Et les accompagner, dans une attitude toujours bienveillante.
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Tous les hommes meurent, mais seuls certains vivent.
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Mais Sam ne se retourna pas pour jeter un dernier regard à tout ce qu'il laissait. (p.55)
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La mer a pris maman et mon petit frère, je suis la seule à savoir qu'ils sont morts. Si je meurs aussi, qui se souviendra d'eux ?
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- il n'y a pas de conducteur ?
- ça fait combien de temps que vous n'avez pas pris le tram, jeune homme ?
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Mais le navire ne se détourne pas. Il fonçait même droit sur eux. Immense et fier, il fendait les vagues de cette mer qu'il semblait dominer. Si les garde-côtes étaient italiens, les survivants seraient soignés, conduits vers un camp de transit en Europe, point de départ d'une page à écrire. Si les garde-côtes étaient libyens, ils seraient arrêtés puis reconduits sans ménagement dans le camp d'internement. Là, des jours difficiles les attendraient. Ils seraient interrogés, torturés et punis. Dès que leur nationalité serait établie, on les expulserait vers leur pays d'origine. Revenus à leur point de départ, ils replongeraient dans leur vie d'avant avec, chevillé au corps, le même besoin de partir pour espérer vivre ou simplement survivre. Faisant fi de l'horreur du périple, Sam, comme tous les autres, guetterait la moindre occasion pour tenter une nouvelle traversée
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Je te l'ai dit, ma chérie. Si cette affaire s'ébruite, les actionnaires prendront peur et ils stopperont le projet d'extension qui sera externalisé à l'étranger. Et peut-être toute l'usine avec. En Europe de l'Est, où la main-d'oeuvre est moins chère. Que restera-t-il pour les gens d'ici ? Notre maire se bat. N'importe quel maire ferait la même chose à sa place.
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