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Critiques de Jean-Claude Floc`h (78)
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Villa Mauresque : Somerset Maugham et les s..

Sincèrement, le nom de Somerset Maugham n’évoquait pour moi, en bon historien de l’art, qu’un portrait par Graham Sutherland, conservé à la Tate de Londres. Mais également une chanson éponyme d’Alain Souchon… À la lecture du roman graphique de François Rivière, illustré par Jean-Claude Floc’h, je me suis souvenu d’avoir tenté, dans mon adolescence, la lecture de « Le Fil du rasoir », dans une vieille édition en Livre de Poche. Et que cela m’était tombé des mains assez rapidement, probablement parce que j’étais trop peu mature pour apprécier ce type d’intrigue et d’écriture.

« Villa Mauresque » est donc une biographie narrée par Maugham, entrecoupée de témoignages des proches de l’écrivain anglais (ses deux amants principaux, son frère, son neveu, ses rivaux littéraires, son épouse, sa cuisinière, etc.) Il est étonnant que Maugham soit revenu des morts pour nous raconter les péripéties de sa vie, comme s’il était sorti de ce purgatoire où dorment tant d’écrivains oubliés (qui se souvient de Louis Bromfield, par exemple ?) Ainsi un bon nombre des noms de célébrités (écrivains, acteurs, artistes) cités dans ce livre me sont totalement inconnus, ce qui nous prouve bien que le syndrome de notre époque (être connu à tout prix) n’est que de la pure vanité. Donc Maugham a eu beau défrayer la chronique mondaine, faire les choux gras des critiques littéraires, voyager aux quatre coins du monde, collectionner les aventures, rien de tout cela ne l’a empêché de disparaître dans l’ombre de celui qu’il ne voulait pas devenir : Oscar Wilde.

Mais voici que François Rivière, anglophile réputé, décide de ressusciter celui qui vivait dans le sud de la France (Saint-Jean-Cap-Ferrat), dans une villa qualifiée de mauresque. Et selon les termes propres du magicien français, pour parvenir à écrire cette biographie, il faut "être dans le vrai déguisé en faux" ; si bien que le portrait est sans concession (comme celui peint par Sutherland). Rivière ne fait l’impasse ni sur le caractère capricieux, ni sur l’homosexualité, ni sur la déchéance physique de l’auteur de théâtre. Il en résulte le sentiment de toucher à la condition humaine de celui qui fut la coqueluche de la Jet Set de l’entre-deux guerres.

Le graphisme des illustrations de Floc’h lui semble toujours sous l’influence de E.P. Jacobs, le père des héros so british, Blake et Mortimer. Une ligne claire qui va à l’essentiel pour réaliser quelques saynètes, quelques tranches de vie mises en parallèle avec le texte. Chaque chapitre est introduit par un portrait sur fond noir de son narrateur. Bref, la complémentarité parfaite que j’avais déjà appréciée dans les diverses bandes dessinées qu’ils ont déjà publiées auparavant.

Ce roman graphique est donc, à mon sens, une réussite, ne serait-ce que par l’évocation de cette époque, de ces personnes, de cet univers.

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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

Je ne suis pas une adepte de Blake et Mortimer, mais un cadeau ne se refuse pas. Aussi, mon avis est à considérer avec beaucoup de distance.

J’ai lu la BD avec plaisir malgré un dessin épais que je n’affectionne pas particulièrement.

Un moment agréable, une histoire qui se lit facilement,

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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

Bof… c’est juste quelconque et a classer dans les albums ratés. Je suis bon public et prends plaisir aux variations, changements, tentatives ou même hommages que sont les éternelles suites de grandes séries. Je trouvais le dessin très très basique, trop rapide et sans détails mais si le scénario valait le coups, ça m’allait. Cependant côté scénario… ça n’a jamais dépassé le stade de l’intrigue initiale, vite comprise, sans aucun rebondissement et dont le thème est déjà donné dans le titre. Beaucoup trop facile comme scénario. Même pas de finesse vu que le titre est rappelé plusieurs fois dans l’album; pour être sûr qu’on ait bien compris ? Au final, désolé mais c’était vraiment moyen. On reste sur sa faim. Vivement le prochain, sûrement plus classique pour retrouver le goût de la lecture d’un bon Blake et Mortimer.
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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

Peu attirée par la couverture, le trait épais, trop grossier ; rebutée aussi par les cases énormes : j'étais sceptique. Serait-ce seulement un produit marketing conçu pour les fêtes à destination des amateurs de Blake et Mortimer ? Ceux-ci étant a priori d'un certain âge avec vue déficiente ? Ceci expliquerait cela. Cela dit, c'est un chouette ''cadeau de Noël'', merci. Je m'y suis plongée facilement,une lecture rapide, distrayante. Sans regret.
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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

Difficile d'avoir une opinion franche sur ce nouvel album car le graphisme si particulier de Floch est tel qu'il va focaliser toutes les critiques (on aime ou on aime moins). L'intrigue est classique - comme souvent chez Blake et Mortimer - - avec le méchant intemporel Olrik. Les traits des personnages sont présents et totalement reconnaissables, mais le souci du détail n'est pas présent ni les récitatifs. Alors cela y ressemble mais c'est un opus totalement personnel...

Alors que chacun se fasse son opinion!;
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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..



Lorsque j'ai appris que Jean-Claude Floc'h avait réalisé le dessin et la mise en page et que ce serait la seule fois, j'ai senti arriver un chef-d'œuvre.

Déjà réputé pour son œuvre (la recherche de Sir Malcolm, Blitz...) il a encore une fois mis la barre la barre très haute.

Première constatation : Le texte à laissé la part belle au dessin. Le voilà épuré et moins bavard.



L'histoire commence au Métropolitain muséum de New York par la tentative de dégradation d'une antiquité égyptienne par un homme. Son visage nous est familier : Le colonel Olrik.

C'est dans le même laps de temps qu'arrivent sur le sol américain Mortimer et Blake, venu prononcer un discours à L'ONU.

Olrik est arrêté mais il semble avoir per Le mémoire. Il est donc placé dans les mains du professeur Rosalind Shapiro, célèbre neuro-psychiatre. Mais Olrik va vite s'échapper de la clinique du professeur.





L'aventure commence et se terminera à la page 124
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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

L'art de la guerre fait partie de la collection "un regard sur Blake et Mortimer". Le principe ? Les auteurs reprennent les héros de Jacobs à leur sauce. Fatalement cela entraînera toujours des comparaisons surtout dans le cas présent car Jean-Claude Floc'h est un maître de la ligne claire contrairement à François Schuiten qui proposait tout autre chose dans "Le dernier Pharaon". Dans l'album présent, le style est très épuré, il y a peu de détails. C'est assez surprenant sur les premières planches mais on s'y fait assez rapidement bien que ce soit parfois fort rigide dans les scènes d'action. Le scénario de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental est tout d'abord quelque peu étonnant dans la mesure où les héros de l'histoire nient totalement l'évidence dès les premières pages. Passé cet écueil, le scénario prend de l'ampleur autour d'une conférence de l'ONU en faveur de la paix. Un récit mené tambour battant qui s'étale tout de même sur 124 pages, de quoi construire quelque chose de convainquant. Une enquête dans laquelle B&M auront fort à faire car dans de telles réunions les espions peuvent surgir de partout, bien qu'une nouvelle fois l'évidence est bien présente et n'apporte pas de réelle surprise. J'ai néanmoins apprécié les réparties du protagoniste du récit qui est clairvoyant. L'histoire est moins narrative que tout ce que les prédécesseurs ont pu faire. Cela ne plaira sans doute pas aux fans purs et durs de la série mais cela à l'avantage de plus aérer les cases qui ne sont donc pas surchargées de texte. Quant à la conclusion, elle est parfaite. J'espère qu'elle inspirera les grands de ce monde. 

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Une trilogie anglaise - Intégrale

Je choisi les livres que j'emprunte à la médiathèque sur le catalogue en ligne. Ensuite je vais avec ma petite liste chercher les BD ! Cela m'évite de rester des heures à fouiller dans les bacs et à vouloir tout ramener à la maison.

C'est ce qui est arrivé avec cette BD, et je ne me souviens pas pourquoi je l'ai retenue. Mais une fois emprunté j'ai eu beaucoup de mal à m'y plonger : tout à coup ce livre me faisait peur.

J'ai donc fini, par un beau dimanche ensoleillé par m'installer sur ma terrasse pour en commencer la lecture : une longue lettre.

Et j'ai poursuivi toujours sur ma terrasse au soleil un lundi OFF.

J'ai déjà été très étonné par le graphisme très Tintin.... il me semble que la police de caractères est la même que celle des albums du petit reporter. Mais en plus le dessin est très ressemblant, et certains majordomes me dont beaucoup penser à celui de Moulinsart.

Pour ce qui est du (enfin des) récits, ce sont des enquêtes un peu à la mode des romans d'Agatha Christie (qui d'ailleurs apparaît dans un des 3 tomes), mais pour le coup je préfère les descriptions écrites des ambiances d'époques à la représentation visuelle.

Ces trois enquêtes sont toutes différentes, la première m'a un peu perdue, et je ne suis pas certaine d'avoir compris l'épilogue. La seconde est très classique, et la dernière un peu plus fantaisiste.

C'était tout de même une agréable lecture.
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Les chroniques d'Oliver Alban

Merci messieurs, une fois encore.

Vous avez le don de mêler la fiction à la réalité, notamment par des jeux de fiction "poupées russes".

Je ne sais plus très bien, je dois l'avouer, si je suis objectif quand je vous lis. Mais ce que je sais c'est que systématiquement, j'en ressors enchanté et troublé.

Bravo !
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La Belle vie

Un homme invite une petite fille à le rejoindre dans le livre puis lui propose d'imaginer la belle vie. Pour commencer un petit compagnon : un lapin puis des voyages...



Je suis partagée sur cet album. J'ai aimé la grande part d'imagination qui permet de passer d'une voiture tirée par une chèvre à une voiture de sport...

J'aime bien le début qui apostrophe le lecteur pour le faire entrer dans le livre.

J'aime bien aussi la présence discrète sur chaque page du lapin qui s'adapte à la situation à chaque fois.



Mais je trouve qu'il y a un petit coté désuet tant dans le dessin que dans les idées. Une page m'a amusée : la vie moderne sent vraiment bon les années 60 tant dans les vêtements que dans le mobiliers. Le reste de l'album semble plutôt sortie des années 20.

Mais ce qui m'a dérangée, c'est que sur de nombreuses pages, avoir la belle vie nécessite surtout d'avoir beaucoup d'argent. Par exemple, la belle vie c'est faire du patin à Central parc puis avoir un cottage en Angleterre....

Ce n'est pas une généralité, il y a aussi des pages très tendres. Mais ça m'a dérangée tout de même.




Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Villa Mauresque : Somerset Maugham et les s..

Il ne m’aura fallu qu’une couverture entraperçue le temps d’un passage éclair lors de l’émission « Le coup de cœur des libraires » de Valérie Expert sur LCI, pour illico commander et recevoir ce livre. Il faut préciser que je suis une fan de la « ligne claire » en général et de l’art de Floc’h et Rivière en particulier, depuis de très nombreuses années. Et là, j’ai en plus découvert un auteur dont je me souviens qu’il était fort apprécié de ma mère … mais bien oublié aujourd’hui. Un des personnages-clé des auteurs de la « Trilogie anglaise ».

Car il s’agit d’une biographie, racontée sous divers angles : celle de l’auteur britannique mondialement connu – romans, nouvelles, pièces de théâtre – racontée à la première personne et complétée par les témoignages de ses amants Gérald puis Alan, son épouse Syrie, son frère aîné devenu Lord Chancellor, le prétentieux Hugh Walpole, Annette, sa cuisinière …

Une vie de voyages, de fuites devant l’opprobre des moeurs considérées à l’époque comme scandaleuses, son amour pour la France où il naquit et mourut, ses expériences professionnelles et guerrières, son bégaiement, l’acidité de son esprit, sa laideur toujours fascinée par les hommes jeunes et bien bâtis … Ses succès, sa fortune, sa négligence envers sa fille … Une vie de roman, avec pour cadre ultime, la merveilleuse Villa Mauresque où l’écrivain s’était fait aménager un bureau sur le toit, à l’abri des bruits du monde.

Une lecture rapide, et l’on ne sait qu’apprécier le plus de la langue fluide ou des gravures sur bois ( à la Félix Vallotton !), et qui donne furieusement envie de commencer pour de bon les ouvrages de William Somerset Maugham. Donc, visite sans tarder dans une grande enseigne de la rue de Rennes où je pensais trouver au moins deux des titres emblématiques … Déception, seulement quatre sont disponibles en français en ce moment. Mais au retour, une commande « en un clic » pour « Servitude humaine », apparemment épuisé, mais que j’ai trouvé en occasion.

Nous voilà parés pour un séjour de Toussaint à la campagne … avec une angoisse en moins : manquer de livres à lire dans une maison qui en recèle au moins 2000 ! Car j'ai bien noté que Claude, fanatique de William Boyd et de David Lodge, était bien tenté par ce "nouvel" auteur !

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Une trilogie anglaise - Intégrale

Réédité en 1992, cet album « collector »reprend Rendez-vous à Sevenoaks (1977), le Dossier Harding (1980) et A la recherche de Sir Malcolm (1984).

Les héros en sont Francis Albany, critique littéraire et détective à ses heures et sa meilleure amie et compagne de voyage (mais apparemment pas plus) l’écrivain de romans policiers Olivia Sturgess. En exergue, une longue lettre d’Olivia adressée à son ami Francis, à la nouvelle de sa mort âgé de 80 ans en septembre 1992, puisque Francis Albany, ainsi que nous le conte le troisième épisode, est né peu après que sa mère ait réchappé au naufrage du Titanic.

Peu importe l’histoire cependant. Les trois épisodes sont indépendants les uns des autres et je me souviens avoir acheté dès leur parution les deux premiers. C’est le graphisme qui en fait tout l’intérêt. Un style tout droit issu de la « ligne claire » avec des allusions explicites tant à E.P. Jacobs qu’à Hergé. Des exemples : dans la première case de la page 36, le jeune héros consulte les casiers d’un libraire spécialisé dans les ouvrages de seconde main : on aperçoit la couverture de « The Mega Wave », livre écrit par le sinistre professeur fou héros de « La Marque jaune » ou encore le valet asiatique Wang (p. 139) qui ressemble à un clone de Mitsuhirato du « Lotus Bleu »… Donc, les fondus de BD hyper classique comme moi adoreront ce graphisme à la fois respectueux des codes et novateur, avec une profusion de détails tellement british comme de situations à la Tintin et Milou (coups de matraque, fuite dans les jardins, bagnoles des années cinquante.

J’apprécie aussi la poésie de l’estompe entre réalité et rêve, ou plutôt devrait-on dire cauchemar : un thème qui revient à la fois dans le premier et le troisième épisode. On ne sait plus très bien si les situations sont des souvenirs ou des interprétations oniriques, et quels sont les vrais liens unissant les deux protagonistes principaux.

A lire aussi pour les trente premières pages placées en frontispice de la trilogie qui nous donnent une vision panoramique de la culture littéraire anglo-saxonne – à laquelle est associé un auteur français bien oublié aujourd’hui , André Maurois. Bref, une source inépuisable de clins d’oeils, sans doute peu compréhensibles au jeune lecteur d’aujourd’hui.

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Villa Mauresque : Somerset Maugham et les s..

Continuant leur exploration du milieu littéraire anglais d'avant, pendant et après guerre, l'illustrateur Jean Claude Floc'h et le romancier François Rivière nous proposent un objet assez original, difficilement classable. L'éditeur annonce un roman graphique, le lecteur se trouve plutôt devant un texte illustré.

"Villa mauresque" est sensé être une biographie de l'auteur, aujourd'hui pas mal passé de mode, Somerset Maugham, mais n'est en vérité qu'une courte évocation de cet auteur dont la vie a été à la fois intellectuelle et aventureuse. L'écrivain fut également médecin, homme de théâtre et même agent de renseignement. Grand observateur de l'humanité, il a ramené de ses nombreux voyages des nouvelles célèbres en leur temps ainsi qu'une kyrielle de romans qui ont fait sa fortune.

Dans cette évocation rapide de sa vie, les auteurs se sont surtout intéressés à deux aspects de sa personnalité : sa sexualité et son amour pour une splendide villa dur la Côte d'Azur, la villa mauresque.

Somerset était bisexuel avec une préférence plus marquée pour des hommes, plus jeunes que lui, qui durant sa vie, lui ont fait office de secrétaires. En faisait parler tout à tour l'auteur et quelques amis, amants ou proches, le livre nous présente un Somerset Maugham moche, bègue, à l'esprit affuté et aux répliques vachardes, pas réellement attachant.

Ce condensé de vie m'a laissé un peu sur ma faim, car derrière son masque acariâtre, on devine la personnalité originale, voire fascinante, qu'il a du exercer à son époque. Même si l'on a une idée jolie idée sur ce que fut cet auteur richissime, même si on ressent la souffrance cachée de cet homme qui toute sa vie porta le deuil d'une mère trop tôt disparue, c'est un peu trop résumé pour emporter l'adhésion.

Un peu plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Olivia Sturgess 1914-2004

Attirée par le graphisme art déco au dessin très épuré, je n'ai pas été déçue par cet album à l'ambiance très british.

Un prétendu documentaire est l'occasion de dresser un portrait d'un personnage fictif de la haute société anglaise des années 1930 et d'après guerre. Plusieurs intervenants réels ou imaginaires racontent Olivia qui fréquente des artistes réels ou imaginaires.

Ecrire un album très sérieux et documenté d'un personnage qui n'existe pas était un défi relevé par les auteurs.
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Olivia Sturgess 1914-2004

Olivia Sturgess, romancière et dramaturge, née en 1914, décédée en 2004.

Floc'h, au dessin d'une ligne claire inimitable, et François Rivière scénariste (et biographe officiel de Dame A. Christie), nous font traverser le XXe siècle en compagnie de l'auteur et de son complice Francis Albany, critique littéraire. À travers de nombreuses rencontres et témoignages de personnages réels ou imaginaires on prend un plaisir délicat et un peu suranné à suivre la vie de cette femme que nous avions rencontrée dans les albums parus dès les années '80.

John Gielgud, Diana Rigg et Patrick Mc Nee, Charlotte Rampling, sont au rendez-vous et racontent leurs souvenirs d'Olivia, tandis que biographe ou psychanalyste livrent leurs sentiments sur cette femme au destin exceptionnel. On n'oublie pas non plus Francis Albany, compagnon fidèle et soutien indéfectible, qui forme avec Olivia un duo plus qu'un couple.

“Cherry on the cake”, un portfolio rassemble en fin d'album une documentation iconographique très originale. Photos, dédicaces, portraits, objets, vêtements, tout y est ou presque pour créer un petit musée de l'oeuvre considérable de l'auteur britannique.

Souvenirs… Souvenirs, humour et nostalgie, tout y est !
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Blitz, tome 1 : Blitz

Je trouve cette série de Floc'h et Rivière sur le Blitz, particulièrement géniale.

Le premier volet est parfait.

Tout le monde de ces deux génies s'y cristallise.

Londres sous les bombardements nazis, avec des comportements singuliers et so British.

Le courage de cette Nation qui a su ne jamais désespérer.

Une intrigue policière, avec espions.

Un comportement aristocrate en dépit des dangers.

Et une pirouette finale, si chère aux auteurs.

Le dessin est sublime, les couleurs aussi.

Certes, les auteurs sont somme toute assez à-part dans le monde la BD, mais ce sont de véritables artistes.

Encore un album que l'on peut lire et relire sans se lasser.
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La Belle vie

La finesse du dessin, son exactitude contrastent avec les pages vides : les dessins « flottent » dans l’espace de la page, univers créé à partir de rien et qui pourtant a l’air tellement « vrai ». Variation sur l’écriture et les rapports avec le réel, La belle vie propose une bien agréable façon de percevoir les merveilles ouvertes par la création plastique ou littéraire.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Villa Mauresque : Somerset Maugham et les s..

Floc’h et Rivière renouent ici avec l’ambiance so british de leur série Albany et Sturgess pour nous raconter la vie d’un écrivain, qui à l’instar d’Oscar Wilde a mis tout son art dans sa vie. En effet Somerset Maugham fut médecin, espion, mais surtout il fut un écrivain prolixe qui connut un succès retentissant. Les auteurs ont choisi d’aborder son parcours bien rempli de manière originale : mêler les points de vue de ceux qui l’ont cotoyé, à la voix de Somerset Maugham lui-même. Les témoignages sont si singuliers que l’on a vraiment une impression d’authenticité. Tour à tour bègue et complexé, Maugham nous apparaît aussi ambitieux, hédoniste, curieux, moqueur, cynique, la personnalité de Maugham se construit comme un kaléidoscope. Avec cet ouvrage les auteurs nous offrent un beau portrait nuancé et remettent au goût du jour un auteur parfois considéré comme daté. La couverture aux couleurs vives contraste avec les élégants dessins en noir et blanc qui ponctuent le récit. Roman graphique ? Livre illustré ? Nous n’entrerons pas dans ce débat de spécialiste ! Toutefois on plongerait bien volontiers avec tout ce beau monde dans la piscine de la Villa Mauresque. Cette savoureuse biographie est idéale pour l’été.
Lien : http://bene31.canalblog.com/..
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Le Dossier Harding

Quand vous tuez votre héros dès le 1er tome, les personnages secondaires qui lui survivent dans le 2ème ont intérêt à assurer ! Le journaliste Francis Albany et l'écrivaine Olivia Sturgess n'ont pas pu éviter la mort de George Croft à l'issue de son Rendez-Vous de Sevenoaks et encore moins, pour cause, arrêter son meurtrier. Vont-ils se rattraper dans ce Dossier Harding qui démarre en trombe avec l'assassinat de l'éditeur-même d'Olivia Sturgess ? "Quel fascinant début d'intrigue cela ferait !" s'exclame une de ses amies qui emprunte dirait-on ses traits à Agatha Christie...

Suspense, mystère, flegme et décors anglais font de ce 2ème opus du tandem Rivière-Floc'h un nouveau petit bijou. Il plaira sans doute plus aux amateurs de romans policiers que de nouvelles fantastiques. Rivière ancre cette fois-ci son scénario dans le réel avec toute la palette des scènes et lieux de vie propres à la Royale Angleterre. Du Savage Club où on parle entre gentlemen à l'office où un chauffeur en livrée fume une cigarette avec une domestique, en passant par un charmant petit village, l'inévitable terrain de golf entre deux averses, Londres et ses quartiers les plus divers le plus souvent sous la pluie, et même un manoir qu'on pourrait croire hanté mais qui n'est que sanglant... ouf ! On l'aura compris, cet album brille par ses décors "so british" et son atmosphère du même fût de whisky. Floc'h excelle avec un trait souple et des couleurs au top. Le dessin est sublime. On gagne en matière le peu qu'on a pu perdre en mouvement après le Rendez-Vous de Sevenoaks. Un chef d'œuvre graphique.
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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

Le ronron des derniers albums (globalement intéressants mais néanmoins inégaux) est cassé par celui-ci !

L'action se situe à New York pour la première fois, le méchant Olrik est bien présent et au mieux de sa forme, le scénario est impeccable, avec de nombreuses références aux ouvrages de Jacobs, le graphisme, brillant et un peu différent (notamment dessins plus grands et pagination plus importante) est remarquable.

Amusant de voir le capitaine Blake se heurter à sa hiérarchie.

Et bel exemple de coopération internationale en pleine guerre froide.

Maintenant je vais devoir m'attaquer à "L'art de la Guerre" de Sun Tzu, ce que Olrik et le professeur Mortimer n'ont pas manqué de faire tout au long de cette histoire en citant de nombreuses maximes du stratège chinois !
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