« Depuis ma maladie, confie un patient, je m’intéresse aux mots. » L’émergence d’un singulier attrait pour le langage chez des sujets psychotiques s’avère trop manifeste pour ne pas avoir été noté de longue date. A la fin du XIXe siècle, quand Tanzi souligna la « logolâtrie » de certains d’entre eux, on avait déjà bien constaté de surcroît leur propension à la création de néologismes.