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Biographie :

Jean-Claude Renault partage sa vie entre Paris, où il travaille en tant qu’informaticien, et la Drôme, où il réside. Il profite de ces longs trajets en train pour élaborer ses scénarios.

Il nous offre avec L’Héritage du docteur Moreau un hommage éclatant à l’œuvre de H. G. Wells et aux auteurs de genre du XIXe siècle, comme Jules Verne, Ponson du Terrail ou Conan Doyle.

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Bibliographie de Jean-Claude Renault   (2)Voir plus

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INTRODUCTION : « […] L'avantage qu'il y a dans une mort précoce est une des idées qui ont le plus occupé ma vie. J'étais bien jeune encore, lorsqu'en lisant l'Histoire de Cléobis et Biton, les yeux mouillés de larmes, je pressentis la grande vérité cachée dans cette touchante et mystérieuse histoire. Cette vérité, c'est le malheur de vivre, et la suite, puisque j'ai souffert la vie, me l'a assez révélé. Aujourd'hui, je ne sens plus cela de même : borné à de froides combinaisons intellectuelles, les grandes vérités de sentiment m'échappent ; que si, par intervalles, elles viennent me rendre ma sensibilité passée, c'est pour enfoncer dans mon coeur la pointe dentelée du regret ! le regret d'avoir laissé venir trente ans sur ma tête, et d'avoir attendu la ruine de toutes les affections dont je fus l'objet ou la source ; le regret de ne m'être pas enveloppé dans le linceul funéraire au milieu des illusions d'une brillante jeunesse, de m'être laissé précéder dans la tombe par tout ce qui me fut cher ! […] » (Alphonse Rabbe [1784-1829], in du suicide.) « […] Très rarement, un écrivain aura mérité ce qualificatif de passager clandestin de la vie, lui qui, durant toute une partie de son existence consacra sa plume aux travaux de vulgarisation d'histoire, entre autre, et écrivit seulement un vrai livre lequel, ô ironie, ne fut jamais publié de son vivant. Il fallut attendre 1835-1836 pour que, grâce à son neveu, « L'album d'un pessimiste », consacré à une véritable approche de la mort soit édité. […] » (Jean-Claude Renault.) CHAPITRES : 0:00 - Titre 0:06 - du suicide 2:38 - Entre la vie et la mort 3:08 - de la vie 3:41 - Les deux principes (1er extrait) 4:06 - Les deux principes (2e extrait) 4:38 - Résignation 5:23 - La mort 7:20 - La pipe 9:13 - Générique RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Alphonse Rabbe, Album d'un pessimiste, Paris, Plasma, 1979. IMAGE D'ILLUSTRATION : Eugène Delacroix, Mascarons et motifs décoratifs, collection de M. Cl. Roger-Marx, Paris. BANDE SONORE ORIGINALE : Veilleur des Livres SOUTENIR « LE VEILLEUR DES LIVRES » : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=W2WVWAMNPGV4E CONTENU SUGGÉRÉ : https://youtu.be/R-usjRvs4eo https://youtu.be/ofXXVHbZmlo https://youtu.be/NM9okrNZQxc https://youtu.be/MT5tLkAd7kk https://youtu.be/384gjISag2o https://youtu.be/PMmLvYjstRA https://youtu.be/-2VQ7gcFeIA https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rkc-PKWlQjDkBnhnhLhAaX https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8pT0¤££¤25Histoire de Cléobis42¤££¤9ptGAv #AlphonseRabbe #AlbumDUnPessimiste #LittératureFrançaise

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
— Êtes-vous satisfait, docteur ?
Depuis le pont roulant, l’interpellé considéra les engins et appareils en sommeil qui recouvraient les cinq hectares de la galerie des Machines. Le lieu était si vaste qu’il aurait pu contenir la totalité du château de Versailles. La grande nef de verre et d’acier serait l’ouvrage le plus impressionnant de l’Exposition universelle de Paris hormis, peut-être, la tour conçue par Gustave Eiffel.
— Oui, Robur. Est-ce que vos préconisations ont été appliquées ?
L’ingénieur fixa son employeur d’un air indigné.
— Bien évidemment. La ceinture maillée de cuivre entoure, comme prévu, les sous-sols. Elle sera opérationnelle dès que les turbines à vapeur auront été installées. D’autre part, les câbles souterrains ont été tirés entre la tour et la galerie. Il n’y aura plus qu’à raccorder.
Un jeune homme qui était resté en retrait désigna le toit de verre.
— Père, ne croyez-vous pas que les perturbations que nous allons générer dans le ciel de Paris vont nous attirer des ennuis ?
L’interpellé haussa les épaules.
— Le ciel est déjà gris et pollué, David. Que ce soit par les émissions des volcans ou par la combustion du charbon et du bois, le résultat est là. Nous ne le rendrons pas plus sombre qu’il ne l’est.

(Les premières lignes du roman).
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Il dégaina prestement le revolver du holster d'aisselle qui le rendait invisible sous la veste, libéra le cran de sûreté, et tira. Une seule fois. L'autre homme s'écroula, un couteau de cuisine ayant fini son vol dans sa poitrine.
Piotr et Niels se regardèrent, aussi surpris l'un que l'autre.
- Les revolvers sont courants aux Etats-Unis, se justifia l'architecte.
- Les couteaux sont courants dans les cuisines, rétorqua le Polonais. (p.93)
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- Le principe d'Archimède, souffla la jeune femme.
- Pardon, intervint Bazoche, mais je croyais que c'était pour l'eau.
- En effet, mons… inspecteur. Il s'agit d'une transposition. Tout corps plongé dans le temps subit une force opposée proportionnelle à l'inertie temporelle déplacée. (p.118)
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Les gardiens se succédèrent, à l'affût de l'évolution du monde extérieur dans les environs immédiats de leur base souterraine, en partant du principe que la civilisation espérée conquerrait toute la planète.
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Le Granville-Paris accusait sept minutes de retard sur l'horaire. La Compagnie des chemins de fer de l'Ouest allait encore répercuter l'amende de retard sur le salaire du personnel de conduite. (p.241)
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Je m'appelle Niamh, pousuivit celle-ci. je suis une messagère entre les mondes, une "bansidh". Et je suis captive d'une "geis" dont je ne peux me libérer. (p.13)
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Le mécanicien releva la tête, sa moustache grise frémissant de colère contenue, ce sentiment d'injustice qui naît quand la bonne foi est contestée. (p.243)
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- Des algues et des coquillages. Comme c'est étrange.
- L'étrange n'est-il pas notre métier ? rétorqua Cantovella en souriant. (p.136)
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Moby Dick a le droit, comme tout être pensant, à la liberté, même s'il est l'unique représentant de l'intelligence mécanique. (p.272)
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Il ne vivrait pas assez longtemps pour apprendre que de ce jour-là datait le premier trou dans la couche d'ozone. (p.81)
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