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Critiques de Jean-Claude van Rijckeghem (33)
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Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

La France avait ses enfants qui font la résistance sous forme d'une série BD. Nous voilà avec la version bolchevique durant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut se rappeler qu'une bonne partie de la Russie a été subitement envahie par les troupes d'Hitler dans ce qu'on a appelé l’opération Barbarossa.



Cette opération de guerre a débuté le 22 juin 1941. Il s'agit également de la plus grande invasion de l’histoire militaire en termes d’effectifs engagés et de pertes. 4 millions de soldats de l'Axe envahissent le territoire soviétique. On sait que l'avantage sera à la Wehrmacht au début de cette offensive avant de s'inverser au cours du temps.



Nos 4 héros (trois garçon et une fille) vont vivre de plein fouet cette invasion. Ils seront à nouveau à Leningrad où un terrible siège se prépare. Évidement, les événements vont mettre leur amitié à rude épreuve.



Là encore, le graphisme réaliste et très soigné convient parfaitement à ce type d'histoire. La couverture de ce premier tome est de toute beauté. La mise en case est des plus dynamiques. J'ai également apprécié la colorisation. Les décors architecturaux de la belle ville de Leningrad (Saint-Pétersbourg) sont magnifiques.



Certes, il y a une partie assez romancée pour les besoins du récit mais les références historiques ne manquent pas pour comprendre comment cela s'est passé. J'ai également admiré le fait que certains personnages ne sont pas dupes de ce qui se passait réellement dans cette dictature communiste.



Ce n'est que le premier tome et le siège de cette ville va durer 3 ans en faisant plus d'un million de morts notamment de famine. A noter que Leningrad est la ville où est naît un certain Vladimir Poutine qui terrorise actuellement le monde en promettant de dénazifier. On pourra trouver dans cette lecture certains éléments qui permettent d'expliquer en partie le sens de sa pensée aussi tortueuse soit-elle.



Bref, une série à suivre !
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Saboteuses, tome 1 : Needle

Club N°49 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Découverte de ce réseau d'espionnage féminin durant la seconde guerre mondiale.



Le graphisme est réaliste et agréable.



Hâte de lire le tome 2...



Mel

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La guerre côté féminin, ça change un peu.



Graphisme agréable.



On part sur combien de volumes ?



Nol

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Superbe série sur la 2eme guerre mondiale.



Vivement la suite.



Aaricia

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Saboteuses, tome 1 : Needle



C’est grâce à mon ami stef6534 sur Babelio que j’ai eu connaissance de ce bel album de BD sur les femmes résistantes contre la peste brune pendant la dernière guerre mondiale par Jean-Claude van Rijckeghem, auteur, scénariste et réalisateur de films, né à Gand en 1963.

Je l’ai aussitôt ajouté à ma liste "Hommage aux héroïnes de guerre ", comme livre numéro 113.



L’auteur, un neveu du peintre portraitiste renommé, Jan van Rijckeghem (1909-1983), a écrit une multitude de scénarios pour des films, tels "Collision à Moscou" en 2008 et "Brasserie Romantiek" en 2012 avec Barbara Safarian dans le rôle principal et qui ont obtenu le prix du public à Virton en Belgique et Festroia à Setubal au Portugal.



Les dessins de ce premier volume, intitulé "Aiguille", sont de Thomas du Caju, né à Ostende en 1970 et dessinateur de nombreux albums de bandes dessinées.

Il a parfaitement réussi à faire des "saboteuses" des créatures charmantes, mais mortellement dangereuses ... pour l’ennemi !



L’idée d’envoyer des agentes secrètes en Europe occupée avec mission majeure de saboter les Boches a trouvé son origine dans l’esprit fertile de Sir Winston Churchill, le 22 juillet 1940, au moment de sa création du fameux SOE "Special Operations Executive" ou la Direction des opérations spéciales.



Le SOE a mobilisé environ 13.000 volontaires pour mettre l’Europe - pour reprendre les termes mêmes du "Vieux Lion" - à feu ("ablaze").



Dans la collection des "Saboteuses" Van Rijckeghem et Du Caju, en hommage aux 37 agentes envoyées derrière les lignes nazies sur le continent européen et dont 14 d’entre elles ne sont jamais revenues, nous proposent quelques héroïnes fictives particulièrement entreprenantes et courageuses.



Il est évident que ces chères dames n’ont pas été purement inventées, mais ont été largement inspirees par des héroïnes réelles que l’on trouve dans l’excellent ouvrage de Beryl Escott "Les héroïnes du SOE", de Kathryn Atwood "Women Heroes of World War II", de Robyn Walker "The Women Who Spied for Britain", de Charlotte Delbo "Ceux qui ont choisi" et de nombreux autres comme la française Violette Szabo (1921-1945), Noor Inayat Khan (1914-1944) de l’Inde, et ... dont les biographies figurent dans ma liste précitée.



Je vous laisse dans la compagnie de l’agent "Needle" (aiguille), le surnom de la belle et courageuse Rebecca "Becky" (autre surnom) Kincaid et ses aventures contre les chleus et la Gestapo à Paris, dans la France de Vichy.



Comme le récit est passionnant et les dessins d’une rare beauté, je vous recommande vivement ce premier tome des "Saboteuses".

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Margot d'Anvers

Pour tous les passionnés d’Histoire, pour les adorateurs de Séville, pour les nostalgiques du climat et des villes du Nord, pour les curieux de l’histoire des religions, de l’hérésie et de l’Inquisition, pour les fanatiques des grandes expéditions dans les colonies, pour les fervents des bateaux de guerre et de l’Invincible Armada, pour les accros à l’action et aux rebondissements, PRECIPITEZ-VOUS sur ce roman qui vous ravira !

Il vous transportera au 16e siècle, à l’époque de la guerre anglo-espagnole, à l’époque de la grande Espagne de Philippe II qui veut s’approprier rien moins que le monde, depuis les Pays-Bas jusque l’Amérique.



D’Anvers à Séville, nous suivons les aventures de la jeune Margot, Flamande abandonnée par sa mère dans un orphelinat d’Anvers, avec comme seul gage un camée, preuve qu’elle serait la fille d’un duc espagnol.



Des péripéties en veux-tu en voilà, des intrigues, des jalousies, des meurtres, et même de l’amour et surtout de l’amitié, le tout orchestré avec brio, avec même de l’humour, par les deux auteurs néerlandais Van Rijckeghem et Van Beirs.



Les descriptions m’ont enchantée et m’ont conduite au cœur de l’action : l’Escaut aux eaux perfides, les rues flamandes aux pavés inégaux et aux détrousseurs de toute espèce, les places de marchés animés avec bonimenteurs sans peur et sans reproche, les bicoques branlantes et pourries, la sinistre prison fortifiée du Sjarel, mais aussi les patios fleuris et embaumés de Séville, sa cathédrale majestueuse et gorgée de trésors flamands, l’Alcazar aux jardins paradisiaques et sa « Casa de Contratación » où se déversent les trésors du Nouveau Monde et où se lient les secrets pleins de rêves, les rives bouillonnantes du Guadalquivir où affluent les bateaux chargés de richesses…Margot d’Anvers, fille de la Rousse, fille de Personne, fille du duc d’Almendraje nous y conduit avec courage, volonté et désir de vivre.



Bonne route vers ce 16e siècle foisonnant !

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Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

Léningrad. Janvier 1962.

La salle est comble pour assister à la représentation de la Symphonie n° 7 de Chostakovitch, intitulée… Léningrad !

Soudain… Un coup de feu dans les coulisses ! Un policier tient en joue une espèce de clochard. Une arme git sur le sol à ses pieds. le Premier Violon, Madame Alexandrovna accourt. Elle n'a pas le temps de voir le visage de l'agresseur qui est emmené au commissariat où il prétend s'appeler Vasili Ivanovitch Chapayev… Difficile à croire pour la commissaire qui l'interroge que cet olibrius qui pue à lui tout seul autant qu'une porcherie puisse porter le nom de l'un des plus illustres héros de l'Union soviétique !

Cependant, la commissaire est bien plus intelligente que ce à quoi on pourrait s'attendre dans un commissariat soviétique. Elle lui demande de raconter son histoire.

Ils étaient trois garçons et une fille…



Critique :



Jean-Claude van Rijckeghem, au scénario nous entraîne à Léningrad en compagnie d'un quatuor aux origines variées : Maxime, le fils d'un membre éminent du Parti communiste, Pyotr, dont le père est un écrivain, et la mère une guide de musée, Grygori, qui a vu son père pilote être fusillé pour avoir critiqué l'état lamentable de son avion, et puis, celle qui tient l'église au milieu du village et dont ils sont tous amoureux, Anka, fille de musicien et excellent violoniste elle-même. Ces quatre amis, en compagnie d'autres enfants, reconstituent des combats entre les Romanov et les soviets. Lorsque la guerre arrive, ils sont envoyés dans une colonie avec des centaines d'autres enfants pour éviter la guerre. Très vite, il leur faut fuir car les Allemands ne sont plus très loin. A partir de là, ils vont aller de drame en drame jusqu'à se retrouver à Léningrad assiégée d'où ils étaient partis pour se mettre à l'abri.



Les dessins de Thomas de Caju sont toujours aussi beaux et la mise en couleurs est parfaitement réussie.



Pour les férus d'histoire, il y a des invraisemblances dans le scénario, mais qu'importe ! Alexandre Dumas s'en est-il tenu aux faits historiques pour écrire « Les trois mousquetaires » ? Ceci est une fiction et doit être lue comme telle. Ce n'est pas une série historique rigoureuse. Si c'est cela que vous cherchez, passez votre chemin.



L'aventure devrait plaire à un large public, et aux jeunes en particulier.

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Betty & Dodge, tome 3 : Otage au Kent

10 février 1938. Hamble-le-Rice, sud de l’ANGLETERRE.



Mon fiancé, le lieutenant Mortimer se livre à l’essai d’un prototype d’un avion de chasse révolutionnaire, le Spitfire. Je suis ses essais depuis l’aérodrome d’où il a décollé. A 20 .000 pieds, il tente un piqué, le moteur cale… Vais-je déjà perdre mon fiancé alors que je viens à peine de le retrouver ?

Heureusement, Harry est un pilote hors-pair et il réussit à rependre le contrôle de l’avion juste avant qu’il ne se crashe en mer ! Nous allons enfin pouvoir organiser notre fête de fiançailles ! … C’est sans compter sur cet odieux photographe américain, ce Dodge…





Critique :



Voici déjà le 3e tome des aventures de Betty et Dodge des scénaristes flamands Pat Van Beirs et Jean-Claude Van Rijckeghem. Comme dans les deux premiers tomes, les péripéties s’enchaînent et pour invraisemblables qu’elles soient, elles sont agréables à suivre. Les deux Belges rendent la vie impossible à cette pauvre Betty en lui gâchant toute opportunité de mener une vie pépère ! Mais en tant que lecteur, je ne m’en plaindrai pas !



Les dessins des personnages ne plairont pas à tout le monde, mais les décors sont de toute beauté, quant aux engins mécaniques, ils sont tout simplement exceptionnels ! J’apprécie le travail de Thomas Du Caju. Je suppose que la mise en couleurs est également de lui et c’est vraiment là l’un des principaux points forts de cette série. Dans cette album-ci, le brouillard joue un grand rôle, et l’on ne peut qu’y croire quand on voit le traitement de ces images.

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Betty & Dodge, tome 2 : Crash au Québec

New York. Hiver 1937.



C’est aujourd’hui que j’ai accompagné ma tante Gaby jusqu’au cimetière pour son dernier voyage.



Hans Bernau, le consul allemand est revenu à la charge à peine le cercueil de ma tante avait-il été mis en terre. Ce type me hérisse. Il est obsédé par le désir de retrouver mon père biologique, un fabuleux physicien, pour le ramener en Allemagne où Hitler voudrait qu’il construise une saleté de bombe atomique, une arme capable de détruire la planète.



C’est Dodge, cet insupportable photographe du Sun new-yorkais, qui m’y a amenée dans son sidecar.

J’ai été abordée par l’agent fédéral Swallow alors que je me trouvais à l’extérieur du cimetière. J’ai été surprise de découvrir que ses bureaux se trouvaient dans un couvent ! Sa mission consiste à tenir à l’œil la communauté allemande de New York… Avec une secrétaire et deux Allemands qui détestent Hitler, il est supposé surveiller des milliers d’Allemands ! Risible, n’est-ce pas ?





Critique :



L’histoire, n’en déplaise aux grincheux, est agréable à lire et conçue comme un scénario de film. Cela n’a rien d’étonnant puisque le cinéma est l’un des métiers de ces deux scénaristes, Jean-Claude Van Rijckeghem et Pat Van Beurs. Les péripéties sont multiples et les rebondissements sont dignes d’un James Bond privé de ses gadgets.



Les dessins de Thomas Du Caju sont d’une facture classique pour de la BD franco-belge et pleins de vie. Les décors sont toujours aussi soignés et les engins, avions, sous-marin, voitures, particulièrement bien dessinés même lorsqu’ils se crashent.



La mise en couleurs est superbement réussie.



Ce trio de Belges flamands fait un bon boulot très distrayant.



A la fin du volume, 6 pages viennent resituer le contexte avec, notamment des « articles de presse », une drôle de lettre du rédacteur en chef du Sun qui emploie Dodge, une « interview » de George Blanche, grand cuisinier enfermé à Sing Sing où les prisonniers et le personnel se réjouissent de sa présence qui leur permet de bénéficier de repas gastronomiques, etc.



Je me réjouis de ne pas m’être fié à la cote très basse attribuée par des « experts » qui ne se sont même pas donné la peine de publier une critique pour expliquer leurs choix.

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Les souris de Leningrad, tome 2 : La ville ..

Léningrad, janvier 1962.

Kalinka Alexandrovna, premier violon à l’orchestre de l’opéra se présente au commissariat et demande à voir l’homme qui a interrompu son concert la veille. Elle est bien décidée et ce n’est pas le jeune flic qui la nuit précédente a arrêté le « terroriste » qui va l’en empêcher.



Critique :



Le second volume reprend l’histoire au moment où nos quatre mousquetaires russes se retrouvent dans Léningrad assiégée où l’on crève de faim et de froid, le terrible hiver russe étant bien présent là. Thomas du Caju donne à voir de magnifiques scènes hivernales. Son dessin est toujours aussi beau et expressif.

Le scénario de Jean-Claude Van Rijckeghem ne cache rien des atrocités subies par les habitants de la ville assiégée, y compris le cannibalisme.



Face aux horribles violences de la guerre, l’amitié entre les quatre amis va-t-elle tenir ou va-t-on assister au chacun pour soi ?



Livre tout public qui devrait particulièrement accrocher les adolescents.

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Betty & Dodge, tome 1 : Meurtre à Manhattan

Rye. Côte sud de l’Angleterre. 11 novembre 1937.



En ce jour de commémoration de la fin de la Grande Guerre, je me trouvais à l’église avec l’homme de ma vie, Harry Mortimer.



Sortis du lieu de culte, je l’interrogeais à propos des risques de guerre avec ce fou-furieux d’Adolf Hitler, lorsqu’il sortit d’une poche une petite boîte avec une jolie bague de fiançailles ! J’étais folle de joie et j’avais envie de champagne. Mes parents devaient arriver dans une heure, cela nous laissait le temps de nous précipiter au pub du coin pour fêter cela…



Je ne m’attendais pas à ce que j’allais y apprendre de la bouche d’un mendiant, soldat revenu amputé de la guerre… Mon père n’était pas mon père ! Ma mère était tombée enceinte de l’homme qu’elle aimait, un physicien allemand, Heinrich von Aschenbach. Il voulait l’emmener en Amérique car les Allemands n’étaient plus les bienvenus en Angleterre, ils étaient en pleine Grande Guerre. Ma mère n’a pas voulu, alors pour éviter le scandale…





Critique :



Pat Van Beirs et Jean-Claude Van Rijckeghem réalisent ici un scénario, j’allais dire un film, très mouvementé, où les scènes d’action se déroulent à du cent à l’heure. Le premier album n’est qu’une mise en appétit… puisque l’histoire est loin de se conclure !



Thomas du Caju a un trait très dynamique qui convient bien à la série. Ses décors sont très recherchés et contribuent à nous plonger dans l’immédiate avant-guerre dans le sud de l’Angleterre et à New York. J’ignore si c’est lui qui a fait la mise en couleurs, mais elle est très réussie. Seul bémol, certains personnages ont un physique assez similaire. En dehors du fait qu’ils ne portent pas les mêmes habits et que Dodge est plus mal coiffé, peu de choses le distinguent de Harry Mortimer.



Une histoire classique mais agréable à lire et surtout à regarder.

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Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

Cette BD prenant comme sujet la seconde guerre mondiale en URSS et ses conséquences est abordée par le biais de l'enfance, et, de fait, les personnages assez caricaturaux, le côté assez manichéen de l'intrigue, et le style des dessins, destinent ce récit plus aux jeunes qu'à un lectorat adulte.

Quatre gamins sont réunis dans un camp de vacances soviétique à l'été 41. Il y a là le fils d'un dirigeant du parti à Leningrad, le fils d'un pilote d'avion exécuté pour avoir osé critiquer l'ancienneté de son appareil, le fils d'un écrivain, et celle qui les unit et les rabiboche, Anka, fille d'un violoniste. Lors du bombardement par l'aviation allemande du train qui devait les ramener avec toute la colo à Leningrad, ils font preuve de courage et dévient les bombardements, avant de se retrouver derrière les lignes allemandes.



Le flash-back du début n'apporte rien à ce tome; il n'est là que pour anticiper le développement de l'histoire dans les albums suivants. Un biais quelque peu inutile, car, en plus, les scènes d'arrestation et d'interrogatoire en 1964 qui en découle semblent particulièrement « gentilles » au regard des procédés soviétiques de l'époque.

De même, pour nous montrer la bonne ambiance entre la petite bande, les auteurs nous rejouent la guerre des boutons, version soviétique évidemment. Je doute que quiconque ait jamais brandi le drapeau des Romanov dans l'Union Soviétique de 1941 – même pour rire…

Les scènes sans crédibilité se succèdent avec une mention spéciale à la traversée par le véhicule militaire capturé par les gamins d'un groupe de chars allemands. Boum, n'en jetez plus. Je me rends … Comme je le soulignais en introduction, cette BD permettra aux plus jeunes de se remémorer un peu leurs cours d'histoire et ce que fut la seconde guerre mondiale et le régime soviétique. C'est déjà ça.
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La jeune fille rebelle

Non seulement c'est un roman qui évoque une période historique qui me passionne, non seulement la couverture du livre est un tableau de Leonard de Vinci, non seulement le récit est vivant, haut en couleurs, parfois très drôle, mais l'histoire de Marguerite, jeune fille noble et rebelle bien en avance sur son temps, s'adresse aux lecteurs adolescents, de façon simple et très adaptée, sans complaisance, sans faux-semblants. l'auteur a réalisé des adaptations au cinéma, et cela est palpable dans son ouvrage. Images fortes, dialogues percutants.
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Margot d'Anvers

Petit rappel avant critique : Margot d'Anvers est publié chez Mijade, Mijade éditeur jeunesse. Et pourtant... et pourtant j'ai du mal à classer ce livre dans les livres jeunesse. De part son volume d'abord : plus de 500 pages. Et pas des pages avec de grosses lettres, des marges énormes et un contenu au raz des pâquerettes.

On a affaire ici à un grand roman d'aventures. Margot est une figure atypique et attachante. On suit ses aventures à travers les Pays-Bas et 'Andalousie avec passion. Cette jeune fille a du ressors, de la volonté, de la force, du courage... Je l'adore ! Ses revers, ses péripéties sont nombreuses et restent crédibles, entraînantes. Une fois commencé, il est très dur de fermer ce livre. Et en même temps j'ai ralenti le rythme sur la fin, tant je ne voulais pas que cela s'arrête.

L'histoire et l'Espagne du 16ème siècle, de l'aventure, de l'espionnage, de l'amour...ce livre est un cocktail formidable. J'espère que sa publication par un éditeur jeunesse ne l'empêchera pas de trouver un lectorat nombreux.
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Les souris de Leningrad, tome 2 : La ville ..

En hiver 1942, les 3 millions de soviétiques pris au piège de la ville de Leningrad, encerclée par les troupes allemandes, souffrent le martyre.



Le froid est terrible et vous briserai les os, le rationnement mis en place par les autorités ne suffit même pas à oublier sa faim.

Chaque jour qui passe apporte son lot de mauvaises nouvelles, on compte de plus en plus de morts et de disparitions.



Entre les arrestations politiques,les bombardements allemands et... la rumeur qui dit que certains se seraient adonnés au cannibalisme... les rues et maisons de Leningrad ne sont vraiment plus sûres du tout.



Alors quand on annonce qu'un convoi va risquer de quitter la ville en roulant plus de 100 km sur le lac Lagoda, gelé, et seul endroit où il n'y a pas d'Allemands, cela donne des idées à certains, car malheureusement, il n'y aura pas de place pour tout le monde.



Cette situation aura-t-elle raison de l'amitié de nos quatre amis, Anka, Maxime, Pyotr et Grygori ...



Pour cela il faudra attendre jusqu'en 1962 pour le savoir...
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Saboteuses, tome 2 : Taupe

Les temps se compliquent pour "Mouche" et "Aiguille", nos deux espionnes anglaises infiltrées en France occupée.

Si elles ont bien réussi à rejoindre la résistance et opérer quelques actions de sabotage avec succès, il y a également eu des revers et une certitude gagne maintenant tout ce beau monde... quelqu'un renseigne les allemands, il y a une taupe dans le réseau.

Les activités de "Mouche" amènent également son lot de suspicion. Ne devant rendre de comptes à personne, elle mène en effet des opérations d'infiltration comme bon lui semble, se rapprochant d'officiers allemands.

Mais est-ce pour obtenir des renseignements... ou en fournir ?

Par les temps qui courent, une chose devient de plus en plus évidente, faire confiance à quelqu'un est bien difficile...



Une très belle série qui nous fait vivre ces temps difficiles de l'intérieur même d'un réseau de résistance.
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Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

Leningrad, 27 janvier 1962.



En plein concert de la symphonie "Leningrad", un homme interromp la représentation d'un coup de feu. Il est immédiatement mis hors d'état de nuire et emmené par la police soviétique pour interrogatoire.



Lors de cette audition, le suspect, enfin, le coupable, dit s'appeler Vasili Ivanovitch Chapayev, tout comme le héros national de la révolution d'octobre.

Contre un bol chaud de brotsch et une tasse de café, il veut cependant bien raconter son histoire.



Celle-ci nous ramène en 1941, à l'été quand les Allemands s'apprêtent à mener l'offensive sur la ville de Leningrad.



Les autorités soviétiques décident d'éloigner les enfants, et de les envoyer dans un endroit plus sûr à la campagne, dans les fermes de la région de Lychkovo en juillet.

Ils seront à l'abri et pourront aussi donner un coup de main aux récoltes et autres travaux de ferme.



Mais la région va rapidement être investie par des parachutistes allemands, suivis de divisions blindées, il faut fuir la région au plus vite.



Rassemblés à la gare, les enfants prennent place à bord de trains, mais rapidement, c'est le chaos, la Luftwaffe bombardant le nœud ferroviaire, ce ne seront pas moins de deux milles enfants qui y perdront la vie, avant que le camarade Staline ne décide que cet événement tragique ne se soit jamais produit.



Par contre, pour Anka, Maxim, Pyotr, Grygori et Leonid, une fois l'horreur passée, ils décident de fuir à travers la campagne pour regagner Leningrad au plus vite, mais toute la campagne est déjà occupée par l'armée allemande, ils devront donc se faufiler entre leur lignes, et comme la guerre apporte toujours son lot de tragédies...
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Little England, tome 2 : Cobra royal

Nous sommes toujours en 1941 à Moulmein, et Jonathan notre jeune anglo-birman est doublement tiraillé :

Entre la culture anglaise de son père et la culture birmane de sa mère.

Entre sa brune asiatique Ruby et sa blonde Becky . . .

Ce n’est définitivement pas une BD aérienne, le scénario étant presque exclusivement terrestre.

La force de ce diptyque est graphique, toujours superbe, toujours stylé.

Cette fois je confirme la tromperie sur la marchandise volée (au sens qui vole, désolé . . . ), cela tourne au thriller pur en abandonnant un peu trop à mon goût ce que laissait espérer le premier volet : un peu plus de background historique.

Question zincs : zéro (zero-sen pour les puristes, zeke pour les alliés).

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Little England, tome 1 : Ruby

L'action commence en 1941 à Moulmein, première capitale de la Birmanie Britannique. Jonathan est un jeune garçon de 16 ans tiraillé par sa double filiation : Birman par sa mère, et Anglais par son père militaire gradé dans cette colonie.

Il fait la connaissance d'un aviateur états-unien du Montana, « oncle Archibald » venu prendre le pouls de l'état réel des forces en présence à la veille de l'invasion nipponne de ce territoire.

On le suppose appartenir à l'American Volunteer Group.

Et puis il y a la sulfureuse Ruby, artiste érotique du Bluemoon qui va précipiter l'entrée du jeune héro dans l'âge adulte.

Malgré les apparences, ce n'est pas une BD exclusivement guerrière (trop peu de planches aériennes à mon goût), mais qui insiste sur les tensions entre communautés : colonisés, colons, hindous, birmans, japonais etc . . . le scénario est celui d'un bon roman d'espionnage en contexte historico-guerrier.

Niveau dessin : superbe, c'est stylé, les actions sont bien rendues, bon découpage des scènes. Il faut quand même attendre la page 19 pour avoir le droit d'admirer la première « boîte à sardine de la RAF », à savoir un Bristol Beaufort du 221ème group . . .

Ensuite, il faut patienter jusqu'à la dernière planche pour voir surgir les Curtiss p40-C des flying tigers …

De ce point de vue ailé, je trouve qu'il y avait un peu tromperie sur la marchandise .

Mais cela ne m'empêchera pas de lire le second volet car globalement l'atmosphère de ce diptyque est suffisamment étouffant, tropical, pour ne pas se plonger dans la suite.

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Betty & Dodge, tome 1 : Meurtre à Manhattan

Betty et Dodge, c’est une grande aventure qui commence durant les prémices de la Seconde Guerre Mondiale dans le milieu de l’espionnage afin d’acquérir la bombe nucléaire. C’est un peu comme ces films de romance tournés à l’ancienne sur fond historique. Cependant, c’est diablement efficace malgré de grosses ficelles. Le must étant la parution de pas moins de 8 tomes en l’espace de 3 ans. La série est bouclée sans être fleuve.



J’ai trouvé le graphisme assez agréable et très lisible dans un style assez classique. On ne s’ennuie pas sur le thème de l’improbable duo efficace. Il est vrai que les faits sont assez prévisibles voire même risibles dans certaines situations. Le caractère de nos deux héros pourront faire grincer quelques dents mais que c’est bon de les voir ensemble. J’ai apprécié leur aventure car c’est divertissant, léger et mouvementé.
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La jeune fille rebelle

En 1347, Marguerite nait alors qu’on attendait un garçon pour l’héritage du Comté de Flandre et le Duché de Brabant. Elle ne correspond pas non plus à ce qu’on attend d’elle en se mêlant à une bande de garçons intrépides. Un jour, son père décide de la marier. Qui choisir entre leurs protecteurs légitimes que sont les Anglais et les affinités du côté français ? Edmond d’Angleterre est choisi mais une fois que Marguerite le voit, elle fera tout pour renverser la situation, jusqu’à envoyer un ami chez le Pape pour qu’il mette son veto. Ce voyage annulera le mariage mais amènera la peste qui emportera le parti français aussi…



Marguerite échappe à la peste et fuit au couvent mais son père vient de force la rechercher pour la "secouer" un peu. La jeune fille, 15 ans a encore la vie devant elle.



L’auteur prend des libertés avec l’histoire (par exemple, la narratrice est en réalité moins âgée lorsqu'elle se marie) mais les us et coutumes sont très fouillés et reflètent merveilleusement l’époque. On comprend très bien les tensions politiques France-Angleterre, même vues depuis ce qui sera, des siècles plus tard, la Belgique.



Puis l'intrigue autour de ce personnage débordant de vie est très attrayante.
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Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

En plein concert, en 1964, un vagabond se faisant appelé Chapayev est arrêté alors qu’il s’apprête à perpétrer un attentat contre la célèbre violoniste, Anka. Nous sommes en URSS et l’homme arrêté risque le goulag. Face à la commissaire, Ivanova, il commence à raconter son enfance incroyable et l’amitié qui le liait à deux garçons et une fille de Léningrad. C’était en 1941 et la ville était encerclée par les Allemands. Famine, violence, arrestations arbitraires… c’était une époque très rude et leur amitié était précieuse.



A travers ce retour en arrière, nous découvrons la réalité de la vie quotidienne lors du siège de Léningrad où il n’était pas simple de survivre sous les bombes, le ventre vide, la réserve de nourriture de la ville ayant été pilonnée par les avions allemands. On évacue les enfants, surnommés les souris de Léningrad, de la ville pour les mettre à l’abri des bombardements. Mais les 4 amis vont se retrouver face aux nazis. Ces enfants héroïques aux origines diverses vont vivre d’incroyables et dramatiques moments mis en perspective grâce à la situation de 1964.



Face à ces combats, un autre conflit se joue, celui qui oppose le parti communiste dirigé par Lénine à tous les « déviants ». Toute personne qui ose une critique ou un avis divergeant du parti est soit assassinée, soit déportée au goulag. Une critique d’une époque assez sombre où le parti communiste au pouvoir disposait de privilèges indécents.



Cela reste malgré tout une fiction et les passionnés de la Seconde Guerre mondiale relèveront certaines inexactitudes. Mais est-ce si important ? Le plaisir de lire est bien au rendez-vous.



Les dessins de Du Caju permettent de visualiser la Russie de l’époque, les ruelles sombres de Léningrad, les dangers qui guettent chacun, les armes et véhicules de guerre dessinés avec précision. J’ai beaucoup aimé ce style élégant.



Deux tomes plein de suspens et de rebondissements et des jeunes héros qui plairont aux plus jeunes. Voyez-y une histoire d’amitié avec ses bons et mauvais moments plus qu’un récit historique léché.
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