Elisabeth passa un manteau sur sa nuisette et pieds nus et orteils à l'air s'asseyait , rêveuse, accoudée,une main contre la joue. Paul se balançait sur sa chaise, à peine vêtu. L'un et l'autre mangeaient en silence, comme les saltimbanques d'une roulotte, entre deux représentations. La journée leur pesait. Un courant les entrainait vers la nuit, vers la chambre où ils recommenceraient à vivre.