Voici vingt-cinq ans, Antoine Blondin, écrivain majuscule, plume transcendantale du Tour de France, buveur-buvard et fumeur invétéré, cassait sa pipe le 7 juin 1991, à 69 ans, dans son refuge de Saint-Germain-des-Prés, rue Mazarine.
À sept bistrots de l'Académie Française qui n'a pas daigné le recevoir dans sa Docte maison dorée. Son jaune à lui était celui du maillot phare du Tour de France et la couleur du Pastis 51, qu'il buvait double en commandant un "102" dès lors qu'il descendait de la mythique voiture "101" du Tour de France, la voiture du journal L'Equipe. (p. 9)