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2/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Marcellin , le 23/01/1928
Mort(e) à : Besançon , le 06/10/2004
Biographie :

Jean Courtieu est un archiviste.

Il soutint en 1958 sa thèse sur Le parlement de Grenoble et la réforme en Dauphiné au début du XVI e siècle, demeurée inédite.

Après un bref début de carrière d’une dizaine de mois à la tête des Archives départementales de la Meuse (du 30 juin 1958 au 21 avril 1959), il prenait en effet, le 22 avril 1959, de par la volonté expresse de l’énergique directeur des Archives de France d’alors, Charles Braibant, les commandes des Archives départementales du Doubs : il en demeura le pilote jusqu’à l’âge de la retraite, le 23 janvier 1993.

Exemplaires de ces talents sont deux réalisations majeures. L’une est une Histoire de la Franche-Comté en neuf volumes richement illustrés, rapidement publiés de 1977 à 1979, dont il recruta les auteurs et écrivit l’un des volumes.

L’autre est l’ouvrage fondamental le Dictionnaire des communes du Doubs, dont parurent, avec une régularité, de 1982 à 1987, les six tomes, patiemment élaborés, à partir d’une documentation de première main rassemblée aux Archives départementales du Doubs, par une équipe d’auteurs restreinte mais énergiquement menée par lui.
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Source : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_2004_num_162_2_463471
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Saint-Maurice-Echelotte : Le 24 janvier 1700, l'archevêque de Besançon fit savoir au prince (de Montbéliard) Léopold-Eberhard qu'il avait reçu de Louis XIV l'ordre de recatholiciser les Quatre Terres en installant un curé dans chaque chef-lieu. La mesure eut son effet le 15 avril 1700 (vieux style ou 30 avril 1700 style grégorien). Le lieutenant civil du baillage de Baume accompagné d'un greffier, de 4 curés (des villages voisins de Goux, Villars-sous-Ecot, Médière, Rang et Saint-Georges) arrivèrent avec "environ cinq cent personnes de Bourgogne" à Saint-Maurice pour s'emparer du temple. Devant le refus du maire d'ouvrir le sanctuaire, malgré les habitants hostiles, il fit forcer des fenêtres et ouvrir le partail. Avec une foule de Comtois catholiques qui y pénétrèrent, les curés y célébrèrent la messe durant toute une journée. Après quoi, le sieur Bassand d'Anteuil lut aux maire et échevins, les lettres de l'archevêque et de l'intendant avec l'ordre du roi annonçant que le curé de Goux était nommé à Saint-Maurice pour y dire la messe. Les habitants, sous la contrainte, durent signer un papier par lequel ils reconnaissaient la situation et cédaient au curé la disposition du choeur pour le culte catholique, moyennant quoi ils garderaient la disposition de la nef et la fréquentation du temple.

738 - [p. 2901] Jean-Marc Debard
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Cernay-l'Eglise - Cernay est le berceau des Bouhélier... Après la bataille de Pavie (24 février 1525), au cours de laquelle Jean-Ferdinand et Alexandre Bouhélier, frères, respectivement capitaine et capitaine-lieutenant dans les armées impériales, furent au nombre des cinq gentilshommes qui firent prisonnier François Ier, Charles-Quint les anoblit.

1962 - [p. 603]
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Audincourt : ... c'est surtout la période barbare qui a donné le plus de vestiges lors de la fouille d'une nécropole de 27 tombes, vers 1932-1933, contenant des armes, des parures, des vases typiques de la période burgondo-mérovingienne (Ve-VIIe siècles).

894 - [p. 171] Jean-Marc Debard
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Villars-lès-Blamont : L'invasion de 1814 causa des dommages au village, mais celle de 1815 fut plus affreuse. Des régiments suisses voulurent s'emparer de Blamont. Quelques invalides avec du canon attaquèrent la colonne suisse du canton de Lucerne qui fut arrêtée et défaite. En retraite, les soldats suisses mirent le feu au village de Villars. Il ne resta debout que l'église, le presbytère et deux maisons (Bourlier et Vadeboncoeur) sauvées in extrémis.

886 - [p. 3414]
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Blamont : Le 3 juillet 1815, le fort de Blamont capitula sans résistance et tomba aux mains de 4 compagnies suisses venues l'attaquer depuis Porrentruy, soit 800 hommes et 30 hussards autrichiens ; il n'y avait plus rien, hormis une garde de quelque 86 militaires, invalides et retraités. Il fut alors démantelé, le donjon détruit, les bâtiments rasés et l'esplanade donnée à la commune pour agrandir le champ de foire.

879 - [p. 395] Jean-Marc Debard
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