Saint-Maurice-Echelotte : Le 24 janvier 1700, l'archevêque de Besançon fit savoir au prince (de Montbéliard) Léopold-Eberhard qu'il avait reçu de Louis XIV l'ordre de recatholiciser les Quatre Terres en installant un curé dans chaque chef-lieu. La mesure eut son effet le 15 avril 1700 (vieux style ou 30 avril 1700 style grégorien). Le lieutenant civil du baillage de Baume accompagné d'un greffier, de 4 curés (des villages voisins de Goux, Villars-sous-Ecot, Médière, Rang et Saint-Georges) arrivèrent avec "environ cinq cent personnes de Bourgogne" à Saint-Maurice pour s'emparer du temple. Devant le refus du maire d'ouvrir le sanctuaire, malgré les habitants hostiles, il fit forcer des fenêtres et ouvrir le partail. Avec une foule de Comtois catholiques qui y pénétrèrent, les curés y célébrèrent la messe durant toute une journée. Après quoi, le sieur Bassand d'Anteuil lut aux maire et échevins, les lettres de l'archevêque et de l'intendant avec l'ordre du roi annonçant que le curé de Goux était nommé à Saint-Maurice pour y dire la messe. Les habitants, sous la contrainte, durent signer un papier par lequel ils reconnaissaient la situation et cédaient au curé la disposition du choeur pour le culte catholique, moyennant quoi ils garderaient la disposition de la nef et la fréquentation du temple.
738 - [p. 2901] Jean-Marc Debard
Cernay-l'Eglise - Cernay est le berceau des Bouhélier... Après la bataille de Pavie (24 février 1525), au cours de laquelle Jean-Ferdinand et Alexandre Bouhélier, frères, respectivement capitaine et capitaine-lieutenant dans les armées impériales, furent au nombre des cinq gentilshommes qui firent prisonnier François Ier, Charles-Quint les anoblit.
1962 - [p. 603]
Audincourt : ... c'est surtout la période barbare qui a donné le plus de vestiges lors de la fouille d'une nécropole de 27 tombes, vers 1932-1933, contenant des armes, des parures, des vases typiques de la période burgondo-mérovingienne (Ve-VIIe siècles).
894 - [p. 171] Jean-Marc Debard
Villars-lès-Blamont : L'invasion de 1814 causa des dommages au village, mais celle de 1815 fut plus affreuse. Des régiments suisses voulurent s'emparer de Blamont. Quelques invalides avec du canon attaquèrent la colonne suisse du canton de Lucerne qui fut arrêtée et défaite. En retraite, les soldats suisses mirent le feu au village de Villars. Il ne resta debout que l'église, le presbytère et deux maisons (Bourlier et Vadeboncoeur) sauvées in extrémis.
886 - [p. 3414]
Blamont : Le 3 juillet 1815, le fort de Blamont capitula sans résistance et tomba aux mains de 4 compagnies suisses venues l'attaquer depuis Porrentruy, soit 800 hommes et 30 hussards autrichiens ; il n'y avait plus rien, hormis une garde de quelque 86 militaires, invalides et retraités. Il fut alors démantelé, le donjon détruit, les bâtiments rasés et l'esplanade donnée à la commune pour agrandir le champ de foire.
879 - [p. 395] Jean-Marc Debard