Lettre adressée à Alfred Dreyfus, après la révision, par l’un de ses anciens camarades de l’Etat-Major :
Quand en 1894, le sous-chef d’Etat-Major nous réunit pour nous dire que tu étais coupable et qu’on en avait les preuves certaines, nous en acceptâmes la certitude sans discussion puisqu’elle nous était donnée par un chef. Dès lors, nous oubliâmes toutes tes qualités, les relations d’amitié que nous avions avec toi pour ne plus rechercher dans nos souvenirs que ce qui pouvait corroborer la certitude qu’on venait de nous inculquer. Tout y fut matière.