Né(e) : 1924
Mort(e) le : avril 1979
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Mort(e) le : avril 1979
Biographie :
Jean Deshayes était professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l'archéologie iranienne depuis la période néolithique jusqu'à l'époque islamique.
Il a dirigé en particulier les fouilles du site de Tureng Tepe (Iran) entre 1960 et 1977.
Repères chronologiques :
- 1949. Agrégation de Lettres.
- 1949-1952. Membre de l'École française d'Athènes.
- 1952-1958. Attaché de recherche au CNRS, Institut français d'archéologie de Beyrouth.
- 1958-1961. Pensionnaire scientifique à l'Institut français d'archéologie de Beyrouth.
- 1961-1968. Professeur d'archéologie orientale à l'Université de Lyon.
- 1968-1979. Professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
- 1973-1976. Vice-président de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Jean DESHAYES (1924-1979)
La disparition brutale de Jean Deshayes en avril 1979 laisse en désarroi l'archéologie orientale française dont il assurait en grande part la direction. Nous reviendrons ailleurs sur sa carrière et sur son œuvre mais Jean Deshayes n'était pas un inconnu pour les lecteurs de Paléorient. Sans être préhistorien, il partageait les préoccupations de la discipline. Il savait qu'en l'absence des textes les vestiges de la civilisation matérielle, assemblés et coordonnés, peuvent éclairer le passé. Il était conscient de l'importance d'une collaboration entre archéologues et scientifiques de la nature et de la nécessité, devant des séries étendues, de recourir à une formalisation exploitable mécaniquement ou sur ordinateur. Son étude « Les outils de bronze de l'Indus au Danube du IVe au IIe millénaire » fut la première illustration en France d'un effort dans ce sens. Archéologue de terrain, Jean Deshayes a formé sur ses chantiers de fouille de Dikili Tash, en Macédoine orientale, et de Tureng Tépé, au voisinage de la Caspienne, une génération de fouilleurs. Professeur, directeur à Paris de l'Institut d'Art et d'Archéologie, vice-président du Conseil de l'Université Paris-Sorbonne, il a puissamment contribué à réorganiser et à moderniser les études d'archéologie orientale en France. Son œuvre reste en suspens. On le regrettera d'autant plus vivement qu'il avait fait la preuve, notamment avec son ouvrage Les Civilisations de l'Orient Ancien, paru en 1969, d'une rare capacité de synthèse et d'un sens profond de l'histoire.
+ Voir plusJean Deshayes était professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l'archéologie iranienne depuis la période néolithique jusqu'à l'époque islamique.
Il a dirigé en particulier les fouilles du site de Tureng Tepe (Iran) entre 1960 et 1977.
Repères chronologiques :
- 1949. Agrégation de Lettres.
- 1949-1952. Membre de l'École française d'Athènes.
- 1952-1958. Attaché de recherche au CNRS, Institut français d'archéologie de Beyrouth.
- 1958-1961. Pensionnaire scientifique à l'Institut français d'archéologie de Beyrouth.
- 1961-1968. Professeur d'archéologie orientale à l'Université de Lyon.
- 1968-1979. Professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
- 1973-1976. Vice-président de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Jean DESHAYES (1924-1979)
La disparition brutale de Jean Deshayes en avril 1979 laisse en désarroi l'archéologie orientale française dont il assurait en grande part la direction. Nous reviendrons ailleurs sur sa carrière et sur son œuvre mais Jean Deshayes n'était pas un inconnu pour les lecteurs de Paléorient. Sans être préhistorien, il partageait les préoccupations de la discipline. Il savait qu'en l'absence des textes les vestiges de la civilisation matérielle, assemblés et coordonnés, peuvent éclairer le passé. Il était conscient de l'importance d'une collaboration entre archéologues et scientifiques de la nature et de la nécessité, devant des séries étendues, de recourir à une formalisation exploitable mécaniquement ou sur ordinateur. Son étude « Les outils de bronze de l'Indus au Danube du IVe au IIe millénaire » fut la première illustration en France d'un effort dans ce sens. Archéologue de terrain, Jean Deshayes a formé sur ses chantiers de fouille de Dikili Tash, en Macédoine orientale, et de Tureng Tépé, au voisinage de la Caspienne, une génération de fouilleurs. Professeur, directeur à Paris de l'Institut d'Art et d'Archéologie, vice-président du Conseil de l'Université Paris-Sorbonne, il a puissamment contribué à réorganiser et à moderniser les études d'archéologie orientale en France. Son œuvre reste en suspens. On le regrettera d'autant plus vivement qu'il avait fait la preuve, notamment avec son ouvrage Les Civilisations de l'Orient Ancien, paru en 1969, d'une rare capacité de synthèse et d'un sens profond de l'histoire.
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Citations et extraits (1)
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Calendrier - Le calendrier d'abord exclusivement fondé sur les lunaisons (12 mois de 29 1/2 ou 30 jours), fut corrigé de façon à faire coïncider l'année lunaire avec l'année solaire de 365-366 jours. Un mois supplémentaire fut intercalé tous les six ans et parfois un second mois supplémentaire devait être encore ajouté. C'est l'astronome grec Méton (Ve siècle) qui le premier établit l'équation : 235 mois lunaires (ou 19 années plus 7 mois) = 19 années solaires. L'année lunaire commençait au printemps, ou à des dates variables suivant les cités : à Babylone, les fêtes du Nouvel An débutaient le 1er du mois de Nisan (mars-avril).
1177 - [p. 525]
1177 - [p. 525]
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