Merci babeblio
voici mon avis pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique de Babelio
Le soleil, la méditerranée , un titre très prometteur pour moi la méditerranéenne dans l’âme que je suis
C'est ma vie , des cotes Algéroises aux provençales, en passant par l' Andalousie (ma terre d'origine) qu'elle a bercé de flux et de reflux , Ma belle bleue.
Et oui je suis l'indigène du livre et non pas la touriste assoiffée de soleil
Cette mer qui me manque dès que je m'en éloigne trop, cette eau bleue baignée de soleil ,je l'aime de la Venise Provençale à Malaga en passant par mille petits ports de ces cotes.
Mer estivale oh oui pour moi elle l'est et mérite sa réputation , voyons si j'en en apprend plus sur elle.
C'est un peu ce que j’espérais trouver
Que dire donc de cette réflexion anthropologique qui tend à démontrer que la méditerranée suite à une évolution des mœurs à partir du XXe siècle devient une méditerranée estivale alors quelle fut auparavant une destination purement hivernale.
je m'y ennuie dès l'avant propos précédent le prologue
Houlà çà promet !
L'auteur nous y explique sa démarche
( un avant propos Et un prologue pour l'expliquer ?
Une démonstration qui démarre en comparant Ma belle bleue a une femme captive
pff captive ma Méditerranée ?
et pourquoi et quand devient elle au fil des ans la belle bleue, la grande bleue , la cote d' Azur
Il me décortique tout "l'oiseau "dans une cascade lyrique néanmoins poétique mais terriblement ennuyeuse et désolante quand il nous jette en pleine face les associations morbide du bleu.
Sans compter tous ces petits chiffres qui plombent le texte et nous renvoie en fin de livre à 14 pages de références.(oui oui j'ai compté)
Pourtant je suis une adepte des infos complémentaires et j'aime beaucoup souligner aller chercher par la suite mais là c'est trop ! parfois toutes les 3 lignes ! le tout dans un texte dru et concentré, des phrases parfois si longues que j'en perd le fil!
Bon je m'obstine, le délai imposé pour rendre la chronique n'arrange rien à l'affaire,
J-28, J-25...
çà me stresse et gâche mon plaisir de lecture à mon rythme, j’aurais envie de l'abandonner et y revenir ... je sais pas moi quand je serais mieux disposée dans...
Allez respire, prépare toi à la vague, imprègne toi des sonorités chantantes du vocabulaire
Et oui force est de reconnaitre que pour une étude anthropologique,elle est néanmoins poétique.
Mais là non plus le style n'aide pas, j’attends la vague trop longue à venir, je m'y prépare et je m'essouffle, j'ai pas encore compris, allez recommence
Tu vas y arriver, de toute façon çà tourne en boucle, de page en page c'est abordé différemment mais c'est juste une redite , du remplissage de pages d'un lyrisme épuisant , cette étude de cette mer libertine qui incite à l'hédonisme
(combien de fois t'as pas compté vilaine!)
Enfin n'apprécies tu pas toutes ces références , de tous ces poètes qui de Shelley à Lamartine , en passant par Flaubert (et ce pour ne citer que ceux là), marquent l' histoire de cette Mer intérieure avec leurs vibrantes homélies.
Certes.Mais toutes ces métaphores et comparaisons répétitives me fatiguent, on n'avance que pas à pas dans cette étude et pour moi trop de digressions pour expliquer l'engouement estival.
Puis à mi livre,moins de métaphores et un abord plus concret avec les modes culturels et là je commence enfin à accrocher
Ouf ! misère je commençais à désespérer
On y est, mission accomplie, la démonstration est concluante et intéressante
dans un style trop redondant, trop métaphorique à mon gout .
J'ai trouvé le cheminement trop long, et les quelques références avec des affiches , photos en noir et blanc qui auraient pu égayer insuffisantes.
Bref un livre qui ne me semble pas accessible à tous , enfin moi je l'avoue j'ai galéré
Ma note : ♥ ♥ pour le coté instructif
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