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Critiques de Jean-Didier Urbain (14)
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Un tour de France en affiches

A partir d'un choix d'affiches signées de grands illustrateurs de l'époque (Alfons Mucha, F Hugo d'Alesi, Géo Dorival) et de photographies anciennes de vacances, Jean-Didier Urbain nous propose une promenade touristique en France avant l'invention des congés payés.



On découvre au passage :

-l'existence dans les trains de la 3ème classe

-comment le tourisme est né puis le passage du tourisme aux tourismes

- l'existence du train des maris (baptisé train des cocus par les mauvaises langues) permettant aux maris de rejoindre leur femme au Tréport en 3h depuis Paris le samedi en fin d'après midi

- la révolution ferrovière

-les pratiques culturelles sur la plage





Stations de ski, châteaux, villes thermales, stations balnéaires, ce beau livre illustre la richesse des régions de France et leur diversité.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le voyage était presque parfait : Essai sur l..

J'avais lu Le voyage était presque parfait : Essai sur les voyages ratés à sa sortie en livre de poche en fin 2017. A défaut de pouvoir voyager en 2020, j'ai pris plaisir à me replonger dans ce livre en 2021. Loin de Voyage en terre inconnue, l'anthropologue Jean-Didier Urbain scrute nos mécontemporains qui ont inscrit le droit au voyage comme un acquis et veulent avoir quelque chose à raconter à leur retour pour prouver qu'ils sont des (grands ?) voyageurs et non de simples touristes. A défaut d'écrire des livres pour raconter comment ils ont mangé des pâtes au tabasco au fond de la Sibérie, Jean-Didier Urbain puise dans les témoignages et les plaintes de voyageurs sur le retour pour établir un catalogue des mésaventures plus souvent drôles que tragiques.

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Au soleil : Naissance de la Méditerranée estivale

La Méditerranée comme personnage de cet essai.



Jean- Didier Urbain, ethnologue, bouscule les idées reçues.







Non! la Méditerranée n'a pas toujours été la "Grande bleue", elle a gagné ce surnom en 1868, en 1887, fut inventée la Côte d'Azur. La couleur bleue n'a pas toujours été celle de la mer, plutôt verte, selon Monet, ou grise. Urbain raconte un siècle de l'histoire du tourisme en Méditerranée: des voyages romantiques au tourisme de masse et au Club Méditerranée, de1868 à 1968 " sous les pavés la plage".





Maniant le paradoxe, il affirme que la plage n'a pas toujours été à la mer, plutôt en rivière, que le tourisme estival en Méditerranée n'allait pas du tout de soi, que l'ombre était privilégiée au soleil et que les 3 S n'ont pas toujours été Sea, Sex and Sun encore moins Sea Sand and Sun mais plutôt Santé Sexe et Saint-Sépulcre.





Il conte la saga de la Dame Bleue, au triple visage : La fille, la mère et la Grand mère, l'Orient, l'Azur et l'Hellénie, ou la Putain, l'Infirmière et la Maman triple identité figurant les 3 aspects du voyage en Méditerranée : l'Orient mystérieux des harems et des maisons closes, des bordels orientaux et du sexe libéré, l'Azur des hivers tempérés où on tentait de recouvrer la santé, l'Hellénie symbolisant les ruines antiques visitées lors du Grand tour ou les pèlerinages organisés par Thomas Cook, l'inventeur du tourisme .





Tourisme et villegiature, cet essai met en scène les différents acteurs de la migration saisonnière. A la Belle Epoque, riches Anglais ou Princes russes fuyaient les rigueurs de l'hiver au nord. De riches navigateurs snobaient les rivages et se contentant d'admirer de loin les côtes des îles sans s'y attarder, tandis que d'autres s'encanaillaient dans les bordels d'Alger, du Caire et de Constantinople. Vinrent ensuite les naturistes aux îles d'Hyères, et enfin le Club Méditerranée, mais Urbain, n'étant pas à un paradoxe près, le qualifie de polynésien.



J'ai lu avec grand plaisir cet essai,. j'ai surtout aimé les références aux peintres - Matisse, Derain et tant d'autres, et aux écrivains, de Flaubert, Théophile Gauthier, Pierre Loti ..... J' ai appris que le premier bain de soleil de la littérature se trouve dans l'Immoraliste de Gide, de lire les poèmes naïfs glorifiant la côte d'Azur. Les analyses des affiches m'on aussi amusée. Bien sûr, il y a quelques longueurs parce J-D Urbain enfonce le clou dans ses démonstrations, cite ses sources, comme dans tout livre sérieux.












Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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L'Idiot du voyage : Histoires de touristes

Lu il y a longtemps, j'en garde l'excellent souvenir et la bonne conscience d'être une touriste alors que tant de prétentieux s'intitulent voyageurs!
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Au soleil : Naissance de la Méditerranée estivale

Ce nouvel opus de l'anthropologue Jean-Didier Urbain, spécialiste du tourisme, invite moins à la détente qu'à la réflexion. [...] Un essai costaud, parfois redondant, mais très inspiré [...].


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Le voyage était presque parfait : Essai sur l..

En ces temps de confinement, on pourrait croire que lire les malheurs des autres rend la contrariété de ne pas pouvoir voyager moins pénible. Cet ouvrage a le mérite d’initier une introspection sur notre façon de voyager et sur la manière de faire face au « grain de sable ». Avec l’auteur, on s’interroge sur les motifs de l’échec, mais aussi sur le pourquoi de l’addiction du bourlingueur. Jean-Didier Urbain identifie les causes du ratage et nous donne même quelques pistes pour être certain de rater son voyage. Il ne s’agit pas d’un recueil de voyages catastrophes, même si les exemples de péripéties rencontrées par les vacanciers sont nombreux. À prendre connaissance des situations par lesquelles les malchanceux sont passés, on ne peut que se féliciter de s’en tirer à bon compte la plupart du temps.
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Au soleil : Naissance de la Méditerranée estivale

Des excuses... je dois des excuses à Babelio, à Jean-Didier Urbain et aux lecteurs de Luocine...



J ai reçu ce livre dans le cadre de « masse critique » et cela vaut dire que j'ai coché la case disant que je voulais bien en faire une critique mais voilà:



Je n'ai pas le souvenir d'avoir coché cette case.



Si je l'ai fait c'est par erreur , et j'en suis fort capable.



Babelio, s'est peut être trompé de cases?







Bref cet essai ne correspondait à aucune de mes attentes de lectrice , mais pouvait tout à fait me plaire car j'adore les surprises. Manque de chance, je m'y ennuie à mourir depuis 15 jours.



J'ai relu le début 10 fois , j'ai fait le test de la page 50.

Vous connaissez? Toujours lire 50 pages avant de se faire une idée sur un livre.



Rien toujours rien .



J'ai lu la conclusion …



Rien



Je l'ai ouvert au milieu



Rien!



Cet essai m'accroche pas du tout , je n'ai en réalité pas envie d'apprendre pourquoi en un siècle on est passé de la culture de l'ombre à celle du soleil.

Mais je ne veux pas parler de ce livre que je n'arrive pas à lire , ce ne serait pas juste pour cet auteur ni pour Babelio qui offre aux blogs la chance de découvrir des livres très variés.

Je n'en tire qu'une leçon , je ferai très attention à la prochaine édition de « masse critique ».

Je peux cependant affirmer que Jean Didier Urbain ne m'a redonné le goût de la lecture un peu flageolant ces derniers temps.

Pour les bains de mer ça va mieux grâce au soleil, justement , qui réchauffe en ce moment les côtes bretonnes.
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L'Idiot du voyage : Histoires de touristes

Livre redondant qui a mal vieilli.
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L'Idiot du voyage : Histoires de touristes

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L'envie du monde

Ouvrage particulièrement maitrisé sur les raisons qui nous poussent au voyage d'agrément. Au départ de tropismes qui semblent hétérogènes, l'auteur parvient à construire un schéma solide du moteur de nos envies. L'écriture est précise, les analyses remarquables tordent le cou à de nombreux lieux communs. Le touriste, cet idiot du voyage, s'en trouve réhabilité aux prix assez critique d'une industrie du voyage sourde et aveugle aux motifs qui l'anime. L'écriture est dense, les thèmes très développés et les références nombreuses, cela rend l'ouvrage passionnant mais plutôt adapté à l'étude du sujet qu'à la reverie du voyage.



Tout le monde se retrouvera dans le voyage d'agrément et l'opacité des motifs qui nous mettent en mouvement. A titre personnel, ayant tout lâché dans ma vingtaine pour un voyage de 2 années ininterrompu en Asie, et n'ayant jamais arrêté ensuite, le sujet s'imposait. Je n'ai pas été déçu, ce livre m'a aidé à comprendre le virus du voyage qui s'installe et ne se guérit jamais.
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Secrets de voyage : Menteurs, imposteurs et..

Il m'a fallu me forcer un peu pour aller jusqu'au bout de cet ouvrage quasi exhaustif sur le concept même du Voyage. Et pourtant, Jean-Didier urbain, sociologue ethnologue anthropologue français s'est spécialisé dans le thème du Tourisme et à publié plusieurs essais sur le sujet.

Bien que j'aie trouvé qu'on tourne un peu en rond à certains moments, cela m'a ouvert sur pas mal de réflexions sur ma façon d'entrevoir l'exploration du monde.

D'abord utilitaire le voyage est depuis peu d'agrément, tous les recoins du monde ont été explorés et "le monde se rince de plus en plus de son exotisme". On assiste aujourd'hui à un antagonisme entre voyageurs et vacanciers. Les premiers dénigrent les séjours de masse en se sentant uniques et les seconds aiment ce confort de se laisser guider pour aller prendre en photo ce qu'il faut absolument voir pour ne pas rater ses vacances.

Autrefois ostentatoires les expéditions sont désormais cachées, on tente d'échapper au quotidien en se créant ses propres fictions toujours délibérément ou pas inspirées de nos idoles.

De Robinson Crusoé et son fantasme des lieux encore vierges et dépeuplés jusqu'à la Route de Kerouac en passant par toute une déclinaison de grands voyageurs, on est toujours malgré nous en train de reproduire les parcours de nos pères. Au passage on fait le plein de références littéraires de Cervantès à nos jours. Sorti en 1997, remanié en 2003, on est aujourd'hui encore plus loin dans le culte des vacances all inclusive où tout aléa est proscrit.

Pas besoin d'aller à l'autre bout du monde pour se dépayser, à nous de nous forger notre propre sentiment d'être ailleurs.

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L'Idiot du voyage : Histoires de touristes

La réhabilitation du tourisme de masse...
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Au soleil : Naissance de la Méditerranée estivale

Merci babeblio

voici mon avis pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique de Babelio

Le soleil, la méditerranée , un titre très prometteur pour moi la méditerranéenne dans l’âme que je suis

C'est ma vie , des cotes Algéroises aux provençales, en passant par l' Andalousie (ma terre d'origine) qu'elle a bercé de flux et de reflux , Ma belle bleue.

Et oui je suis l'indigène du livre et non pas la touriste assoiffée de soleil

Cette mer qui me manque dès que je m'en éloigne trop, cette eau bleue baignée de soleil ,je l'aime de la Venise Provençale à Malaga en passant par mille petits ports de ces cotes.

Mer estivale oh oui pour moi elle l'est et mérite sa réputation , voyons si j'en en apprend plus sur elle.

C'est un peu ce que j’espérais trouver

Que dire donc de cette réflexion anthropologique qui tend à démontrer que la méditerranée suite à une évolution des mœurs à partir du XXe siècle devient une méditerranée estivale alors quelle fut auparavant une destination purement hivernale.

je m'y ennuie dès l'avant propos précédent le prologue

Houlà çà promet !

L'auteur nous y explique sa démarche

( un avant propos Et un prologue pour l'expliquer ?

Une démonstration qui démarre en comparant Ma belle bleue a une femme captive

pff captive ma Méditerranée ?

et pourquoi et quand devient elle au fil des ans la belle bleue, la grande bleue , la cote d' Azur

Il me décortique tout "l'oiseau "dans une cascade lyrique néanmoins poétique mais terriblement ennuyeuse et désolante quand il nous jette en pleine face les associations morbide du bleu.

Sans compter tous ces petits chiffres qui plombent le texte et nous renvoie en fin de livre à 14 pages de références.(oui oui j'ai compté)

Pourtant je suis une adepte des infos complémentaires et j'aime beaucoup souligner aller chercher par la suite mais là c'est trop ! parfois toutes les 3 lignes ! le tout dans un texte dru et concentré, des phrases parfois si longues que j'en perd le fil!

Bon je m'obstine, le délai imposé pour rendre la chronique n'arrange rien à l'affaire,

J-28, J-25...

çà me stresse et gâche mon plaisir de lecture à mon rythme, j’aurais envie de l'abandonner et y revenir ... je sais pas moi quand je serais mieux disposée dans...

Allez respire, prépare toi à la vague, imprègne toi des sonorités chantantes du vocabulaire

Et oui force est de reconnaitre que pour une étude anthropologique,elle est néanmoins poétique.

Mais là non plus le style n'aide pas, j’attends la vague trop longue à venir, je m'y prépare et je m'essouffle, j'ai pas encore compris, allez recommence

Tu vas y arriver, de toute façon çà tourne en boucle, de page en page c'est abordé différemment mais c'est juste une redite , du remplissage de pages d'un lyrisme épuisant , cette étude de cette mer libertine qui incite à l'hédonisme

(combien de fois t'as pas compté vilaine!)

Enfin n'apprécies tu pas toutes ces références , de tous ces poètes qui de Shelley à Lamartine , en passant par Flaubert (et ce pour ne citer que ceux là), marquent l' histoire de cette Mer intérieure avec leurs vibrantes homélies.

Certes.Mais toutes ces métaphores et comparaisons répétitives me fatiguent, on n'avance que pas à pas dans cette étude et pour moi trop de digressions pour expliquer l'engouement estival.

Puis à mi livre,moins de métaphores et un abord plus concret avec les modes culturels et là je commence enfin à accrocher

Ouf ! misère je commençais à désespérer

On y est, mission accomplie, la démonstration est concluante et intéressante

dans un style trop redondant, trop métaphorique à mon gout .

J'ai trouvé le cheminement trop long, et les quelques références avec des affiches , photos en noir et blanc qui auraient pu égayer insuffisantes.

Bref un livre qui ne me semble pas accessible à tous , enfin moi je l'avoue j'ai galéré

Ma note : ♥ ♥ pour le coté instructif




Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Ethnologue, mais pas trop

C'est un livre que je pensais chroniquer avant de me retrouver avec une main en rade il y a quelques mois… Je l'ai relu en vacances et j'apprécie particulièrement la philosophie qui s'en dégage : Ethnologue du quotidien, c'est (en gros) découvrir son voisin de palier…!



Lire la suite ici :

http://www.urbanbike.com/index.php/site/ethnologue-mais-pas-trop/

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