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Citation de AuroraeLibri


Ce salon de verdure éphémère accueillait beaucoup d’habitués des lundis de Mme Geoffrin et des mercredis de Mme Doublet : peintres, philosophes, poètes, que les courtisans emperruqués regardaient comme des bêtes curieuses lorsqu’ils les croisaient dans les allées du parc.
Des femmes de bonne ou de petite noblesse, riches toujours, savantes ou du moins régulièrement instruites, lectrices de tout ce qui s’imprimait en France et en Suisse, apportaient à la compagnie la nuance délicate de leurs robes légères, qui, disait-on chez dame Benoît, la couturière de la rue Saint-Honoré, pesaient à peine douze onces. Satins jaunes rayés de rose ou parsemés de petites fleurs printanières côtoyaient des mousselines brodées.

Chapitre 1
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