Jean Eroukhmanoff

Dans un premier temps je remercie Babelio ainsi que les éditions l’Harmattan pour l’envoie de ce roman.

Dans un second je vous en donne ma critique :)

J’ai peiné à entrer dans l’histoire, pour ma défense les thrillers politiques n’ont jamais été mes préférés... j’ai trouvé la lecture compliqué parfois.

Cependant l’intrigue était intéressante alors j’ai plongé dans l’eau noire. Vice, scandale, perversion et corruption sont les principaux ingrédients de ce livre, de la France à la Chine en passant par l’Ouzbékistan une chose est sûr on voyage. Le commissaire et la journaliste sont des personnages intéressants mais je n’ai pas réussi à m’attacher à d’autres protagonistes. J’ai trouvé que certains moments manquais de cohérence et j’ai souvent perdu le fil.. néanmoins Ça tiens la route ! Donc à découvrir pour les amateurs de thrillers de ce genre :)

J'ai été attirée par une intrigue "locale": Deauville, Lisieux, Caen... la quatrième de couverture promettait de voyager en Asie: parfait. Un polar, très bien; politique, pourquoi pas. Il est question de dénoncer les pratiques de corruption que l'auteur a croisé: c'est fort louable. Par ailleurs l'auteur semble renseigné sur le Viet-Nam. Ce roman pourra plaire. Personnellement je n'ai pas eu les clés pour entrer dedans. Henri Planchon, le maire, est antipathique à souhait et les personnages qui gravitent autour de lui, quand ils n'appartiennent pas au cercle corrompu, ne retiennent pas l'attention. Je me vois une bien piètre lectrice car je n'ai pas terminé cette lecture. La date échue de la masse critique étant arrivée, je livre donc mon sentiment déçu. Cela n'augure en rien l'avis d'autres lecteurs que je laisse apprécier et noter ce roman. Merci à Babelio et l'éditeur pour cet envoi.

Avec ce roman, c'est un plongeon dans un univers littéraire que je ne connaissais pas que j'ai fait : le thriller policier.

J'avoue m'être sentie un peu perdue dans la multiplicité des thèmes abordés (pouvoir, drogue, prostitution, médecine, journalisme...) autant que dans la grande quantité de personnages. "Un plongeon dans l'eau noire" ne fait pas partie de ces romans qu'on lit pour se détendre ou se divertir. Dans ces pages, on traite de sujets sérieux, voire complexes, qui nous obligent à prendre le temps, à prendre du recul, mais aussi a s'interroger sur la réalité de notre monde politique.

Dérives, mensonges, corruption, conflits d'intérêt, tout le monde se trouve sali d'une façon ou d'une autre, sauf peut-être Annah, héroïne un peu trop "propre" à mon goût. Je regrette aussi certaines longueurs, qui contrastent fortement avec d'autres passages très denses et obscurs.

On note cela dit une vraie connaissance de l'auteur des univers dans lesquels il nous transporte, que ce soit géographique ou intellectuel.

Bien qu'étant une lectrice assidue, je n'ai pas trouvé ce roman accessible, mais j'ai pris plaisir à découvrir un genre qui m'était totalement inconnu.

Je tiens également à souligner la qualité de la plume de Jean Eroukhmanoff, notamment a travers des métaphores aussi poétiques que recherchées, de nombreuses références artistiques et des descriptions très justes et imagées. Tout cela vient donner un peu de rondeur à l'atmosphère sèche et acérée dans laquelle il fait le choix de nous transporter.

Avec intelligence et finesse, l'auteur casse l'image (trop) lisse du monde politique qu'on nous donne à voir, en plus de nous ouvrir les yeux sur la complexité de celui-ci.