Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le
16/06/1930
Mort(e) à : Bordeaux , le
11/05/1982
Biographie :
Jean Forton est un écrivain français.
Fils d’un père chirurgien, à seize ans, Jean Forton, qui a contracté une pleurésie, interrompt ses études pour aller se soigner dans le Valais suisse et prend conscience de sa vocation littéraire.
Revenu à Bordeaux, il envisage des études de cinéma, puis de libraire et, en 1950, il fonde une revue culturelle, La Boite à clous, avec son ami Michel Parisot. Il y écrit aussi bien des articles sur la littérature que sur le cinéma et la musique, ses deux autres passions.
L’année suivante, Seghers édite une longue nouvelle de Forton, Le Terrain vague. Sur le plan privé, l’année 1951 marque aussi un tournant pour le jeune romancier, puisqu’il épouse Janine Franza, avec qui il aura deux enfants, et ouvre la librairie Montaigne, qui se spécialisera assez vite dans les ouvrages techniques de droit.
En 1954, Forton est accepté par Gallimard pour son premier roman, La Fuite, dont l’action se situe à Bayonne. Six autres romans suivent au rythme d’un par an en moyenne, tous publiés chez Gallimard : L'Herbe haute, en 1955, roman paysan qui prend pour cadre la campagne pyrénéenne, L'Oncle Léon, en 1956, qui met en scène un vaincu de la vie dont le seul don est de prédire l’issue des matches de boxe, La Cendre aux yeux, en 1957, considéré comme son chef-d’œuvre, où l'on voit un Don Juan sans envergure séduire une toute jeune fille, et qui obtiendra le prix Fénéon en 1959, Cantemerle, roman pour enfants, également en 1957, Le Grand Mal en 1959, qui traite l’un des sujets de prédilection de Forton : l’ambiguïté de l’enfance et de l’adolescence, et L'Épingle du jeu, en 1960, qui marque l’apogée de sa carrière et le début de sa chute. Car ce roman, qui dénonce les méthodes sadiques d’un collège jésuite sous l’Occupation à Bordeaux, déchaîne une violente polémique dans le milieu littéraire. Victime d’une véritable cabale de dévots, Forton voit le Goncourt lui échapper de très peu.
Six ans de silence précèdent la parution, toujours chez Gallimard, du dernier roman publié du vivant de l’auteur : Les Sables mouvants, en 1966. Forton se verra ensuite refuser le manuscrit de L’Enfant roi par son éditeur de toujours.
Il meurt en 1982 d’un cancer du poumon, sans avoir publié d’autres œuvres que des nouvelles dans la presse locale. Il a fallu attendre 1995 pour que Le Dilettante le fasse redécouvrir au public en publiant L’Enfant roi, resté inédit, et en rééditant Les Sables mouvants en 1997.
+ Voir plusSource : Wikipédia
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