Jean-François Bazin

Jean-François Bazin, ancien président du Conseil régional de Bourgogne nous offre une biographie savoureuse et haute en couleur du chanoine Kir, un homme truculent, drolatique, exaspérant, horripilant parfois, mégalo à outrance , qui fut maire de Dijon pendant vingt-trois ans (5 mandats ) et député de la Côte d'Or, un "grand" résistant aussi. (le plus grand selon lui !) Le chanoine adorait recevoir. En faisant servir lors des réceptions officielles organisées à l'hôtel de ville ( notamment dans les cuisines de l'ancien palais ducal) l'aligoté, cépage bourguignon par excellence, associé au cassis (cultivé en belle quantité, à cette époque, dans les plaines de la Saône) il promut ainsi deux excellents produits du terroir et son nom passa à la postérité : un kir = deux tiers de vin blanc sec, un tiers de crème de cassis, de Dijon évidemment.



J'ai été ravie de trouver ce petit livre consacré à un personnage que j'ai effectivement connu quand j'habitais Dijon. Les nombreuses frasques de cet abbé-maire en soutane, silhouette familière cocasse, inoubliable, toujours par monts et par vaux, faisaient tantôt rire les Dijonnais, (quand il s'installait rue de la Liberté, l'artère centrale et qu'il remplaçait l'agent dédié à la circulation, cela se terminait, inévitablement en pagaille monstre, car tous, automobilistes, piétons s'attardaient pour voir l'abbé gesticuler ...) tantôt ils étaient profondément irrités par ses propos provocants, ses réparties mordantes, piquantes comme la moutarde (de Dijon, évidemment !)ses prises de position ("ah ! ils m'ont élu. Et bien ! je vais les emmerder jusqu'au bout !"), mais c'est un édile qu'ils n'oublieront pas , grâce à lui, à sa persévérance, à son utopie enfin concrétisée , le lac artificiel, inauguré en 1964, (et qui faillit l'engloutir quand un barrage céda) qui porte son nom, reste leur promenade préférée.

"Comtois rends-toi ! Nenni ma foi..." Voici une devise que n'aurait pas reniée Ulysse alias Samuel, le personnage principal du maître de la lumière de Jean-François Bazin ! En effet, le jeune homme, au pays de la Pipe (la ville de Saint-Claude, dans le Jura), fils d'un artisan de renom dans ce domaine qui fait la renommée de cette petite contrée, a décidé de vouer sa vie à une pierre d'exception : le diamant ! Nous allons le suivre, de son apprentissage à son départ pour Londres, où il va savoir se faire une place dans ce milieu très fermé des diamantaires et contribuer au renom de sa ville et de son Jura, qu'il affectionne particulièrement.



Assez partagée sur ce livre. Mais, je ne voudrais pas que mon opinion vous dissuade de l'ouvrir. A vrai dire, j'ai appris énormément sur le diamant, sa taille et ses spécificités (nombre de facettes, couleurs et modèles...). Mais, tout cet apport technique, même s'il est explicité sans lourdeur aucune, nous perd un peu quelque fois. L'histoire de Samuel n'est pas inintéressante, mais j'aurai aimé un récit plus fluide, moins attaché à l'industrie artisanale du diamant, et plus vivant dans ses développements. Jean-François Bazin nous conte les événements au lieu de les faire vivre simplement devant nos yeux ! Un peu plus de dialogues, de spontanéité et moins de narration et le résultat m'aurait séduit sans réserve.



"Nous voilà bien, comme on dit chez nous !"
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Ce roman est très bien documenté sur les us et coutumes de la fin du 19ème siècle (mariage, service militaire, Exposition Universelle de Paris) et sur les techniques de vendange, mais malheureusement l'auteur utilise parfois un vocabulaire trop pointu pour le lecteur, en tout cas pour moi.

Ce vocabulaire pointu ou issu du patois aurait mérité un lexique ou des notes de bas de page, ce qui aurait permis au lecteur d'apprendre davantage. Sans ça, mon intérêt pour l'ouvrage aurait été plus régulier et moins en dents de scie selon les chapitres.

Par contre, les parties se déroulant à Prague et en Californie sont expliquées en termes simples et sont donc plus intéressantes.

En effet, c'est l'originalité principale de ce roman de nous emmener non seulement en France mais aussi à Prague et en Californie.

Un roman du terroir qui nous instruit sur l'histoire avec un grand H, que demander de mieux ?

Ce petit volume, de présentation soignée, est édité par Ouest-France. Il donne un panorama des principaux sites touristiques de la Bourgogne, avec commentaires et photos. C'est une très bonne présentation à destination du grand public. Son prix est modique, ce qui ne gâche rien. La Bourgogne est une province, extraordinairement riche sur les plans aussi bien culturel et qu'historique. J'ai eu le plaisir de la (re) visiter. Ce petit livre est donc pour moi un rappel d'agréables souvenirs.

Ce livre est très technique et je n'ai pas accroché avec le sujet, je l'ai abandonné....A réserver plutôt entre gens du milieu passionnés par l'élevage du vin en fûts de chêne, étudiants en oenologie...L'auteur nous perd dans des notions, des énumérations d'outils et des détails arides et, même si on apprend beaucoup sur la gestion des forêts, on sent plus un style journalistique qu' un roman de terroir où il fait bon vivre parmi les personnages du cru. J'avais pourtant apprécié " le vin de Bonne espérance" mais là je décroche.

Un livre bien illustré et bien documenté sur le TGV Atlantique.

Très bien écrit et accessible même aux non initiés, l'ouvrage nous emmène sur le chantier de la ligne à grande vitesse et dans les bureaux d'études ou naît le futur TGV gris et bleu.

Voici une biographie d'un personnage emblématique dont on a souvent entendu parler, surtout à cause de la boisson qui porte son nom, mais dont on ne connaît rien... du moins pas les personnes de ma génération.

Mais quel personnage! Une personnalité parfois attachante mais bien souvent troublante par son inconstance et sa volonté de se mettre toujours en avant. Cet ouvrage nous fait parcourir une époque, surtout la première partie du XXe siècle qui semble si lointain par les anecdotes relatées et pourtant si proche.

Bref, on ne perd pas son temps avec cette page d'histoire de France.

Sans aller dans le détail, ce livre est intéressant et nous donne les grandes lignes de l'histoire de cette ville qui m'a vu naître.

J'ai été déçue par ce livre, car j'en attendais trop.

Ayant des aïeux " flotteurs ", c'est ce côté surtout qui m'intéressait.

Or, dans ce livre, au demeurant fort bien écrit, la politique est plus présente que la vie quotidienne des " flotteurs ".

Dijonnais d'origine, j'ai pu par le biais de ce livre découvrir un autre Dijon. Des bâtiments que l'on croise sans savoir leur histoire. Maintenant, il faut se balader avec le livre en main.

Seul reproche, la description faite de Charles le Téméraire...arghh!

Très intéressant et instructif. J'aurais aimé trouver en parallèle l'histoire du vin, ou tout du moins les débuts, des autres régions productrices.

Un excellent petit livre d'Histoire de la Bourgogne par le prisme du vin. Plus on avance dans l'ouvrage, plus les noms et les dates nous pleuvent dessus, ce qui peut être déroutant pour les néophytes. Une carte précise de la région avec les noms de domaines eût été utile.

Disons que les deux premiers tiers du livre sont passionnants et que dans le reste on y apprend tout de même pas mal de choses.

L'auteur a écrit aussi des romans; je vais me pencher dessus parce qu'il avait une vraie plume, ce cher Jean-François Bazin.

Voila qui nous apprend l'histoire par le travail des hommes, des moines en particulier, qui, à force de leurs bras ont su sublimer un terroir et en faire un rubis: le vin.

La biographie de Jean-François Bazin nous brosse le portrait d’un prêtre engagé et zélé qui applique jusqu’à la Deuxième guerre mondiale les ordres de Rome et de l’Église française. C’est un conservateur convaincu qui porte la contradiction à la gauche mais se méfie de l’Action française. La guerre l’a profondément bouleversé, et s’il reste l’élu de la droite locale, son assise est suffisamment forte pour nouer un pacte d’amitié avec Stalingrad au sein de la Fédération mondiale des villes jumelées sous influence communiste. On aurait aimé en savoir davantage sur ses rapports avec la résistance locale pendant la guerre.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..

un livre qui m'a été très difficile de lire. Je vous avoue que je n'ai pas grand chose compris dans cette famille.

Jérémy et Pauline : ils ont un fils Alexandre

Laure est célibataire...

Max et Christine sont leurs parents.

Des vignes en Bourgogne = héritage de Max et Christine

va hériter un clos de son parrain en Bordelais.

Mais vous me direz les autres.

Les Rougier : eux c'est vendeur de vin mais leur fils va

reprendre une propriété en Nouvelle Zélande.

Mais il y a aussi Louis qui est un artiste et Gabriel qui vit à

Paris.

Et puis il y a la famille Marchand qui s'occupe des vignes de

Max. Je vous laisse découvrir ce livre et j'espère que vous vous y retrouverez plus que moi car je l'ai trouvé vraiment fouillis et c'est bien dommage car malgré tout c'est un bon cru.