![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
il faut être en colère, il faut être enragé, c'est indispensable, mais pas toujours, ni pour toujours.
|
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
il faut être en colère, il faut être enragé, c'est indispensable, mais pas toujours, ni pour toujours.
|
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
L’héritage le plus fort du père : son silence. C’est lui qui m’accompagne chaque jour de ma vie, sur lui que je marche, en lui que je lis. C’est une marque profonde : entre guillemets, des points de suspension.
|
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
Je suis pas assez fort pour une vie vide de toi. T’sais qu’on peut mourir du vide ? Du vide plein les bronches, du vide plein les veines, du vide plein la tête. C’est le vide qui va rester pour nous habiter quand tu vas partir.
|
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
Les odeurs sont archivées, la lumière hésitante dans l’épaisseur grise, tout se classe selon les degrés de la douleur tandis que la mémoire avale tout, gardera tout, crachera tout quand bon lui semblera, quand les nuits seront longues, quand les sueurs feront glisser le monde.
|
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
LA VOIX D’ALEXANDRE Pour pas pleurer, j’imagine une centaine d’oiseaux blancs s’envoler. |
![]() |
Nos échoueries de Jean-François Caron
Il m’aura fallu beaucoup de temps pour comprendre. Les plus belles histoires sont celles qu’on se raconte. Pas qu’on se mente mieux à soi-même qu’aux autres. L’homme n’existe vraiment que lorsqu’il s’invente.
|
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
Autour de moi, il n'y a plus que des personnages, dorénavant et pour toujours. Et on se raconte, sans cesse, la même histoire, mais en empruntant chaque fois des mots nouveaux. La mort de tout cela est impossible. Tant qu'est ouvert le livre. La mort n'existe pas. Je m'en retourne dans mon lit. C'est là que je resterai dorénavant. Mon coeur croche, la lumière hésitante, et ces voix, sans fin, qui racontent. Sans fin. Tant qu'on lira. |
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
– LE PÈRE Dans un livre, t’apprends rien d’autre qu’un livre. Les mots disent pas la moitié de ce que tu peux vivre. |
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
Il dit que, quand on met à terre un arbre déjà mort, on ne peut jamais être certain du côté où il ira tomber. Même avec les vivants, on ne sait jamais de quel bord le coeur fendra. Même avec les vivants. On peut mourir quand le coeur fend.
|
![]() |
De bois debout de Jean-François Caron
Même avec les vivants, on ne sait jamais de quel bord le coeur fendra.
|
Quel est le titre du premier roman canadien-français?