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3.74/5 (sur 48 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : La Pocatière , le 19/02/1978
Biographie :

Jean-François Caron est un écrivain québécois, romancier et poète.

Il est titulaire d'un MA en études et création littéraires de l'Université du Québec à Chicoutimi (2008).

En 2005, après une riche expérience en enseignement du français, il devient rédacteur en chef de Voir Saguenay/Alma, où il est journaliste culturel et chroniqueur pendant 5 ans.

Il agit alors comme rédacteur pigiste, collaborant régulièrement avec d’autres publications, dont Lettres québécoises, Vie des arts et Le Sabord. De plus, il rédige plusieurs livres d’artistes et catalogues d’exposition, dont certains sont publiés aux éditions d’art Sagamie. En 2010, il travaille comme responsable des communications et du développement des publics pour le théâtre La Rubrique.

Il s’est aujourd’hui isolé dans la forêt lanaudoise pour se consacrer à l’écriture.

Il est rédacteur en chef de "L'Unique", le journal de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.

En 2018, il est finaliste de trois prix dont le Prix littéraire France-Québec pour son roman "De bois debout" (2017).

Il réside à Sainte-Béatrix dans Lanaudière.

son site : https://jeanfrancoiscaron.wordpress.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/jeanfrancoiscaron.auteur/

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Source : wikipedia
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
il faut être en colère, il faut être enragé, c'est indispensable, mais pas toujours, ni pour toujours.
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L’héritage le plus fort du père : son silence. C’est lui qui m’accompagne chaque jour de ma vie, sur lui que je marche, en lui que je lis. C’est une marque profonde : entre guillemets, des points de suspension.
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Il se souvient. De toutes les fois où il a été touché. Des caresses intarissables de la mère, de celles plus rares mais tellement émouvantes du père. De celles, plus tard, chargées d'émoi, de Marie-Soleil.
Et, surtout, de la dernière caresse du monde. Celle, friable, de la main mourante de sa mère, à I'hôpital de Montmagny.
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Je suis pas assez fort pour une vie vide de toi. T’sais qu’on peut mourir du vide ? Du vide plein les bronches, du vide plein les veines, du vide plein la tête. C’est le vide qui va rester pour nous habiter quand tu vas partir.
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Il m’aura fallu beaucoup de temps pour comprendre. Les plus belles histoires sont celles qu’on se raconte. Pas qu’on se mente mieux à soi-même qu’aux autres. L’homme n’existe vraiment que lorsqu’il s’invente.
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Alexandre, que je m'appelle, et je suis le fils d'André. Il ne faut pas oublier mon nom, celui de mon père. Alexandre, c'est un peu comme si le père avait son nom dans le mien. Alexandre : André. Comme s'il était un peu de moi depuis le début de l'histoire. Et chaque fois qu'on m'appelle Alex, c'est comme si le père disparaissait une fois de plus. Un trou dans ma vie. Une béance dans la tête.
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Les odeurs sont archivées, la lumière hésitante dans l’épaisseur grise, tout se classe selon les degrés de la douleur tandis que la mémoire avale tout, gardera tout, crachera tout quand bon lui semblera, quand les nuits seront longues, quand les sueurs feront glisser le monde.
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LA VOIX D’ALEXANDRE
Pour pas pleurer, j’imagine une centaine d’oiseaux blancs s’envoler.
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Alexandre se met à pleurer en silence.
-LE PÈRE
Pleure. Tu pisseras moins.

- ALEXANDRE
Je pleure pas.

- LE PERE
Pleure, c'est correct. Mais souviens-toi que c'est ça qui est vrai.
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- LE PÈRE
T'auras jamais rien d'aussi vrai que c'que t'as quand tu travailles avec tes mains, comme quand tu viens couper pis fendre pis corder du bois avec moi. Y a rien de plus vrai que ce qui sent l'essence, la sueur pis la marde. Les livres, ils disent le contraire des fois, mais c'est juste parce qu'ls sentent rien. C'est de la propagande. C'est pour que tu commences un autre livre après. Juste pour ça. Les livres, ils se protègent entre eux autres. Plus que le vrai monde. Cest bin ça le pire.
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