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3.2/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Epinal , le 21/03/1816
Mort(e) le : 13/05/1888
Biographie :

Jean-François Cerquand est un érudit et écrivain français, auteur d'études historiques, mythologiques et ethnographiques.

Il se destine à l'enseignement. En 1853, il soutient une thèse de doctorat de lettres, intitulée "De l'hospitalité grecque aux temps héroïques". Finalement il opte pour l'administration. Il est successivement censeur à Saint-Étienne, puis inspecteur d'académie à Mâcon en 1862, à Perpignan en 1866, à Nice en 1868, à Amiens, à Pau en 1872, enfin à Avignon en 1876. Dans cette ville, il contribue à la réorganisation d'une société savante, l'Académie de Vaucluse dont il devient le premier président en 1882.

Jean-François Cerquand est également membre de la Société scientifique et littéraire de Cannes ainsi que de l'association pour l'encouragement des études grecques en France.

Il séjourne peu de temps au même endroit, du fait de ses affectations professionnelles successives, mais il se passionne pour l'histoire des lieux et publie tout au long de sa carrière des études : sur le dieu Taranus, sur la mythologie grecque, sur les contes, légendes et traditions populaires.

Au titre de sa fonction d'inspecteur d'académie, alors qu'il est en poste à Pau, il charge les instituteurs de Soule et de Basse-Navarre de collecter les contes populaires basques, qu'il publie dans quatre livraisons du Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau, entre 1874 et 1883, et en tire un recueil considéré comme l'un des plus authentiques, "Légendes et récits populaires du Pays basque".

Plus tard, il publie une étude sur "L'imagerie et la littérature en Comtat-Venaissin (1600-1830)" (1883). Il prend sa retraite en 1878.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Dans ses rapports avec Persephone, le mythe des sirènes suit une double direction: légendaire d'un côté, mystique de l'autre. Les détails de la légende, quoique les poètes l'aient traitée avec une grande liberté, donnent jusqu'à un certain point la clé du rôle que les sirènes remplirent dans le culte mystérieux des grandes déesses.
C'est dans les champs d'Enna que le rapprochement a lieu. Pendant l'absence de Demeter, les sirènes sont placées près de sa fille pour la distraire " telae labor illi; sirènes requires". Mais un matin, leur surveillance a été mise en défaut, un ravisseur a emporté Perséphone. Comme Demeter, elles se mettent à sa recherche, désespérées, avides de vengeance. Afin de n'être arrêtées par aucun obstacle, elles obtiennent des dieux les ailes des oiseaux. Mais leur recherche est vaine, comme celle de Démeter. Comme elle, elles fuient le voisinage des dieux, elles vont, sur les confins du monde grec satisfaire leur ressentiment. C'est là que les prendra, dans l'ordre du récit, mais non dans l'ordre du temps, la légende homérique.
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Lorsque le culte de Perséphone fut transporté d'Eleusis en Sicile, il se trouva en présence du culte plus ancien des sirènes ; forcé de le respecter, il se l'associa. Il n'y avait à cette association aucune difficulté ; les sirènes, agents de mort, se rattachaient naturellement à la souveraine des lieux infernaux.
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Les trois fléaux [les roches errantes, Charybde, Scylla] sont homicides avec violence, quoiqu'ils procèdent chacun d'une manière propre. [...]Ils restent en quelque sorte inconscients, mécaniques, avec tous les caractères d'un naturalisme primitif.
Les Sirènes, au contraire, ont rapidement dépouillé ces caractères; elles ont une légende où se développe leur mythe: elles tuent par la volupté.
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Hééépa ! Maria Kirikitoun, Ene icenaz nehar orhoituco eztun. Herri huntaco andreric ederrena gaur enetaco dun. C'est-à-dire :
Hééépa ! Maria Kirikitoun, Personne ne retiendra mon nom. La plus belle dame du village sera cette nuit ma possession. page 27
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Hercule, Thésée et tous les héros probablement, offrent des exemples d'une semblable déchéance. Ils ont été des dieux avant d'être des héros.
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Cette divinité qui endort les flots, c'est la Sirène. C'est elle aussi qui fait le calme et apaise les vents.
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