Chez nous, c'est un peu comme si les gens étaient contenus, contenus, contenus toujours par la misère, par le quotidien écrasant de l'absence d'argent, par le spectacle affreux de leurs propres enfants qui s'étoilent par manque de soins et de nourriture, parfois d'eau potable. Alors, dans la fête, on explose comme un ballon trop gonflé parce qu'il y a tant à relâcher.