Faire un trajet de 40 kilomètres tassé dans la boîte d’un camion avec 50 personnes est une expérience particulière. Rouler dans des crevasses d’une profondeur insondable sur un bodaboda (petite motocyclette très commune en Afrique), sans casque, élève l’excitation d’un cran. Devoir pousser un matatu (minivan) avec le reste des passagers, les pieds dans 30 centimètres de boue, est irréel. Mais avoir la chance de courir au lever du soleil avec ces athlètes hors pair est sans aucun doute ce qu’il y a de plus intense.