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3.59/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bort-les-Orgues , le 11/07/1723
Mort(e) à : Habloville, Saint-Aubin-sur-Gaillon , le 31/12/1799
Biographie :

Jean-François Marmontel est un encyclopédiste, historien, conteur, romancier, grammairien et poète, dramaturge et philosophe.

De 1740 à 1741, il est employé comme précepteur par le marquis de Linars. Il s’installe à Toulouse en 1741, où il fait sa philosophie chez les Jésuites et devient répétiteur chez les Jésuites et les Bernardins.
Il remporte le prix pour l'idylle avec son poème l'Églogue en 1744, puis les trois prix de l’Académie des Jeux floraux et un prix à l'Académie de Montauban en 1745.

Le 5 février 1748, il donne sa première tragédie, Denys le tyran, pièce authentiquement originale et qui remporte un grand succès. Grâce à la protection de Mme de Pompadour, il obtient en 1753 une place de secrétaire des Bâtiments du Roi.

En 1760, l’Académie française distingue son Épître aux poètes sur les charmes de l’étude et, le 24 novembre 1763, elle l’élit au nombre de ses membres; il est reçu le 22 décembre suivant.

Lors de la visite du prince de Brunswick à l'Académie, en 1766, Marmontel donna une lecture de Bélisaire ; cet ouvrage fut condamné par l'archevêque de Paris en 1768, ce qui provoqua la colère et une polémique de Voltaire.

Marmontel fut élu secrétaire perpétuel — le dernier de l'ancienne Académie — le 27 novembre 1783, remplaçant d'Alembert ; il reçut La Harpe et prépara avec d'Alembert la 5e édition du Dictionnaire.

Pendant la Révolution Marmontel, qui lui fut hostile, se retira à Gaillon. Il fut historiographe de France (1772), professeur d'histoire au Lycée ; membre du Conseil des Anciens, il en fut exclu au 18 fructidor ; il fut membre du Caveau. Il fut nommé membre non résident de l'Institut le 13 février 1796.

Ses deux tragédies lyriques, Didon (1783) et Pénélope (1785), furent le point de départ de la querelle des piccinistes et des glückistes ; il fut le chef des premiers.

Il épouse le 13 octobre 1777 la nièce de son ami l'abbé Morellet, Marie-Adélaïde Leyrin de Montigny (1759-1812). Ensemble, ils ont cinq fils.

Il publie Les Incas (1778), roman qui stigmatise l’esclavage et remporte également un vif succès.

Ses principaux ouvrages sont : les Contes moraux, Bélisaire, les Incas, les Éléments de littérature. Il a publié de nombreux livrets d’opéras et surtout d’opéras-comiques, genre dans lequel il excellait.

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Source : Wikipédia
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Jean-François Marmontel
Nous passons tour à tour de la crainte à l'audace,
Et toujours incertains, et toujours curieux,
De nos perplexités nous fatiguons les dieux.
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La reine Elisabeth demandait à Cecill : "Que s'est-il passé au conseil ?" Quatre heures, madame, répondit le ministre.

Article "Finesse".
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Nous passons tour à tour de la crainte à l'audace,
Et toujours incertains, et toujours curieux,
De nos perplexités nous fatiguons les dieux.

(Les Héraclides, acte 1, sc. 2 (Sténélus), 1752)
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Tirer les hommes de la barbarie, c'est donc commencer par les rendre à la nature en corrigeant en eux toux les vices acquis, tous ces travers de l'esprit et de l'âme ; et à mesure qu l'un et l'autre se relèvent et se rectifient, le sentiment du vrai, du bien, du beau moral, enfin tous les rapports, soit d l'homme avec l'homme, soit de l'homme avec la nature se rétablissent par degrés.
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on traçait sur des cartes, de poste en poste, la route du Bonheur, le chemin de l'Amour : par exemple, on partait du port d'Indifférence, on s'embarquait sur le fleuve d'Espérance, on passait le détroit de la Rigueur, on s'arrêtait à Persévérance, d'où l'on découvrait l'île de Faveur, où faisait naufrage Innocence.
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Le mérite éminent des Grecs, et une gloire qui les distingue, est d'avoir été inventeurs et de n'avoir eu pour modèles et pour objets de comparaison que la nature et leurs propres ouvrages. Les Romains, au contraire, furent imitateurs. La Grèce leur transmit les arts : ce fut sa plus riche dépouille.
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Environné de toutes parts de modèles inimitables, chacun veut être original. Mais l'originalité doit être dans le génie et non pas dans le "goût". C'est l'idée, le sentiment, l'image, la pensée, qui doit distinguer l'écrivain ; c'est l'invention des traits de caractère, de mouvements de l'âme, de l'accent des passions, des moyens d'instruire et de plaire, de séduire et d'intéresser, de persuader et d'émouvoir ; c'est aussi l'invention du mot piquant, du mot sensible, du mot juste ans sa nuance, du mot rare et propre à la fois, du tour élégant et précis, de l'expression vive et saillante, souvent inattendue, mais toujours naturelle ; enfin, c'est l'invention du style, mais d'un style analogue au sujet que l'on traire, et dont le ton et la couleur répondent à l'objet que l'on peint.
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Combien de fois les juges ne pourraient-ils pas dire aux avocats ce que les Lacédémoniens disaient à un certain harangueur prolixe : "Nous avons oublié le commencement de ta harangue : ce qui est cause que, n'ayant pas compris le milieu, nous ne saurions répondre à la fin".
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Le premier des incas, fondateur de Cusco, avait institué en l'honneur du Soleil quatre fêtes qui répondaient aux quatre saisons de l'année ; mais elles rappelaient à l'homme des objets plus intéressants : la naissance, le mariage, la paternité et la mort.
La fête qu'on célébrait alors était celle de la naissance, et les cérémonies de cette fête consacraient l'autorité des lois, l'état des citoyens, l'ordre et la sûreté publique.
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L'empire du Mexique était détruit; celui du Pérou florissait encore; mais, en mourant, l'un de ses monarques l'avait partagé entre ses deux fils. Cusco avait son roi, Quito avait le sien. Le fier Huascar, roi de Cusco, avait été cruellement blessé d'un partage qui lui enlevait la plus belle de ses provinces, et ne voyait dans Ataliba qu'un usurpateur de ses droits.
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