Jean Galard

Quand il y a erreur de casting, il faut savoir le reconnaître : j'ai sélectionné, et reçu, ce livre dans le cadre d'une opération Masse critique de Babelio. J'aurais du m'abstenir : cet ouvrage n'était pas pour moi !



L'auteur, le philosophe, attaché culturel d'ambassades et directeur d'instituts français Jean Galard, y disserte sur la notion de prosaïsme. Après avoir introduit le sujet dans un Préambule, il compare divers substantifs, Platitude, Planéïté, Banalité, Prosaïsme et Trivialité. Il élargit ensuite le sujet : Contre-pente, Détails et instants quelconques, avant de conclure. Tout est rédigé, illustré, démontré avec beaucoup d'exemples et d'érudition.



Je dois confesser que j'ai trouvé cela fort ennuyeux... J'en conclus qu'il s'agit là sans doute d'un livre intéressant et utile pour quelques experts, mais certainement pas pour le grand public.



Je me suis cependant imposé de tenir mon engagement en lisant jusqu'à la dernière page... pour oublier à peu près tout très rapidement.



Une vraie erreur de casting, donc !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..

Tout d'abord je remercie Babelio pour cette lecture qui a accompagné ma première semaine de vacances, au calme et sans internet ! Parfait pour réfléchir sur la dimension prosaïque de notre quotidien !



L'auteur reprend le concept de prosaïsme en (re) définissant quelques termes clés qui occupent notre quotidien comme l'art : la platitude, la planéité, la banalité et la trivialité. Si l'auteur enfonce quelques portes déjà ouvertes, on ne peut qu'apprécier l'humour avec lequel il affirme cet 'abaissement' devenu norme.

Je tiens à remercier "les expressions nouvelles" et l'équipe de Babelio pour la découverte du livre " La Joconde est dans les escaliers", titre en référence à l'oeuvre de Robert Filliou.



Cet ouvrage très riche d'un point de vue philosophique.

Les réflexions liées à l'art et à son histoires et interprétations sont intéressantes car l'auteur retrace bien les pensées de l'époque. Ce livre, selon moi, pour être pleinement apprécié doit être lu par petites touches car certains passages sont parfois très denses et poussent à la réflexion.

Le Louvre est pour nous un lieu de passage obligé lorsque nous venons à Paris .Et il en fut de même à travers le temps pour des cohortes de visiteurs inconnus ou illustres et parmi eux des écrivains , de épistoliers , des essayistes. Jean Galard réunit en une conséquente anthologie un grand nombre de ces témoignages du rapport del'homme à l'art et de l'aspect sociologique que revêt la visite au musée ( A voir en complément le délicieux "Les Bidochons au musée" de Binet)

700 chefs-d'oeuvres du musée le plus visité et le plus prestigieux du monde et tout ça en un livre que l’on peut glisser dans son sac pour parcourir le Louvre avec lui.

Ils sont nombreux à avoir écrit sur l’art, les tableaux, les sculptures qu’ils aiment et comme en plus ils savent l’écrire avec talent imaginez le plaisir du parcours.

On voit l’évolution du goût à travers les siècles, Jean Galard n’est pas avare avec le talent il propose 500 auteurs pour nous servir de compagnons.

De Baudelaire à Claudel , de Diderot à Pascal Quignard, d’Yves Bonnefoy à Eugène Delacroix.



Avis, critiques, jugements parfois enthousiastes, extasiés, indignés, horrifiés, toute la palette est présente mais toujours la liberté d’expression et la passion sont là qui font de ce livre un petit trésor.

Prenons le livre et parcourons quelques salles de tableaux archi connus aux oeuvres plus secrètes.

Le plus célèbre et le plus recherché : La Joconde

George Sand : "Le fugitif sourire de la Joconde, ce rayonnement divin d'une émotion inconnue, un grand génie a su le fixer sur la toile, arrachant ainsi à l'empire de la mort un éclair de cette vie exquise qui fait la beauté exquise."



Un tableau que j’aime particulièrement Le chancelier Rolin en prière devant la vierge de Jan Van Eyck

Friedrich Schlegel " C’est l’un des petits tableaux les plus remarquables parmi ceux que l’on peut voir ici "

Giacometti est plus réservé " Le paysage de Van Eyck au Louvre qui m’attire, qui m’étonne et qui m’agace un peu "

Mais Huysmans lui est plus sévère " La vierge est humble et ingénue, et malgré son indéniable laideur, elle séduit par un certain sentiment de tristesse"



Chardin dont les tableaux sont nombreux au Louvre : Autoportrait aux bésicles

" Allez voir dans la galerie des Pastels, les portraits que Chardin fit de lui-même à soixante-dix ans.(..) Le moindre pli de la peau, le moindre relief d’une veine est la traduction très fidèle et très curieuse de trois originaux correspondants : le caractère, la vie, l’émotion présente " et c’est Marcel Proust qui vous sert ici de guide.



De la culture pure sous un modeste volume et accessible en prix

Jules Michelet : "Je suis attiré par elle comme l'oiseau par les serpents."

Georges Clémenceau : " Léonard a tout vu, tout connu, tout compris, presque tout réalisé"
Lien : http://asautsetagambades.hau..