Kadidja (d’une voix sévère) : Je suis morte ? C’est vrai? Eh bien, pas encore ! Je n’ai pas terminé mon travail, alors, à nous deux, la Mort ! Saïd, Leïla, mes bien-aimés ! Vous aussi le soir vous vous racontiez le mal de la journée. Vous aviez compris qu’il n’y avait plus d’espoir qu’en lui. Mal, merveilleux mal, toi qui nous restes quand tout a foutu le camp, mal miraculeux tu vas nous aider. Je t’en prie, et je t’en prie debout, mal, viens féconder notre peuple. Et qu’il ne chôme pas !