Certes, il … avait connu [des femmes] courageuses. Il savait que le Piémont était le domaine de la passion, que, dans les palais de Turin, les bals étaient, neuf fois sur dix, des réunions de conjurés ; que les couples s'appariaient aux contre-danses pour échanger des consignes et faire passer des mots d'ordre. Il avait été chargé d'assez de missions dans les domaines campagnards, les études de notaires des petits bourgs, les maisons de marchands ; il avait assez cavalcadé en compagnie sur les routes, dans les bois, dans les parcs pour connaître l’existence de femmes graves et déterminées.
3061 – [Folio n° 1752, p. 30]