AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.92/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1967
Biographie :

Jean Hautepierre est un poète et auteur tragique français.

Son œuvre comporte quatre volets principaux : l'épopée Le Siège, les tragédies en vers, les autres œuvres poétiques et la traduction poétique.

Il a été membre du conseil de la Maison de Poésie – Fondation Émile Blémont de février 2012 à décembre 2021.

Soucieux de promouvoir les œuvres d’autres auteurs, il a publié de 1995 à 2007 un bulletin, La Lettre de Jean Hautepierre, choix trimestriel de textes de poètes contemporains. Avec Philippe Gras, il a animé un site Internet consacré à la poésie (1999-2002) et a participé à la rédaction et à la diffusion de La Caverne, revue de littérature fantastique (2002).

Aux côtés notamment d’Alain Didier, il mène une action visant à la promotion du théâtre en vers contemporain. Jean Hautepierre a composé sept tragédies : Néron, Tristan et Yseult, Le Prince de Carcosa, Le Roi en Jaune, Louis XIII, Jean Sobieski et Los Angeles. Ses pièces ont été représentées sur diverses scènes parisiennes, dont le Théâtre du Nord-Ouest, L'Eurydice et l'Auguste Théâtre.
Jean Hautepierre a organisé au Théâtre du Nord-Ouest, d'avril à juin 2015, le festival de théâtre en vers contemporain, qui a présenté quinze spectacles de neuf auteurs ou traducteurs.

Sa traduction des poèmes d’Edgar Allan Poe a fait l’objet, notamment, d’un récital au Théâtre de Nesle (Paris, 2010).

Le Testament de la licorne, publié en 2020, regroupe ses oeuvres poétiques non théâtrales de 1982 à 2019.

Jean Hautepierre, sa canne Pulchérie à la main, a proclamé le 22 septembre 2016 à Paris, au Cénacle du Cygne, l'existence d'une nouvelle catégorie de vers, les vers cataphractaires. Ces vers, les plus longs de la poésie française, sont à la fois des vers longs (de treize à seize syllabes) et des vers bien rythmés (afin que leur unité en tant que vers apparaisse clairement aux lecteurs, aux auditeurs, aux spectateurs).
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean Hautepierre   (9)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
La littérature est la plus noble des professions. en fait, elle est à peu près la seule qui puisse convenir à un homme. Pour ma part, rien ne pourrait me détourner de cette voie. je serai un "littérateur", du moins pour toute ma vie ; et je n'abandonnerai pas les espoirs qui continuent de me guider pour tout l'or de la Californie.

Lettre à Frederick Thomas.
Commenter  J’apprécie          140
ANNABEL LEE ( extrait )

Voilà pourquoi, il y a tant d'années,
Dans ce royaume au bord des flots,
Sorti des nues, un vent glacé la pétrifia,
Tuant ma belle Annabel Lee;
Vinrent tous les parents de sa haute lignée
Qui l'emportèrent loin de moi,
Pour l'enfermer dans un tombeau
Dans ce royaume au bord des flots.

Tellement moins heureux, les anges dans le ciel
Vinrent à nous, ivres d'envie:
Oui ! ,c'était la raison ( cela,chacun le sait,
Dans ce royaume au bord des flots )
Qui la nuit, fit sortir le vent de ce nuage
Glaçant et tuant mon Annabel Lee.

Mais notre amour, tellement plus fort que l'amour
De ceux qui n'avait plus notre âge
Plus vieux et tellement plus sages
Était si fort que ni les anges au Ciel très haut,
Ni les démons, ceux qui demeurent sous les flots,
Ne pourront séparer, non,mon âme de l'âme
De la très belle Annabel Lee :

La lune jamais ne rayonne sans qu'un songe ne m'environne ,
Et c'est la belle Annabel Lee ;
Les astres jamais ne scintillent sans que sur moi des yeux ne brillent,

Ceux de la belle Annabel Lee
Et quand vient le flot de la nuit, près d'elle je repose aussi,
O ma très chère, ma chérie, mon épouse et toute ma vie,
Là-bas,dans ce sépulcre au bord des flots
Dedans sa tombe où vient le bruit des flots.
Commenter  J’apprécie          90
TAMERLAN ( extrait )

Quoique la lune - blanche lune -
De son zenith répande la splendeur,
Son sourire est de glace - et ses rayons
Semblent en ces mornes instants
( si bien qu'on en retient son souffle ) ,
Un portrait peint après la mort.
Et la prime jeunesse est un soleil d'été,
Celui dont le déclin est le plus douloureux -
Car ce que nous voulons savoir, nous le savons,
Et ce que nous cherchons à garder s'est enfui -
Que tombe alors la vie , comme la fleur d'un jour ,
Avec à son zenith la beauté - qui est tout .
Commenter  J’apprécie          90
A F

Ma bien-aimée ! parmi les maux profonds
Massés autour de mon chemin terrestre
(Morne chemin,hélas ! n'y croît pas une solitaire rose)
Mon âme au moins trouve en rêvant de toi
Un apaisement, elle sait y voir
Un Eden d'aimable repos.

Et ton souvenir pour toi est pareil
A l'enchantement d'une île lointaine
En quelque mer tumultueuse
Océan libre et lointain qui tresaille
Sous la tempête - où cependant
Sourient toujours les cieux les plus sereins
Juste au dessus de cette île radieuse.
Commenter  J’apprécie          90
Le 29 novembre 1811 parut cet avis dans le Richmond Enquirer : "Aux âmes compatissantes. Ce soir, Mme Poe, clouée au lit par la maladie et entourée de ses enfants, demande votre assistance, et la demande sans doute pour la dernière fois." En novembre Edgar [Poe] et Rosalie furent confiés aux bons soins de deux collègues et amis d'Elizabeth, les ... Usher.
Commenter  J’apprécie          90
AF- s S. O- d

Tu veux être aimée ?-alors que ton cœur
Du chemin présent ne s'écarte pas!
En ce jour, étant tout ce que tu es,
Ne sois rien, rien de ce que tu es,
Ne sois rien, non,rien de ce que tu n'es.
Et dans l'univers tes nobles façons,
Ta grâce, au-delà de toute beauté,
Seront un sujet sans fin de louanges,
Et l'amour-un simple devoir.
Commenter  J’apprécie          90
UN RÊVE

Parmis les visions de la sombre nuit,
J'ai rêvé d'une joie défunte-
Mais un rêve éveillé de vie et de lumière
M'a laissé le coeur brisé.

Ah!tout n'est-il pas rêve dans le jour,
Pour celui dont les yeux ne voient
Que le passé,toute chose alentour
Avec des lueurs d'autrefois ?

Ce rêve béni-ce rêve béni,
Au moment où grondait la Terre,
M'a réconforté d'un rayon ami,
Guindant un esprit solitaire.

Bien que cette lueur, dans l'orage et la nuit,
Tremblât depuis l'immensité-
Ne brillait-elle pas du plus pur feu qui luit
Au soleil de la vérité ?
Commenter  J’apprécie          80
TAMERLAN (extrait )

Père, je crois très fermement--
Je sais--car la Mort qui vient me chercher
Des pays du lointain où sont les bienheureux,
Où rien ne peut plus nous tromper,
A laisser s'entrouvrir sa grande porte de fer,
Et des éclairs de vérité,
Des éclairs que tu ne peux voir,
Vont à travers l'éternité--
Je crois vraiment qu'Eblis a mis un piège
Sur le chemin que suit tout homme--
Où comment expliquer que, lors de mon errance
Dans le Bosquet sacré de l'amour, cette idole
Qui pose chaque jour sur ses ailes de neige
L'encens d'offrandes consummées,
Parfum des choses les plus pures,
Dont les buissons aimables sont criblés
De rayons venus en treille des Cieux,
Dont nul atome--et pas le moindre insecte --
Ne peut éviter le regard perçant--
Oui,comment expliquer que l'ambition,
Inaperçue, se soit glissée dans cette fête,
Jusqu'à s'enhardir,riante et bondissante,
En l'enchevêtrement des cheveux de l'Amour ?
Commenter  J’apprécie          70
A LA RIVIÈRE (extrait )

Quand elle vient contempler ton flot
Qui scintille alors et qui tremble
Le plus gracieux de tous les ruisseaux
Ressemble à son adorateur ;
Car dans ce coeur, ainsi que dans tes eaux,
Au plus profond son image est restée
Ce coeur qui tremble sous la flamme
De ses yeux qui cherchent une âme.
Commenter  J’apprécie          80
LE CORBEAU (extrait)

alors j'ouvris grand la porte ;
Il y avait l'ombre et rien de plus
Ayant longtemps scruté cette ombre, je demeurais perplexe et sombre,
En des rêves que nul mortel jamais n'avais osé rêver;
Mais le silence inviolé d'aucun bruit ne fut traversé,
Rien ne vint que le mot lancé, dans un murmure, de:
Lénore ?
Lancé par moi,puis à son tour un écho chuchotant :
Lénore !
Tout simplement et rien de plus.
Alors de retour dans ma chambre, tout éperdu, l'âme brûlante,
Un peu plus fort qu'auparavant, ce bruit je l'entendis encore.
Bien sûr, dis-je, c'est quelque chose qui heurte ma fenêtre close,
Un volet;allons voir, ouvrons, cherchons la clef de ce mystère
Oui,quand mon cœur sera calmé cherchons la clef de ce mystère;
C'est le vent, ce n'est rien de plus !
J'ouvris grand la fenêtre, alors, dans un envol rapide et fort,
Parut un noble et grand Corbeau des saints jours de jadis ;
Il vint sans le moindre salut ;n'hésita, ne s'arrêta plus ;
Mais avec un air seigneurial, se percha par-dessus ma porte
Se percha sur Pallas, un buste au dessus même de ma porte
Perché, il siégea, rien de plus.
Alors ce grand oiseau d'ébène fit quelque peu s'enfuir ma peine ;
Amusé de l'air solennel qu'il affectait, je dis enfin :
Sans crête mais pas sans aplomb, tu n'es certe pas un poltron,
Ancien Corbeau, spectral et sombre, errant du Nocturne rivage
Quel Nom de Puissance est le tien aux bords Plutonien de Nuit ?
Et le Corbeau dit: Jamais plus.
Commenter  J’apprécie          60

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Hautepierre (8)Voir plus

Quiz Voir plus

Le roi Arthur

Comment s'appelle l’inconnu ?

Arthur
Michel
Kay

10 questions
355 lecteurs ont répondu
Thème : Le roi Arthur de Michael MorpurgoCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}