La majorité des lettres de J. Hélion à R. Queneau a été écrite de 1936 à 1939, pendant son séjour aux Etats-Unis. Le peintre y parle de ses oeuvres en cours, évoque longuement et précisément son passage de l'abstraction à la figuration. D'autres thèmes sont abordés, tels que le roman en vers Chêne et chien de Queneau ou la montée des fascismes. ©Electre 2024
Lire la Quatrième de couverture
La majorité des lettres de Jean Hélion (1904-1987) à Raymond Queneau (1903-1976), a été écrite de 1936 à 1939, pendant son séjour aux États-Unis. Le peintre y parle de ses oeuvres en cours, évoque longuement et précisément son passage de l'abstraction à la figuration. Outre le commentaire sur ses propres travaux, l'essentiel de cette correspondance porte sur trois thèmes : le roman en vers de Raymond Queneau, Chêne et Chien, la revue Volontés, que Queneau dirige avec Georges Pelorson, et la montée des fascismes.
Après le retour définitif en France du peintre, en 1946, les deux amis continueront à s'écrire et à se rencontrer de loin en loin, chacun attentif aux mouvements de l'autre, nostalgiques d'un passé plein de promesses.
En novembre 1953, Jean Hélion écrit à Raymond Queneau : «Vous souvenez-vous de ces longues lettres que je vous ai adressées, d'Amérique, un peu avant la foutue guerre ?»
Commenter  J’apprécie         00