Nous étions au Radio Journal quelques jeunes gens dont la tête était chaude, le tempérament ardent et qui, n’ayant rien à nous faire pardonner d’un passé d’idées gênantes, n’ayant aucun intérêt à ménager, aucune compromission à défendre, bousculaient volontiers les données officielles du problème franco-allemand. Robert de Beauplan a été la soupape de sûreté de la machine du Radio Journal. On ne peut que lui savoir gré d’avoir joué ce rôle délicat et difficile