Linné s'était alors penché vers le jeune Commerson, émerveillé, et lui avait soufflé à l'oreille :
« La nature détient le secret de la vie, et de telles richesses qu'elle est virtuellement capable, grâce aux plantes, de guérir l'humanité de tous les maux qui l'affligent : non seulement la peste, le choléra, les fièvres, la phtisie, mais aussi les famines, jusqu'à ce mal étrange qui frappe les marins au long cours, le scorbut. »
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