Jean-Jacques Nattiez - Wagner antisémite .
Jean-Jacques Nattiez vous présente son ouvrage "Wagner antisémite" aux éditions Bourgois. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/nattiez-jean-jacques-wagner-antisemite-9782267029031.html Notes de Musique : Richard wagner : wesendonck-lieder overtures - im treibhaus (recordings 1940-1955) . ® www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Le duo d'amour de l'acte II de Tristan est, pour beaucoup, ce moment unique de l'histoire de la musique occidentale où désir sexuel et sentiment du sublime se rejoignent, où, plus profondément, il nous est montré à l'évidence – parce que nous le ressentons sans qu'il soit nécessaire de nous le démontrer – que le fondement du sublime esthétique est de nature sexuelle.
Wagner établit un lien fort entre rêve et création, lien qu'il ne cessera d'exploiter dans chacune de ses oeuvres à venir. On dort et on rêve beaucoup dans les opéras de Wagner. Des airs ayant le statut de chant d'opéra ou certains passages instrumentaux ont d'abord été entendus en rêve.
Siegmund et Sieglinde s'abandonnent à leur amour. La porte s'ouvre, laissant passer l'atmosphère d'une nuit de printemps. La luminosité de la lune est de plus en plus brillante. Siegmund et Sieglind chantent la beauté de la saison et de la nature.
Dans La Walkyrie, Siegmund a vu Sieglinde en rêve et Sieglinde a entendu le son de sa voix quand elle était enfant et, dans l'acte I, la chanson du printemps est bien un air d'opéra d'une autonomie certaine.
Ensemble, ils passèrent joyeusement le temps jouant aux échecs buvant et conversant, comme s'ils étaient tous membres d'une seule famille. Huan, le petit garçon de K'ung, grandit en force et en beauté, mais il portait sur lui le signe de son origine. Aussi, partout où il allait, le reconnaissait-on immédiatement comme étant un fils de renard.