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Critiques de Jean-Jacques Reboux (24)
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L'esprit Bénuchot

Monsieur Bénuchot est un chauffeur de taxi à la retraite. Il recense dans ses carnets privés toutes les personnes rencontrées dans sa carrière, brossant en quelques mots une série de portraits cocasses qui font mouche. Il parle des hommes et des femmes qui nous ressemblent avec leurs malheurs et leurs joies, leur désespoir et leurs espérances, leur bêtise et leurs petites lâchetés. On rit beaucoup à l'évocation de ces situations hautes en couleurs. Personnage fantasque, c'est un homme pétri d'humanité qui a traîné sa bosse, accumulé les expériences les plus invraisemblables et les plus bouleversantes, un être plein de malice et bigrement intéressant.

Monsieur Bénuchot est un flâneur. Il arpente les rues de Paris d'Est en Ouest du Nord au Sud, avec une préférence pour l'Est, évidemment, les quartiers populaires. Car « le Bénuchot » est un révolté contre les violences policières, la guerre d'Algérie, les injustices de la vie quotidienne. Bienveillant, il est aussi capable de jugements assassins sur ses contemporains, habité par des colères contre les anonymes de tous les jours, les crétins, les racistes.

Monsieur Bénuchot a une passion pour la physique quantique. On s'accroche comme on peut, on n'y comprend pas toujours grand-chose, mais nous voilà songeur sur les états superposés, les disparitions mystérieuses et poétiques, sur la possibilité d'être mort et vivant simultanément, d'exister et de ne pas exister. Il nous perd entre vérité et mensonge, tout s'embrouille, que croire ? de quoi devenir dingue par moment. (...)

Vision kaléidoscopique de l'existence, regard fantasmagorique sur les choses, on balance entre le fantastique et le merveilleux. Jean-Jacques Reboux mêle une écriture d'inspiration tantôt surréaliste tantôt dadaïste mais toujours juste et authentique. Un vrai régal. À bénuchoter sans modération.



Francine Klajnberg pour Double Marge (Extrait)
Lien : https://doublemarge.com/lesp..
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Le Poulpe : La cerise sur le gâteux

Livre écrit au marteau-pilon. Si vous n'avez pas compris à la fin de cette lecture qu'il y a d'un côté les gentils et de l'autre les méchants, ceux qui pensent bien et ceux qui pensent mal, je ne vois qu'une solution pour vous : le camp de rééducation. Ce polar qui se veut militant m'a fait penser à Louis-Ferdinand Céline qui lors d'un entretien avec Pierre Dumayet déplorait l'existence d'auteurs lourds...très lourds.

Cela explique peut-être pourquoi ce roman fût publié aux éditions de la baleine.
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Le diable dans le rétroviseur

Quel drôle de roman jeunesse. Il commence tout à fait normalement.... et qui devient totalement incontrôlable. J'ai marché à fond, et j'ai adoré.

Ludo part en vacances avec ses parents, à Vauvert.... Blagueur il dit en classe qu'il va rencontrer le diable... Évident à Vauvert! Du coup il se retrouve avec un exposé sur le sujet.

Et le diable il va le rencontrer... Balade vers le sud avec des parents déjantés, rencontre avec des personnages encore plus, découverte d'une région. Heu ils sont vraiment comme ça sans la sud ?

En tout cas d'une plume malicieuse et vive Jean-Jacques Reboux arrive à nous faire frémir, on n'y croit presque au diable, dans cette aventure invraisemblable et bougrement sympathique.

La typographie est de bonne taille dans ce livre, qui est de plus agrémenté de bulles et de quelques dessins crayonnés, ce qui donne une lecture aisée et rapide même pour les plus récalcitrants.

Un voyage vers l'enfer? Non une histoire de ouf, totalement jubilatoire !

Surprise par la plume de l'auteur j'ai découvert qu'il était auteur de polar, qu'il avait écrit pour Le Poulpe. Tout s'explique ou presque...

Un roman qui est comme un ovni dans la production des livres jeunesse, il serait dommage de passer à côté.



Blog de l'auteur où il parle de livres (dont les siens et de tout un tas d'autres sujets).

http://jeanjacquesreboux.blogspot.com/
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L'esprit Bénuchot

Me voilà extrait de ce gros livre à la jaquette blanche : L’esprit Bénuchot. M’en voilà extrait, m’en voilà envolé, remonté, dépouillé ! Et maintenant je me prends à essayer d’en écrire quelque chose alors qu’encore je le survole, en esprit, en questions, en doutes. Certainement il est bien tôt mais tant pis, je ne peux pas m’en empêcher. Qu’était-ce donc que ce gros volume à la jaquette blanche que je trimbale depuis un mois et qui fait un bordel infernal dès que j’y touche ?

Je suis passé par divers états de l’esprit lors de ma longue lecture en pointillés. Sans doute n’ai-je pas assez fait preuve aussi de continuité, d’assiduité dans la lecture pour parfois y perdre mon fil, n’y plus comprendre grand chose à moins qu’il soit de ces livres qu’il faut relire. Cela se peut bien ! L’Esprit Bénuchot, c’est du lourd !

Je ne vous raconterais pas l’histoire parce qu’il y en a trop dedans, presqu’autant que dehors. La tentation bénuchote est bien là présente d’une saisie totale de l’ex-istant en in-sistant. Insister c’est donner une chance à la vie de perfuser dans les pages. Ça insiste du dehors vers le dedans et réciproquement ! On sent bien que Jean Jacques, l’auteur, n’a pas vendu son âme mais l’a donnée toute entière à ces personnes, son peuple livre, dans ce monde livre. Je n’ai pas trouvé la clé de voûte que l’on fini toujours par découvrir dans les romans. Mais peut-être bien qu’il me faudrait être parisien tant Paris prête son squelette de rues, de ruelles et de lignes de métro pour les pas agités des différents protagonistes.

Il est question parfois de livre-monde pour qualifier certaines œuvres, j’y ai pensé mais en même temps c’eut été de la maltraitance envers l’Esprit Bénuchot puisqu’il est question ici de bien au-delà du monde. JJR nous entraîne en d’asymétriques figures qui défient le temps et la logique, dans des défilés de miroirs que je n’ose qualifier de quantiques, n’y connaissant que couic en physique. Il nous entraîne dans une sorte de kaléidoscopique métaphore si vous me suivez, ce dont je doute, dont Paris est le personnage central. Je doute même que de moi-même je suive quoi que ce soit. Il faudrait que vous eussiez lut ce livre de toutes les tangentes, pour avoir votre idée, votre trace. Enfin, et encore, puisqu’aussi bien ce livre nous existe-t-il en diffractions subtiles, autrement dit, chacun le sien et plusieurs pour chacun tant il excite en son fort intérieur ce qui s’y retranche.

Je ne le cacherais pas, mon Esprit Bénuchot, lecture première, fût assez chaotique. Comme je l’ai dit il y aurait fallut une certaine assiduité que je n’ai pu, voulu, su, avoir. Je suis distrait, c’est dans mon naturel. Mais il m’est amusant de penser que le livre lui-même est chaotique, pourquoi pas ? La petite Léa nous entraîne dans des méandres qui montent et descendent sans cesse. Dans des ascensions de cols des Pyrénées à n’en plus finir. Le genre que tu crois que t’es arrivé mais t’es jamais arrivé, toujours se dresse une nouvelle montée et parfois même certaines descentes semblent pénibles et des montées légèrement euphorisantes. Une ascension infini d’un col des Pyrénées, à pied hein, pas à vélo, avec l’intégrale des chansons de Léo Ferré dans le casque. Je n’aime pas le vélo. Pour dire aussi que malgré tout, je n’ai pas lâché, j’ai persévéré, espérant un point G. de la lecture, sentant ce point G. partout plié dans chaque page nouvelle tournée. Et puis il y a tant de merveilles, de mots et de phrases émerveillés.

Au fait, je n’ai cessé de penser à Fernand Deligny, vous connaissez pas ? Deligny c’est le nom de famille de la petite Léa. On s’y attache à la petite Léa. Il y a bien une Léa Deligny sur FB mais c’est sans importance, rien à voir. C’est très étonnant ce rapprochement deligniesque, très détonnant même puisque ce Fernand-là, qui n’était pourtant pas dans la physique, ni la quantique ni l’autre puisqu’il était éducateur, a poétisé une théorie autour du cheminement de l’autiste, comment il laisse sa trace, comme il suit son parcours mutique d’une langue marchée. Ça pense avec les pieds comme dit Lacan et c’est bon dieu vrai que les personnages du roman sont des piétons pour l’essentiel de leur randonnée quantique, des gens qui marchent dans les rues, une foule, même si Bénuchot était taximan, comme Ismaël l’Africain. Si je me souviens bien de cette histoire de traces chez Fernand Deligny, c’est une ancienne lecture. Ça devait plaire à JJR d’ailleurs.

Question : peut-on se débarrasser de l’Esprit Bénuchot quand il était déjà là ?
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Le massacre des innocents

Ce polar de J. J .Reboux est plus inspirant que le précèdent : "post mortem" qui ne m'avait pas plu ; si ce n'est qu'on se perd un peu dans la multitude de personnages et de faits relatés.
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Le Poulpe : La cerise sur le gâteux

le poulpe Gabriel Lecouvreur de son nom de

baptême. et un détective privé libre, curieux, indépendant. qui explore

les failles et les désordres

du quotidien. ce n'est ni

un vengeur, ni le représentant d'une morale.

c'est surtout un témoin.

une histoire de bonne facture.
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Le Poulpe : La cerise sur le gâteux

C'est pas le meilleur Poulpe que j'ai lu mais il est pas mal. J'avoue que j'ai parfois été un peu larguée par les dialogues.

Sinon l'histoire est bien quoique malgré le suspens il nous dévoile une fin un peu plate.
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Poste mortem

Elle est complètement sinoque la Simone mais on l'aime. Si tu es un peu farfelu (à la peste on se tutoie, on se tue aussi) un peu anar, un peu 'pataphysicien (tu sais pas c'que c'est ? Bien fait pour ta gueule, dirait Simone), un peu déjanté, que tu t'éclate à bouquiner des trucs complètement ouf sur 500 pages, alors c'est que t'es un grand malade et que Poste Mortem a été écrit pour toi.

J'en dirais pas beaucoup plus, sauf que je me suis bien marré dans ma tête et que Jean Jacques Reboux, que j'ai découvert y'à peu, est un grand écrivain.

Bonne lecture.
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Fondu au noir

Une belle plongée en enfer. Ça démarre gentillet, comme une belle aventure pour le "héros". Et puis ça ne va pas tarder à déraper. C'était allèchant, trop : 10 mille dollars pour réaliser une simple interview, quand on est dans la mouise... Ah ça, elle est sympa, l'interview, avec des à-côtés olé olé qui ne mangent pas de pain. C'est après que ça dégénère.

Excellent livre. Tout tout bon, sauf les ajouts en fin de bouquin, des "extraits de presse". Ça, pas la peine de lire. Une bricole : c'est vraiment un très bon "noir".
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Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre de..

Peut-on encore parler aux policiers ? Romain Dunand, militant CNT, poursuivi pour avoir écrit « Voilà donc Vichy qui revient : Pétain a donc oublié ses chiens ! » dans un courriel adressé à Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy et Jean-Jacques Reboux, auteur de polars, arrêté et poursuivi après un contrôle routier tumultueux, posent la question au garde des sceaux et lui demandent de dépénaliser le délit d’outrage pour ramener un peu de paix civile et sociale. (...)

Ce texte soulève un problème réel qui, loin d’avoir été résolu, semble au contraire être de plus en plus fréquent. Les délits d’outrage mais aussi de rébellion (tout aussi subjectif) semblent, ces derniers temps, être très utilisés comme moyen de répression des mouvements sociaux.

Peut-on encore croire aux vertus républicaines de la police ? La question se pose encore et ce livre a le mérite d’en faire le tour.


Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Poste mortem

Il est un de les livres préférés. Je connais l'ambiance de la poste d'autant plus que j'y travaille et y souffre.

Les mesquins les probléme s de ce microcosmes je les ai côtoyé et j'avais ce livre sous la main j'ai eu du mal à le livre.

En congé maladie ce livre d'humour noir anarchiste m'a fait du bien.

Le personnage psychopathe de cette postière qui tue kidnappe et ramène tout à la peste (le nom qu'elle donne à la peste reste d'une originalité.

Pour moi un chef d'oeuve du thriller polar horrifique et humoristique noir.

Lisez le et oubliez toute morale.

Ce livre casse l'image de la postière des pubs.

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Le massacre des innocents

Enquêtes croisées avec comme fil rouge le sang d'oies décapitées que l'on découvre non loin des cadavres. Terrorisme anticlérical et folie douce. Un roman policier enlevé, picaresque et déjanté, une spécialité Jean Jacques Reboux.
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Le Voyage de monsieur Victor

Mr Victor déboule à Paris après avoir pendu une corde au lustre du salon de sa maison paimpolaise on se demande bien pourquoi.

Il retrouve à Paris sa petite fille en proie avec sa mère qui lui suce le sang tous les mercredis. Il aime bien Paris et une parisienne en particulier, qu'il retrouve par la grâce de l'acupuncture. L'amour pour cette dernière lui permet d'oublier Violette, sa femme chérie trop tôt disparue.

Bon, l'histoire est sympa, bien ficelée, tout ce qu'il y a de réjouissante, étourdissante et rebondissante. Mr Victor est l'oeil qui nous fait découvrir le Paris de Jean-Jacques Reboux, peuplé d'être précaires et remplis du désir de vivre, d'aimer, de jouir de la vie autrement que comme la pub nous y pousserait. Ça lutte contre la fossilisation par tous les moyens au grand dam du bourgeois, ici de la bourgeoise de fille de Mr Victor. Rien ne tourne rond qui ne puisse pas aussi rebondir et se transformer. Mr Victor est un oeil d'enfant, tendre, profondément humain, ce qui veut dire d'une humanité tripale. C'est plein d'émotion, de rire. Un peu de folie confère à toute cette histoire finalement simple une sorte de célérité tourbillonesque dont sont familiers les lecteurs de JJR.

Mr Victor n'a pas d'âge, en cela il sera le Victorieux !

Inutile d'insister sur l'idée que je vous inviterais à lire ce petit roman d'amour. Non mais, je vous demande bien pourquoi ?
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De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi

un bon olni par un spécialiste du genre

amateur de polars a la papa passez votre chemin
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Poste mortem

polar bordélique et foutoir voulu pour un moment oppressant et déroutant

un bon pied de nez de l'auteur a ses lecteurs
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Le Poulpe : Castro c'est trop !

Gros délire de Jean Jacques Reboux qui propulse Le Poulpe à Cuba pour le meilleur, des aventures ébouriffantes, mystiques et sexuelles et le pire, règlement de compte contre le "communisme" cubain avec de multiples rappels des atrocités commises au nom de la Révolution.

Enfin, on visite Cuba avec un Gabriel Lecouvreur complètement à la masse, déboussolé et manipulé qui se retrouve convié à des extrémités que je ne voudrais pas spoiler.

Ce n'est pas à proprement parler une enquête policière. Il y a des moments de franche rigolade, on apprend des tas de trucs qu'on a pas forcément demandé à savoir. Tout ça a quelques côtés agaçants parfois. On attend l'intrigue "policière" et on finit par avoir une loufoquerie bouffonne. Pas le meilleur de Jean Jacques mais quelle verve et quelle imagination.
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Le Poulpe : La cerise sur le gâteux

En marge de la foire du trône, un groupe de jeunes capverdiens est pris à parti par des skinheads, l'un d'eux meurt et sa jeune soeur, principale témoin, s'enfuit à l'arrivée de la police. Cette dernière semble décidée à classer l'affaire, un peu vite au goût du Poulpe qui mène l'enquête.



Cette enquête le mène du côté du Xème arrondissement, au milieu des bobos, des clodos, des pseudo-anarchistes et des bourgeois qui n'aiment pas qu'on touche à leur confort bien blanc.

C'est pas toujours fin, mais assez frais, plein d'argot parisien, de verlan, de gouaille ; ça casse du skin et de la personnalité télévisée. Disons que l'auteur profite du personnage pour faire entendre quelques remarques bien senties sur les intellectuels, politiciens et artistes qui lui sont contemporains.

Ca se lit vite (parfait pour le métro), c'est court, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais on passe un bon moment. Alors pourquoi pas ?
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Au bonheur des poules

Très drôle et tendre à la fois.
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Le massacre des innocents

A première vue, j'ai rarement été aussi choqué par une quatrième de couverture. J'imaginais Reboux narrer d'un ton badin les pérégrinations d'un groupe de terroristes/meurtriers/destructeurs... ce qui, paradoxalement, a nourri mon intérêt. Qu'en était-il vraiment ? Après un achat sur un site d'occasions (à deux euros, pourquoi se priver ?), je m'y suis plongé.

Première surprise : les protagonistes ne sont pas les terroristes mais les policiers chargés de leur traque.

Deuxième surprise : je pensais passer un mauvais moment, eh bien... J'ai passé un mauvais moment.



Ce bouquin est imbuvable, sur la forme comme sur le fond.



Tout d'abord, la forme : si vous n'avez pas la mémoire des noms, passez votre chemin, car :

-Le nombre incalculable de personnages (en 500 pages, je pense qu'une bonne centaine sont cités, sans compter les pseudos...),

-Un découpage des chapitres foireux (on passe régulièrement, en un seul, à plusieurs lieux/personnages, souvent pour cinq ou dix lignes),

-le saut régulier de narration à dialogue (bonjour la clarté),

-la présence de jargon et d'argot incompréhensible aux néophytes...

font de la lecture de ce livre une gageure particulièrement épuisante.



Pour le fond... Reboux manifeste presque de la sympathie pour ses "Antimitrés" auxquels on doit notamment des profanations, des meurtres, des destructions gratuites, et autres joyeusetés. Le bouquin change d'enquête dans sa fin et on découvre que oh stupeur ! Les méchants sont les fachos intégristes, violents, violeurs, débiles. Par contre, les terroristes, rien. Ah non, eux, ils sont tout gentils, tout mignons, on les laisse tranquilles .

J'aurais bien aimé voir un tel livre prenant pour sujet d'autres religions, pour voir...
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Le Poulpe : La cerise sur le gâteux

Très clairement, ce livre n’était pas fait pour moi, entre le style d’écriture et l’histoire à laquelle je n’ai pas du tout accrochée, je suis au moins fixée.

L’histoire nous plonge dans une enquête en pleine période des crimes racistes en France et du mouvement “Touche pas à mon pote”.

L’écriture est assez particulière, parfois bordélique et décousue, certains personnages n’aidant pas non plus. La tournure de phrase est typique d’une période tout comme le vocabulaire qui n’est pas forcément des plus abordable ni relaxant.

Je n’ai eu aucun coup de coeur pour les personnages, ils partaient trop dans des traits de caricatures lourds. On repère assez vite qui est dans quel camp quand celui-ci n'est pas servi sur un plateau via une description ou un dialogue.

Cet ensemble d’expressions passées, de dénonciation à outrance d’un mal encore existant et l’absence de surprises m’ont fait renoncer irrémédiablement à remettre ce livre dans ma bibliothèque malheureusement.

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