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Citations de Jean Lacouture (210)


GISCARD D'ESTAING
" Pour moi, le changement est une notion que je reconnais comme une nécessité, imposée par la pression des faits extérieurs, et à laquelle je pense qu'il est souhaitable de savoir s'adapter à temps. Ce n'est jamais une préférence. Tout ce que je vois change autour de moi depuis l'enfance, les visages, les silhouettes, les objets qui ne servent plus, les peintures qui s'écaillent, les chemins de terre que l'on goudronne, tout ce qui perd de sa fraîcheur, de son intégrité, je le regrette comme un signe de ce qui est révolu, de ce qu'on ne retrouvera jamais, je le sens comme la présence d'un germe de mort qui taraude de l'intérieur tout ce que j'ai l'instinct d'aimer."

MITTERRAND
" Chirac ce professionnel du mot nu, qu'une image écorcherait, ce rhéteur du complément direct qui n'a jamais poussé sa grammaire jusqu'au conditionnel, n'est à l'aise que dans la simplicité des fausses évidences. "

" Chirac est un De Gaulle sans 18 juin mais disponible pour un 13 mai. "
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Jean Lacouture
Beaucoup de finesse en tout cela , et quelque acidité : Clara écrit son livre après pas mal d' orages, restée seule et retranchée de la période de gloire . Mais sans amertume,
rancunière, et surtout sans bassesse . Il est clair que, dès ce temps -là , elle a mesuré les faiblesses aussi bien les dons du jeune homme et pris ses risques en conséquences.
Elle le voit plus érudit encore que savant , moins cultivé qu' ingénieux -et misogyne de surcroît . Mais elle voit bien aussi que ce demi-parvenu de l' art est brûlé de quel que
chose qui est à la fois la passion de la beauté , le goût de la liberté , l' ardeur de l' échange , un vrai courage.
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POMPIDOU

" Notre civilisation traverse une crise spirituelle. Les mutations économiques, l'accélération du progrès scientifique et technique, l'ébranlement des croyances et des contraintes traditionnelles, le bouleversement des mœurs, tout contribue à entraîner la société dans une course éperdue vers le progrès matériel, progrès dont on n'aperçoit pas les limites mais dont il apparaît qu'il développe les besoins plus encore qu'il ne les satisfait et ne fournit aucune réponse aux aspirations profondes d'une humanité désorientée."

" Il n'y a pas de pouvoir durable sans base démocratique, pas de démocratie efficace sans pouvoir fort, pas de progrès collectif sans promotion individuelle et réciproquement. Mais ce qui est essentiel, c'est de ne jamais sacrifier l'avenir à la satisfaction des désirs immédiats si légitimes soient-ils [...] Au bout de ce chemin, il y a la médiocrité et, sous une forme ou une autre, une certaine servitude qui n'a jamais assuré le bonheur".
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" J'appelle bourgeois quiconque pense bassement "
Gustave Flaubert
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Au nord du vieil Annam, non loin de l'opulent delta du Thanh Hoa, s'étend une province fameuse à la fois par la densité de sa population, la misère de ses habitants et le caractère intraitable de ses fils : c'est le Nghê Tinh, dont Vinh était la capitale. Vinh, détruit par l'artillerie française de 1947 à 1954, pilonné, anéanti par l'aviation américaine depuis février 1965...
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C' est un dimanche , Clara s' est vêtue avec recherche : "Pourquoi m' étais-je habillée ainsi ? Pour lui plaire. Je sentais qu' il aimait le luxe, les parures..."
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DE GAULLE
" Vous devriez le savoir ; il n'est pas possible de se faire élire sur un programme et de l'appliquer. Car le choix est simple ; ou l'élu trompe ses électeurs, ou il trompe l'intérêt du pays."

" C'est parce que nous ne sommes plus une grande puissance qu'il nous faut une grande politique, parce que, si nous n'avons pas une grande politique, comme nous ne sommes plus une grande puissance, nous ne serons plus rien."


FAURE
" C'est comme une société anonyme, la République. Une société anonyme fait de mauvaises affaires : elle dépose son bilan. Aucun de ses membres, s'il n'y a pas de fraudes mais seulement mauvaise administration ou malchance n'est touché dans son honneur. La monarchie au contraire, c'est une maison de commerce dont le patron est personnellement responsable. Il est très difficile de faire sauter une République comme la nôtre, car on ne sait pas par quel bout la prendre, car elle a trop de bouts. Une monarchie, au contraire, on l'attaque dans le monarque qui est une grosse cible où tous les coups portent et laissent des traces visibles."
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POMPIDOU
" Passer sa vie dans l'opposition est pour un homme politique ce que serait pour un poète se condamner à lire et à juger les vers des autres."

" Poètes et politiques doivent être guidés par une conception du sens de la vie et, j'ose dire, un besoin idéal. Mais les poètes l'expriment et les politiques cherchent à l'atteindre."

DE GAULLE
" L'opinion public, ça n'existe pas. Tout ce qui s'est fait de grand depuis l'aube des temps, s'est fait en dépit de l'opinion public."
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Les Barbares,ayant envahi Athènes et ayant brûlé toutes les maisons,n'en laissèrent qu'une intacte:celle de Périclès. Ils voulaient ainsi désigner à la méfiance de ses compatriotes le citoyen qu'ils détestaient le plus et qui avait bien servi la patrie.
P.17
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Les nouveaux maîtres de Hanoï ont tendance à rejeter sur l'ex-colonisateur les déboires auxquels il leur faut parer, en ce début de septembre, et notamment les conséquences de la terrible famine de l'hiver 1944-45.
Le 3 septembre, Hô Chi Minh fait adopter par son gouvernement une série de mesures économiques et financières visant à pallier les effets de la disette : une souscription est ouverte, le jeûne est prescrit une fois tous les dix jours, interdiction est faite de distiller l'alcool de riz et de maïs, la culture intensive des plantes vivrières est recommandée...Un mot d'ordre est lancé : intensifier à outrance la production.
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Jean Lacouture
Jérôme Gallion, c'est le petit taureau aux sabots de vent.
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POMPIDOU
" Société bloquée, société nouvelle. Chaban croit le moment venu de faire du neuf. On ne fait jamais du neuf ! Ce sont là des fantasmes d'adolescents ou de romantiques ! Il n'y a jamais de pages blanches ! On doit se contenter de poursuivre une tapisserie entamée par d'autres et dont la trame nous est imposée."

DOUMERGUE
" Il y a quelque chose de plus grave que de voter sous le régime de la Terreur, c'est de vivre sous le régime de la suspicion."

" Dès qu'on prononce le mot unité, gare aux excommunications, divisions et engueulades".
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" (...) Avec Johnson, l'évolution s'accentua rapidement : le Vietnam devint au dehors sa préoccupation quasi exclusive. Ce qu'il cherchait en Europe, c'était plutôt de s'y épargner des soucis, afin d'être en mesure de se concentrer sur ce qui, pour lui, représentait de jour en jour davantage l'essentiel... " [Maurice Couve de Murville]
Le Vietnam, la Chine, l'Amérique latine... sur tous ces terrains, dès les premiers mois de la présidence de Lyndon Johnson, le général de Gaulle heurtera de plein fouet les sentiments, voire les visées de son partenaire de Washington. Au mois de février [1964], c'est la reconnaissance par la France de la République populaire de Chine, qui est vue comme une trahison de la solidarité occidentale face au " bloc " de l'Est - alors qu'il est désormais évident qu'un tel geste est celui que peut le moins goûter le pouvoir de Moscou.
Au mois de mars, la visite triomphale du général de Gaulle au Mexique (" la mano en la mano ! ") est encore considérée par les Etats-Unis comme une intrusion intolérable sur le continent américain. " Le général de Gaulle, déclare à la télévision l'ancien président Truman, a tort de mettre le nez dans nos affaires : il pourrait bien se le faire couper... " Ce qui donne une idée à la fois de la façon dont on considère à Washington l'indépendance des pays latino-américains, et de l'altération subie par l'image du général de Gaulle en quelques mois aux Etats-Unis.
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Montaigne amoureux , c'est d'abord la tranquille affirmation d'une philosophie du plaisir dégagée de tous les principes chrétiens (sinon antiques) qui corsètent une société dans laquelle il vivait en notable, pratiquant les sacrements de l’Église. C'est aussi la pratique d'une dichotomie radicale entre la sexualité et les sentiments. C'est enfin la coexistence flegmatique entre une misogynie d'époque, très banale et donc surprenante chez un personnage aussi apte à se libérer de tous les autres préjugés ambiants, et un féminisme de principe aussi hardi que son mépris du racisme ou sa haine des châtiments corporels. Autant d'attitudes qui le situent en avance de plusieurs siècles sur son temps. (p.76).
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Jean Lacouture
Elle était et elle reste prête à croire, et précise en effet : " Qui sait ? Telles que furent nos années , il devint - pour peu ou pour longtemps, l' avenir en jugera - un merveilleux
aventurier , un grand écrivain , tout en restant un génial amateur. Hanté par Niietzsche
bien entendu ... Divisant les gens en " drôles" et reprochant aux surréalistes de se prendre au sérieux ...etc
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COTY
" J'en veux à mes proches d'avoir des idées différentes des miennes. A bien y regarder, je lui en veux aussi d'avoir un tempérament qui ressemble au mien.
Je déteste d'autant plus les extrémistes que leurs sentiments sont plus voisins des miens. Je hais leur haine. Mais la haine de la haine, c'est encore de la haine."

GISCARD D'ESTAING
" Vos confrères (journalistes) sont en fait des copistes ... ils ont une telle révérence devant le pouvoir que, si l'on s'y prend bien, on leur faire dire à peu près ce que l'on veut. D'ailleurs, ils ne connaissent généralement rien de ce dont ils parlent."

AURIOL
" C'est la loi de la démocratie que les discussions soient libres, que les intérêts s'opposent, mais c'est l'intérêt de la République qu'il s'établisse sur des points communs une majorité et que cette majorité soit stable, de même qu'il serait souhaitable pour le bien commun que les oppositions ne fussent pas seulement de mécontentement ou de démolition mais de construction et d'apports d'idées à la majorité elle même."
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Toute vie publique, fût-elle inspirée, par la seule vertu – romaine, jacobine, puritaine, socialiste-, se ramène en fin de compte à la nature et à l’usage d’un pouvoir. De l’intervention de rapporteur de la commission du programme socialiste d’avril 1919 à l’appel lancé à la tribune de la chambre, le 22 novembre 1947, par un vieux leader déjà vaincu, il est aisé de repérer les constantes, intellectuelles, morales, idéologiques. Il l’est beaucoup moins de discerner les moyens par lesquels cette intelligence, cette sensibilité et cette volonté contribuèrent si fort – dans la victoire comme dans la défaite – à orienter la vie politique et sociale de leur temps
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Les Russes n'oseront pas... Il a fallu d'abord le prouver. On a évoqué déjà la crise déclenchée, le 27 novembre 1958, par la remise aux Occidentaux d'une note soviétique tendant à les rejeter de Berlin-Ouest, où leur occupation se fondait sur les accords interalliés définissant le système d'occupation en Allemagne jusqu'au traité de paix.
De Gaulle s'est fait aussitôt l'avocat de la résistance à outrance, prêchant la fermeté. L'ambassadeur Vinogradov ayant oublié son ton paterne pour faire planer, devant lui, quelque menace, il le coupe : " Et bien, monsieur l'ambassadeur, nous mourrons tous, mais vous aussi..." Et tout son comportement au cours de la crise se résumera en une interprétation royale de l'échange de vues qu'a eu le diplomate français Jean Laloy avec l'un de ses collègues soviétiques :
" Nous serons très durs... fait le Russe. - Mais vous ne nous ferez pas la guerre ? - Non, bien sûr. - Dans ce cas, répond Laloy, nous serons très durs nous aussi." On ne saurait souhaiter meilleur résumé de la diplomatie gaullienne face à l'Est, en ce temps-là.
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Plus tard il m' a dit : " Si je ne vous avais pas rencontrée, j' aurais bien pu être
un rat de bibliothèque .,
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MITTERRAND
" Le véritable ennemi, j'allais dire le seul, parce que tout passe par chez lui, le véritable ennemi si l'on est bien sur le territoire de la rupture initiale, des structures économiques, c'est celui qui tient les clefs ... l'argent, l'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, et l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes !"

CHIRAC
" Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir."

MAC-MAHON
" Avec un pouvoir qui change à tout moment, on peut assurer la paix du jour, mais non la sécurité du lendemain ; toute grande entreprise est par la même rendue impossible ... Si la stabilité manque au pouvoir actuel, l'autorité lui fait aussi défaut. "
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