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Critiques de Jean-Louis Barrault (4)
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Le procès

André Gide rencontre Jean Louis Barrault à Marseille en mai 1942 et cette idée d'adapter pour le théâtre l'oeuvre magistrale de Kafka prend forme.

"Le procès" a été représenté en octobre 1947 par la compagnie Madeleine Renaud - Jean Louis Barrault au théâtre Marigny avec à l'affiche une distribution impressionnante.

Voici le texte de cette fructueuse association de talents - 1 auteur pour un roman immortel - 2 grandes plumes pour son adaptation.

Cet ouvrage est important dans l'histoire théâtrale française, et il se lit avec grand plaisir.
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Phèdre (mise en scène)

Un livre précieux: un grand comédien, metteur en scène et directeur de théâtre commente la tragédie vers à vers-le texte intégral de la pièce de Racine est publié en vis-à-vis. les gestes, ton de voix, mais surtout l'intériorité du texte y sont scrutés et sondés avec profondeur et minutie, dans l'optique d'une mise en scène de la pièce. C'est l'oeil d'un metteur en scène contemporain sur le personnage mythique de Phèdre mais aussi sur tous ceux qui l'entourent. Une autre façon de lire le texte théâtral: dans sa mise en jeu, dans sa projection sur une scène. Passionnant!
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Souvenirs pour demain

Le nom de Jean Louis Barrault est inséparable du théâtre français des années 30 jusqu'après 1968, il est riche de ce répertoire qu'il a interprété et dirigé en alternance pendant quarante ans.

Il fait dans cet ouvrage le récit de sa vie d'homme et de sa vie d'artiste, des tournées et des rencontres.

De Dullin à Artaud, de Claudel à Gide, de Sartre à Mauriac, de Camus à Genet, les personnalités, croisées au cours de cette promenade sur les planches, sont toutes prestigieuses.

Ce livre de mémoire, écrit de manière vivante, est passionnant comme ce destin qui se déroule devant nous.
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Phèdre (mise en scène)

Si la lecture de pièces de théâtre est souvent décriée, sorte de parent pauvre en comparaison d'une mise en scène, cet ouvrage d'un metteur en scène s'avère une expérience unique, plongée au cœur de la connexion entre le texte littéraire et l'action dramatique, regard artistique sur une pièce classique parmi les classiques du répertoire français mais cherchant sans cesse à en réactiver les subtilités et la beauté. Invitation à lire les textes dramatiques avec un autre œil, celui du metteur en scène. Lire un texte de théâtre n'est plus seulement une vision incomplète de ce qu'est le théâtre, une étude du « texte », des dialogues, mais une interrogation sur ce qui dans un texte présente du dramatique, porter un regard de metteur en scène sur un texte, l'animer à la lecture. C'est ainsi redécouvrir le cœur de l'art dramatique, car le regard sur un spectacle ne sera que plus aiguisé par la confrontation avec une mise en scène intérieure. C'est également renouer avec les pratiques culturelles classiques et même antiques du théâtre, de l'opéra ou du ballet, dans lesquelles les thèmes et l'intrigue sont tout à fait connues à l'avance, ce qui permet de se concentrer pleinement sur les subtilités esthétiques, dramatiques ou idéologiques d'une mise en scène et d'une réinterprétation d'un mythe connu.

Il est également question de redécouvrir la diction classique trop souvent malmenée et déformée par l'apprentissage scolaire. Car la diction que préconise l'auteur est assez lointaine de celle habituelle, trop monotone ou trop parlée, prononciation affectée de toute liaison et systématique du e muet suivi de consonne. Contrairement à ce qui est enseigné, les liaisons doivent selon le metteur en scène, mais peut-être uniquement pour le théâtre classique et pour Racine, être faites au minimum, surtout pas avant une pause, et elles ne doivent pas rompre les accents de phrase. Cette nouvelle manière de lire met l'accent sur ces accents de phrase qui, associés à une bonne compréhension du contexte de l'action dramatique et de la psychologie des personnages, permettent de réellement ressentir le mouvement et la vie derrière ces alexandrins classiques trop réguliers.

La comparaison avec les chants d'opéra – rythme et reprises de mêmes mouvements par différentes voix, leaders (Hippolyte et Phèdre) puis seconds (les suivants comme dans une opérette, une comédie... reprennent et rejouent la scène de leurs maîtres), ou seconds puis principaux (tragédie : les voix secondaires annoncent et les voix plus puissantes reprennent et font éclater leur puissance)... - est très pertinente mais difficile à suivre pour qui ne connaît que peu l'opéra. L'opéra était un art et une culture majeure à cette époque, et même dominante, bien moins de nos jours. On ne peut que se douter de l'influence de celui-ci sur le théâtre et la composition dramatique et poétique des vers à l'époque de Racine. Cette comparaison tout juste ébauchée donne autant de pistes pour une meilleure compréhension de l'art classique.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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