Le facteur, le gros Bijoux, venait de temps en temps apporter un journal ou une lettre, mais c'était rare. S'il passait au moment du repas, il avait son bol de soupe et sa biarne de lard. Le pauvre homme n'était pas à la noce : il parcourait chaque jour une vingtaine de kilomètres pour faire le tour de la commune et cela par tous les temps.