Echange entre lancien président de lAssemblée nationale et Xavier Fos, président de stratégies françaises. Jean-Louis Debré répond à de nombreuses questions, dans un grand entretien.
Quels sont les personnalités saillantes de la lignée de Jean-Louis Debré (Jacques, larrière-grand-père, Simon, le grand-père rabbin, Michel, le père premier ministre) ? La Vè République est-elle en danger ? Celui qui vient décrire « Quand les politiques nous faisaient rire » aux éditions Bouquins, analyse lautodérision, le comique présidentiel, les lapsus célèbres et raconte de nombreuses anecdotes vécues. Xavier Fos interroge Jean-Louis Debré. Jean-Louis Debré, ancien ministre de lIntérieur raconte les attentats de 1995 (RER St Michel et suivants). Xavier Fos, président de stratégies françaises fait linterview du président du Conseil constitutionnel de 2007 à 2016. Jean-Louis Debré imite Valéry Giscard dEstaing et Jacques Chirac. Lauteur du « Dictionnaire amoureux de la République » évoque des souvenirs du « perchoir » de lAssemblée nationale. Jean-Louis Debré reçoit le club stratégies françaises au théâtre de la Gaité Montparnasse. Quels sont les conseils que donne Gaston Deferre au jeune député Jean-Louis Debré ? Pourquoi Bernadette Chirac était furieuse après une sortie au restaurant avec Jacques Chirac à St Tropez ? Jean-Louis Debré évoque le président François Hollande et son sens de lhumour. Lauteur de « Quand les politiques nous faisaient rire » explique pourquoi il a adapté pour le théâtre « Ces femmes qui ont réveillé la France » avec Valérie Bochenek. Lacteur de théâtre commente lélection présidentielle de 2022. Pourquoi ce choix de 20 femmes qui ont défié lordre établi pour faire entendre leur voix ? Jean-Louis Debré va-t-il faire du cinéma ?
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Sur France-Info, L'Instant Politique ; Gilles Bornstein (journaliste) & Jean-Louis Debré (pour son doc. "Mon Chirac") :
Le phone de Debré sonne ; C'est la Marseillaise.
G.B. - c'est votre portable ?
J-L D - Oui, quand c'est la Marseillaise, c'est un homme de droite, quand c'est L'International : C'est un homme de gauche et quand c'est L'Opportuniste de J. Dutronc, c'est un député ou un sénateur ....
!?!? :-)
Fatalité ou nécessité, les femmes écrivains qui ont marqué la littérature ont assumé une liberté de vie qui a souvent choqué, parce qu'elles vivaient à l'égal des hommes leurs envies, leurs désirs.
phase incontournable, la séquence des allocutions commence : pas de banquet d'élus sans ces interventions de fin de repas, qui sont à la républiques ce que les sermons sont aux offices religieux. Partie intégrante de la liturgie républicaine, elles sont en général interminables et le plus souvent dépourvues d'intérêt
La culture n'est pas une marchandise. Les peuples veulent échanger leurs biens mais ils veulent garder leur âme.
Comment un banal fait divers peut-il devenir un fait d'Etat?
La plume est légère et l'intrigue bien menée. Avec ce petit quelque chose en plus qui rend l'ensemble savoureux : à chaque page, on sent que l'auteur, intime du pouvoir depuis sa naissance n'est pas forcément un romancier comme les autres lorsqu'il joue sur le papier avec les grands fauves politiques.
Et, devant l'homme, j'y réclame,
Pour mon sexe, la liberté :
Il faut relevé dans la femme
L'aïeule de l'humanité ! ...
[...]
Pour le cinquantième anniversaire du Conseil, (...) pour imaginer la façon de commémorer cet anniversaire, j'avais demandé aux membres"de me faire part de leurs propositions.(...) A ce moment-là, le Président Giscard d'Estaing, qui exceptionnellement participait à notre séance, me lança une idée de son cru: "Pourquoi ne pas organiser un grand bal ?" La surprise se lut sur les visages de plusieurs membres. Beaucoup se demandaient s'ils faisaient ou non de l'humour. Mais Giscard poursuivit avec le même sérieux: " U grand bal comme il y en avait jadis au Palais Royal. On pourrait danser la valse. J'ai appris la valse avec Anne-Aymone à Vienne. Nous pourrions ouvrir le bal." Un peu interloqué, je lui répondis: "Vous imaginez la presse le lendemain: Ca valse au Conseil!" Giscard me regarda et balaya mon objection: "Ne lisez pas les gazettes".
(Georges Clémenceau parlant de l’un de ses adversaires politiques, Aristide Briand)
« Même avec un pied dans la tombe, il m’en restera un pour botter les fesses à ce voyou ».
Exaspérée par son comportement, Marie Jacquet le regarde partir sans rien dire. Elle ne supporte pas ce genre de personnage, imbu d'un sentiment de supériorité qui n'est que vanité. Il croit en imposer, se dit-elle, alors qu'il n'est qu'un pantin pathétique. Elle pense surtout qu'il n'a pas dû supporter qu'une femme ose s'opposer à lui.
La nation ne se définit pas seulement par une référence au passé, à l'Histoire. Elle ne peut se résumer à "la terre et les morts" pour reprendre une expression de Maurice Barrès, elle est beaucoup plus que cela. Elle est l'expression d'une espérance collective, d'une allusion à une communauté de destin.