On rattrapait, comme on pouvait notre sommeil interrompu dans le métro, sous la gare. Pas évident de roupiller assis. La RATP a prévu ses sièges pour attendre les wagons, pas pour les regarder passer.
Marie-Marie tangue sur ses jambes mal assorties, angoissée par la lumière et l'absence de Daniel. Déjà envolé, le débile. Il doit avoir en fouille de quoi bibiner au tabac du boulevard déjà ouvert à cette heure.
Janine, sa vieille, chiale en solo sur son cabas.