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Critiques de Jean-Louis Fournier (1547)
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Où on va, papa ?

Lu en 2017. Un récit écrit sans langue de bois, sans pathos appuyé, avec un humour teinté de cynisme salvateur et dédramatisant, auquel Le lecteur ne peut rester insensible.

Avoir des enfants "pas comme les autres", cela implique et induit tellement de choses : affronter la dure réalité quotidienne, ressentir de l'impuissance, de la révolte et de la colère, faire face aussi à la connerie des gens, leur regard et les poncifs horripilants... Bref, tout le malaise ambiant que le handicap mental suscite.
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Où on va, papa ?

Un papa qui raconte sans filtre la vie avec deux enfants handicapés. Un livre qui se lit bien et qui explique réellement du quotidien d'être aidant auprès de personnes non autonome

Chapitres très court livre rapidement lu. Beaucoup d'émotions pendant cette lecture.
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Le C.V. de Dieu

Dieu, je dois l’écrire comme il le pense, s’emmerde.

Il est seul là-haut. Pas une lettre ou une simple carte postale, rien. Même son niais de fils ne lui donne plus de nouvelle. Il préfère boire du vin,… rouge.

Il décide de venir sur terre pour trouver du boulot et rencontrer le Directeur de l’Entreprise pour lui remettre son C.V.

Le Directeur est ébahi par son parcours mais met le doigt sur de petits manquements de la création … Dieu a toujours une réponse : un coup de flemme, un manque de choix dans les couleurs sinon, ben oui, il aurait aussi fait des hommes bleus, les guerres et autres joyeusetés, ben oui, il a créé les 2 comiques du début, puis un peu d’imagination personnelle que Diable, il les a laissés faire … le bordel, c’est pas lui, c’est eux.

Dieu attend la réponse du Directeur, sera-t-il engagé ? pourra-t-il meubler son temps perdu ?

Vu ses antécédents et son manque de sérieux, le conseil d’Administration refuse son engagement … NON ? Dieu n’est pas fâché, il a trouvé un nouveau jeu, il va organiser la Fin du Monde.

Une bonne après-midi pluvieuse meublée de rires … que demander de plus

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Arithmétique appliquée et impertinente

S'instruire en s'amusant!

Je me suis pris au jeux des problèmes posés par Jean-louis Fournier dans cet ouvrage idéal pour retrouver ces angoisses d'écolier devenues plaisirs de gourmets... Plaisirs qu'assaisonne l'humour de l'auteur dans le libellé desdits problèmes.

Un opuscule bienvenu, aussi, pour décompresser entre deux parties ou chapitres d'un livre plus imposant... Un courte escale pendant une croisière, en quelque sorte!
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Où on va, papa ?

Tous les gens de ma génération connaissent Jean-Louis Fournier sans même le savoir !

On a tous regardé Casimir et on se souvient tous de l'oiseau Antivol, qui avait le vertige, et j'ai découvert que l'auteur avait aussi créé la Noiraude...



Jean-Louis Fournier est écrivain, humoriste, et réalisateur de télévision.

Il a travaillé avec Pierre Desproges, et le connaissait bien, ça en dit long sur son humour !



Mais sa vie de papa a été moins risible...



Dans ce livre paru en 2008, qui a obtenu le Prix Fémina, l'auteur nous raconte sa vie de père de deux garçons handicapés, mentaux et physiques, Mathieu et Thomas, nés à 2 ans d'écart. Il leur offre ce livre, comme un gage d'amour.



Jean-Louis aurait d'ailleurs préféré qu'on les appelle des garçons "pas comme les autres".



"Où on va, papa?" était l'unique phrase que répétait en boucle Thomas dès qu'il montait en voiture.



Dans un style concis, avec des chapitres très courts et tous percutants, il nous raconte non sans humour parfois, ou tout au-moins une certaine dérision - et comme c'est le papa, je pense qu'il peut se le permettre - la vie de ses enfants depuis leur naissance.

Il manie le second et même parfois le troisième degré !



Mais c'est surtout un livre poignant, bouleversant, qui fait réfléchir, même quelqu'un comme moi qui n'a pas eu d'enfant.



J'en suis sortie évidemment triste et retournée, mais jamais je ne pourrai imaginer le poids qui a pu peser sur les épaules de Jean-Louis Fournier. Poids du quotidien, poids de la culpabilité, poids de l'inquiétude, poids de la grande fatigue, poids de l'injustice, etc... et tout cela s'additionne !



Les enfants et la famille :



" Mes enfants, quand ils étaient bébé, étaient très proches des autres bébés. Comme eux ils ne savaient pas manger tout seuls, comme eux ils ne savaient pas parler, comme eux ils ne savaient pas marcher, ils souriaient parfois, surtout Thomas. Mathieu souriait moins...

Quand on a un enfant handicapé, on ne le découvre pas toujours tout de suite. C'est comme une surprise."



J'ai cherché un peu sur internet, on comprend dans le livre que Mathieu est déjà décédé au moment de l'écriture, et Thomas est également mort, mais on n'en sait pas plus. J'ai une pensée pour eux.



L'auteur parle évidemment en tant que père, et il mentionne parfois la maman des enfants. J'ai su qu'elle avait répondu à l'époque à certains chapitres, mais je m'en suis tenue à la lecture de ce livre et à ce qu'il m'a apporté : réflexions sur la vie, sourires parfois, coups au coeur, espoir, chagrin.



Une petite fille Marie est née de ce couple, par la suite et elle va bien ! En tout cas Fournier nous parle de sa naissance, mais pas de sa vie de fille "comme les autres". Je crois malheureusement qu'ils ne s'entendent plus...



L'auteur mentionne aussi à plusieurs reprises son propre père, et probablement l'alcoolisme de celui-ci, comme si cela pouvait être pour partie, une explication de la maladie des enfants. Je vous le livre comme tel, mais je crois surtout qu'on ne comprendra pas le pourquoi du handicap. 😔



À titre personnel, avec un oncle trisomique, j'aurais dû ne pas naître.. mais la fin de la guerre en a décidé autrement, la joie et le soulagement étant revenus dans les foyers, ma mère est née... accident ou volonté, moins de peur, je ne saurai pas, mais mon frère et moi sommes là ! 😉❤



À l'époque on ne mentionnait pas encore la trisomie, mais on parlait de mongolisme, et ma grand-mère n'a pas su tout de suite comprendre le manque de tonicité de mon oncle, pendant les premières semaines. La science a tout de même avancé, un peu.



Pour tout un tas de raisons, je remercie la personne qui m'a permis de trouver ce récit dans une boîte à livres.
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La servante du Seigneur

C’est un témoignage sincère, authentique, avec les petites répliques cinglantes qui font tout le personnage de Jean-Louis Fournier. Il y a aussi de la tristesse, de la douleur et sans que l’on ne s’y attende, le droit de réponse de sa fille en fin d’ouvrage. Une réponse qui n’est pas celle que l’on espère mais qui a le mérite d’exister et de donner la parole à celle qui fait l’objet de l’ouvrage.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Veuf cherche femme immortelle

Veuf cherche femme immortelle - Jean-Louis Fournier



Jean-Louis Fournier espérait partir avant son épouse, mais c’est elle qui est morte avant lui.



Dans ce récit, et parce qu’il se sent seul, qu’il ne veut pas être veuf une seconde fois, il publie une petite annonce :



Veuf cherche femme immortelle



Bien entendu cette annonce est fictive, mais il va imaginer que des femmes célèbres, mortes vont lui répondre, mais aussi avoir l’assentiment de son épouse qui va lui répondre.



Parmi ces femmes : La Joconde, Néfertiti, Sissi, Emma Bovary, Carmen, Jeanne d’Arc, la Goulue, la Vierge Marie et bien d’autres

Dans une écriture qui lui appartient, d’autodérision, noire teinté de couleurs, que j’apprécie personnellement, Jean-Louis Fournier nous offre un récit d’amour pour sa femme à sa manière.

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Il a jamais tué personne, mon papa

Très émouvant...Surtout sur un sujet pareil, clairement casse-gueule...



J'aurais aimé écrire un tel livre, mais je n'ai pas le talent de Jean-Louis Fournier...Comme lui, je n'en veux pas à mon père non plus, même si ce n'a pas toujours été le cas...J'ai mieux compris en grandissant.



Je trouve qu'aborder ce sujet avec la vision d'un enfant, montre dans quel guêpier se trouvent les gamins dans des situations pareilles ! L'incompréhension, mais de l'amour aussi...



Chapeau !!!! Et merci.
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Trop

Lecture divertissante et qui nous ramène en pleine conscience de nos modes de vie à la fois. J'ai bien aimé la forme, originale, parfois un peu lourde, notamment dans les répétitions, mais au final, cela sert le discours de l'auteur, nous faire prendre conscience que dans nos modes de vie à l'occidental, nous sommes dans une course au toujours plus, qui nuit à tout le monde et à la Terre. C'est un livre manifeste plus fort qu'il n'y paraît de prime abord. C'est intéressant pour se rappeler certaines choses que l'on sait déjà mais que l'on a tendance à oublier facilement face à l'immensité des choix que nous avons.
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Mouchons nos morveux : Conseils aux parents..

Livre lu dans le cadre de mon challenge personnel 2024 : item "Un livre satirique sur un sujet qui nous concerne tous".

Dans ce livre sous-titré "Conseils aux parents qui ne veulent plus se laisser marcher sur les pieds", l'auteur (âgé à ce jour de 85 ans, précision utile car portant un regard quelque peu dépassé) y va de sa plume satirique, cynique, humoristique, parfois sexiste pour évoquer les relations parents/enfants, autour de différents thèmes : l'instinct de reproduction, l'éducation des petits, l'éducation des grands, l'enfant de compagnie, les parents abandonnés, l'enfant abandonné, l'enfant et son prix, sentiments et héritage, l'enfant et son futur métier, l'enfant et son Q.I., la fierté des parents, l'enfant et son agressivité, l'enfant et ses risques, la fête des pères, les petits-enfants, l'enfant est-il un cadeau ?



Bien sûr, il ne s'agit pas de prendre ces conseils au 1er degré (ce ne sont d'ailleurs pas de vrais conseils éducatifs), mais bien pour ce qu'il sont : une farce !



Vous lirez ce livre en moins d'une heure. Il s'agit de très courts textes, souvent illustrés, tendant à brosser le portrait de situations souvent reconnaissables pour les adultes qui sont déjà parents, ou inconnues pour ceux qui ne le sont pas encore... et qui risquent de ne plus l'être après cette lecture.



Ce n'est pas si horrible que cela d'avoir des enfants. Mais, l'auteur étant d'une génération où les pères ne s'impliquaient pas autant qu'aujourd'hui, on comprend mieux ce regard quelque peu décalé avec la réalité d'aujourd'hui. de même, la place de la femme (à la cuisine, au ménage et aux courses) s'avère aussi dépassée.



Je l'ai donc lu pour ce qu'il était : un livre léger qui prête à sourire sur un sujet qui concerne tous les parents d'enfants... En même temps, ce n'est vraiment pas transcendant et je pense qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable, d'où ma note de 2 étoiles. Plutôt déçue par ma première découverte de cet auteur assez connu, et notamment pour son livre "Où on va, papa ?"
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Veuf

Un livre intense, témoignage à la chère épouse disparue qui laisse derrière elle un homme sonné qui cherche sa présence partout.

Un récit touchant disséminé par petites touches tentant de nous rendre compte de ces instants de manque et de lucidité parfois avec nostalgie, souvent avec auto dérision. En fait, terriblement humain.
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Où on va, papa ?



Sans pathos, ce livre parle de ce papa « hors norme ». Un enfant handicapé et forcément la vie est chamboulée ! Mais quand le coup du sort, révèle que le second l’est également…



Un bon moment de lecture. Car même si de prime abord le sujet paraît plombant, l’écriture de Jean-Louis donne un aspect humoristique au drame ! Entre cynisme et humour noir, je ne pouvais qu’aimer
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Où on va, papa ?

J'ai trouvé ce livre d'occasion et la quatrième de couverture m'a de suite interpellée.



Ce roman est une déclaration d'amour d'un père à ses enfants, ses enfants handicapés. Il raconte avec beaucoup d'humour et d'autodérision le quotidien auprès d'eux, le regard des autres qu'ils subissent et leurs préjugés.



On compatit.

On rit.

On rit moins.

On fond.



Beau message véhiculé dans ce texte.



"Quand un enfant se barbouille en mangeant de la crème au chocolat, tout le monde rit; si c'est un enfant handicapé, on ne rit pas. Celui-là, il ne fera jamais rire personne, il ne verra jamais des visages qui rient en le regardant, ou alors quelques rires d'imbéciles qui se moquent."
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Trop

"On nous inflige

Des désirs qui nous affligent

On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né

Pour des cons alors qu'on est des..." Foule sentimentale, Alain Souchon.



Société de consommations, trop de choses, et l'auteur se plaint:

"Un jour qu'il faisait faim, Dieu créa le pain quotidien. Jésus, son fils, pour faire le malin, décida un jour de multiplier les pains."



Ca ne mange pas de pain, mais...

Depuis le boulanger est dans le pétrin et fait marcher son commis( qui gagne son pain, à la sueur de son front) à la baguette.



"Il a trop de pains, lequel choisir?

Le pain au levain, la banette, la Briare, ou ...flûte alors!

Jean Louis Fournier n'est pas un vieux croûton ou alors... Attention, vous risquez un pain dans la gueule, de sa part... Et nous ne parlerons pas de la jolie vendeuse, craquante avec ses belles ... miche de pain!

Je ne mange pas de ce pain là, car l'auteur est un copain:)



L'auteur s'en prend aussi à un Prince arabe qui a, non pas du pain mais ...des croissants. "Il a 400 femmes dans son harem". le Cheick n'est pas ...sans provisions!

"Mais l'eunuque marche devant lui,( son gagne-pain est d'ouvrir les portes ). Et le Cheick bloqué, regarde les jolies petites fesses moulées dans un pantalon de soie..."
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Où on va, papa ?

Encore un très bon moment avec ce roman semi-autobiographique de Jean-Louis Fournier.

Je l’avais découvert parlant avec des mots plein de douceurs de son épouse, je l’ai retrouvé il y a quelques semaines parlant avec tendresse de son frère et j’ai eu le bonheur de le lire parlant de ses enfants.

Des enfants pas tout à fait comme les autres.

Un roman d’une infinie justesse qui vous émeut sans tomber dans le pathos.

J’ai trouvé le ton adopté parfait, un soupçon de cynisme, beaucoup beaucoup de recul pour parler avec humour de situations parfois bien difficiles.

Un roman très court qui se lit en quelques heures.

Si vous ne connaissez pas encore la plume de cet auteur je vous le conseille vraiment !

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Mon petit frère

Je suis une fan de Jean-Louis Fournier, depuis que je l'ai rencontré voilà une vingtaine d'années avec son tendre "on va où papa?" je le suis et le lis chaque fois qu'il sort un nouveau texte. C'est un auteur sensible, qui explore les liens filiaux et familiaux au sens large, après avoir parlé de ses enfants, de son père, de sa mère, voilà cette fois qu'il s'attache à faire revivre la mémoire de son petit-frère Yves Marie, de 13 mois son cadet et décédé il y a quelques années déjà, à l'âge de 80 ans.



Le texte est présenté comme un dialogue entre eux, Jean-Louis le volubile se proposant de raconter Yves Marie le taiseux. Celui-ci n'est pas vraiment enchanté, n'en voit pas l'intérêt mais de toute façon, là où il est maintenant il n'a plus vraiment voix au chapitre.



Etant fille unique je n'ai pas vécu les moments de complicité ou de dispute relatés mais j'ai très bien imaginé ceux qu'avaient pu vivre mon père et son frère par exemple. De la même génération que l'auteur, ils ont vécu les mêmes moments forts de l'histoire, les écoles strictes, la vie au village, les familles où la religion a beaucoup d'importance, les mères qui se débrouillent pour joindre les deux bouts et qui sont terriblement attentives au qu'en dira-t-on.



C'est un texte court, même si le livre comprend plus de 200 pages, certaines ne contiennent que quelques phrases, nous permettant des respirations et des petits moments de pause pour se plonger dans nos propres souvenirs.

En fil rouge un colis imposant livré par erreur et qui attend dans le jardin que le transporteur vienne le récupérer ... Est-ce vraiment une erreur ??
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Merci qui ? Merci mon chien

Leçons de savoir-vivre avec les animaux:

"Quand on croise un lion, on lui dit Majesté et on...part en courant"

Artdéco, la chatte blanche et noire sur les genoux de J.L Fournier, en ronronne de bonheur!



Un Merci aux animaux:

- "Je me souviens que ma chatte Souris avait séché les larmes de ma femme Sylvie. Merci à mon petit agneau Pelote. Tu as réchauffé dans ta laine mes mains glacées. Plus tard, j'ai adoré ta souris"...Béééé quoi?



Pardon les bêtes, Honte aux hommes: C'est un peu vache...

-" Bonjour Docteur, c'est la Noiraude qui rumine. Est ce que vous pensez souvent à la mort?

- Pourquoi ?

- Je ne veux pas aller à l'abattoir "( Mourir d'accord mais de mort lente, pardon Mr Brassens! Je ne suis pas une vache...folle !)

" Je veux mourir chez moi, comme la grand-mère qui ne voulait pas aller à l'hôpital."



-Pour vous, c'est compliqué. Il faut un contrôle vétérinaire, c'est la loi."

-Il n'a qu'à venir à la ferme, le vétérinaire, on lui offrira un bol de lait. Je veux mourir au milieu de tous ceux que j'aime, ce sera moins triste! "

Ca fera moins de foin? Meuh, on veut me faire traire, euh ... taire!



"Le pire c'est le transport. On est entassées dans le noir, dans des camions sans rie à boire, un cauchemar. Qu'est ce qu'on a fait de mal pour mériter ça?"

De quoi devenir une vache enragée...



J''aime bien parler aux animaux, ils nous écoutent avec attention.

"Il faut leur savoir gré de poser, sur nous, la douceur de leurs yeux sans jamais nous condamner." Christian Bobin.
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Veuf

Quel bel hommage ! Peu de mots me viennent à l’esprit pour décrire ce livre tellement il en est touchant et captivant. Fournier dresse un éloge si beau malgré une histoire tragique, funeste… J’ai adoré ces bribes, ces pensées éparses à la fois nostalgiques mais aussi modernes qui racontent l’histoire de l’auteur devenu veuf. Ces pages sont à lire qu’on soit triste ou plein de joie car elles nous apprennent tant sur le deuil comme sur la relation d’un merveilleux couple d’écrivains. Le livre se lit très vite, et le style en est parfaitement agréable. Je ne connaissais pas cet auteur, et le découvrir avec cet ouvrage tent à le lire davantage. Je vous le recommande chers lecteurs et je vous prie de vous plonger dans ce drame si touchant et irrésistiblement poignant.
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Où on va, papa ?

Quel petit livre riche en émotions !

Quel condensé d'amour d'un père pour ses deux enfants en situation de handicap.

Quels éclats de fatigue, d'appréhension, de doutes, de peurs, d'agacement dans cette vie quotidienne avec eux, loin des clichés idylliques d'une famille modèle.

Quel humour sincère et empreint de tendresse tout au long des pages que seul peut initier un père bouleversé.



Merci Monsieur Fournier de nous partager cette déclaration d'amour à vos enfants. Merci d'oser partager avec nous cette sensibilité qu'on ose si rarement faire transparaître, tant nous souhaitons paraître forts !

Merci d'oser les mots, les silences, les rayons de soleil et les averses.

Cette lecture est une expérience. Une chance. Un défi.

On en sort grandis, trempés de larmes d'émotion, de tristesse et de bonheur en même temps. Profondément enrichis.



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Mon petit frère

Jean-Louis Fournier a perdu son petit frère de 83 ans. Comme il lui manque, il lui écrit tout en lui donnant la parole.

On découvre des photos d'Yves-Marie à différents âges. Un beau bébé bouclé, joyeux et très souriant. Yves-Marie était profondément gentil, n'aimait pas parler de lui et

réussissait sans effort. Il n'était pas anxieux.

Les deux frères faisaient des sorties à vélo pour manger des fruits dans le jardin de leur tante, ils ont fabriqué des skis un jour de neige à Arras et ont mis le feu au poste de radio en voulant brancher un tourne-disque.

Jean-Louis Fournier tente de comprendre "le mystère Yves-Marie" et se dévoile en même temps.

Dans "Mon petit frère", il y a beaucoup de tendresse et de douceur. Les photos ajoutent un charme supplémentaire à ce livre.



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