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Critiques de Jean-Louis Le May (30)
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Chroniques des temps à venir, tome 1 : L'ombr..

Si comme moi, vous aimez (adorer serrait un terme plus juste) A comme Alone, L'autoroute sauvage (la trilogie), Saison de rouille (de Pierre Pélot) et autres consorts et titres alléchants, sachez, qu'il existe une autre petite merveille de SF post-apocalyptique: C'est un duo plus précisément : L'ombre dans la vallée et le viaduc perdu. Un univers en deux tomes ,réunis ici en un seul volume (donc avec le viaduc perdu).

Nous sommes en Provence dans un monde qui a sombré dans la sauvagerie avec des îlots communautaires, très petits souvent, qui tentent de surnager dans ce monde dangereux.

La méditerranée est morte, une guerre semble avoir eu lieu mais tous cela c'est du passé , on ne sait trop le comment du pourquoi et s'il y a encore du blé dans quelques champs , le monde est vraiment diffèrent de celui que nous connaissons et il est très dépeuplé. .

Le sujet du roman étant si j'ose dire: les drôles d'oiseaux qui se baladent dans les bois et dans les campagnes et dont il faut se prémunir . Ils sont des individus opportunistes ou le reflet de sociétés plus structurées.

C'est deux romans d'aventure qui vibrent. Ils sont donnés par un auteur qui sans doute maîtrisait parfaitement la chose militaire et qui écrivait aussi au kilomètre.

La langue est bien celle d'une époque mais ce n'est pas plus problématique que chez Julia Verlanger, par exemple.

Cependant le texte affiche une grosse particularité lexicale . Il contient de nombreux idiomatismes en Franco-Provençal. C'est un délice cette langue provençale délicieusement ensoleillée. Mais néanmoins, il est impossible dans cet univers ,de croiser une bouillabaisse ,car la méditerranée n'est plus la méditerranée.

Cette langue utilisée par l'auteur est également un exemple de la langue populaire de l'époque et c'est un délice à ce titre aussi.

Cette couverture est appropriée et évocatrice : Un viaduc très haut ,qui a l'air inaccessible, sur fond d'un ciel de rouille fait d'un orange ocre-jaune improbable et irréalistes sur les bords.

C'est tout à fait dans la tonalité générale de l'univers de ces deux romans.

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L'odyssée du Delta

Un vaisseau de croisière se fait attaquer et enlever dans l’espace.Une équipe d’agents “Incterco” va se charger de les retrouver. C’est du Space Opera pur et dur, recherche dans l’espace, vaisseaux spatiaux, voyage, rencontres, action, mais pas de bagarres à tout bout de champ, car l’adversaire agit avec des moyens encore inconnus pour la fédération galactique, ce n’est pas un roman d’action, cela reste de la science-fiction au sens premier : de la science et de la fiction. C’est une ambiance à la Star Trek, ou Cosmos 1999, pour les nostalgiques de ce type SF comme moi, il trouveront leur bonheur. C’est assez bien ficelé, crédible (dans la mesure où les vieux épisodes de Star Trek sont crédibles), avec des héros attachants, une évolution, un rythme dans le récit. L’écriture est efficace, claire, académique, mais elle manque parfois un peu de lyrisme ou de vivacité, les dialogues sont un peu raides, avec beaucoup d’explications théoriques, ce qui fait qu’il ne reste peu de place pour les émotions. Mais malgré cela, c’est un roman de SF agréable et distrayant.
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Arel d'Adamante

C’est une histoire de Robinsons, une expédition d’exploration interplanétaire s’échoue accidentellement sur une planète en grande partie couverte d’eau. Les membres du vaisseau s’y installent et y fondent une petite colonie bien fragile, car de leurs unions naîtront de moins en moins de filles. La première partie évoque l’arrivée et le développement sur Adamante, l’écriture est soignée, académique mais assez élégante, elle évoque surtout la suite des évènements, sans s’attarder sur les personnages, le déroulement est bien maîtrisé, et le personnage principal n'apparaît que dans le deuxième partie, au chapitre V (le tiers). Déjà plusieurs générations se sont succédées, et la colonie est sur le déclin. Il va se lancer seul, dans une expédition d'exploration par voie maritime. On retrouve l’exotisme des récits d’exploration dans le pacifique, avec de belles rencontres, de nouveaux mystères, avec un petit côté hollywoodien, pas déplaisant. Si la première partie manque d’émotionnel, parce que l’histoire est racontée avec de la distance avec les personnages, par la suite, on reste avec le personnage d’Arel assez proche des stéréotypes du récit d’aventures, Tarzan, Bob Morane... Il y a de bonnes idées, des rebondissements, des mystères, de l’action, et c’est en plus plutôt bien écrit, mais il manque beaucoup de personnalité aux personnages pour vraiment donner à ce récit un véritable souffle épique. La fin un peu trop sirupeuse conforte plus les faiblesses que les qualités. Sans que ça soit un mauvais roman, ça se laisse lire et c’est plutôt agréable, mais il manque tout de même de consistance pour marquer les esprits.
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Chroniques des temps à venir, tome 3 : Safari..

Avant 2020, j'aurais certainement classé ce roman dans la catégorie science-fiction, mais il faut bien admettre que ce n'était (hormis sa fin) que de l'anticipation... Fichu virus, moins virulent que dans ce livre, mais qui nous ouvre les yeux sur notre déni. Ça n'arrivait qu'en Asie ou en Afrique ces choses-là ou alors ça ne touchait que les animaux... Tout y est décrit : les masques, les malades, les morts, les immunisés, les modes de diffusion (transports aériens internationaux, multiplication des flux) et les réponses au niveau mondial, les réactions humaines même si le scénario est plus "catastrophe". Un bon livre (à ne pas lire si on n'a pas trop le moral en ce moment), avec une fin que je trouve assez géniale mais qui fait froid dans le dos.
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Chroniques des temps à venir, tome 4 : Le Ver..

C'est rare mais j'ai abandonné cette lecture au bout de quelques dizaines de pages. Pourquoi ce besoin de dialogue dans un niveau de langage qui s'écarte clairement du reste de l'écriture, et de vulgarité ? Mystère...
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L'odyssée du Delta

Typique du roman de gare de la fin des années soixante qui résonne un peu comme le scénario d'un épisode de Star Trek ou de Cosmos 1999, il n'en reste pas moins que son but qui reste de faire passer un bon petit moment d'évasion au lecteur est parfaitement atteint avec en prime quelques idées originales dont je laisse la surprise aux éventuels curieux…
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Interco (La Galaxie Humaine de J. & D. Le M..

Un ouvrage de référence sur J. et D. Le May, un auteur sans doute un peu oublié, mais qu’on peut encore lire avec beaucoup de plaisir aujourd’hui. JM Archaimbault inaugure la lemayologie, science voisine de l'holmesologie. Je m'inscrirai bien volontiers dans ce cercle de spécialistes !

Le livre de JM Archaimbault est consacré aux romans mettant en scène Interco, une force de maintien de l’ordre et de la paix dans une Fédération galactique future, soit 25 titres sur les 66 parus au Fleuve Noir Anticipation sous la signature J. et D. Le May ou Jean-Louis Le May (il s’agissait dans les deux cas de Jean Cauderon, et non d’un couple d’écrivains). Il contient des essais, une bibliographie détaillée, une chronologie de la Fédération galactique, un impressionnant lexique thématique et sept nouvelles : une de Le May lui-même, initialement parue en 1975, et six « à la manière de… » écrites spécialement par divers contributeurs pour ce livre.

Tout cela se lit avec intérêt et un peu de jubilation, si on fait partie de ces vieux lecteurs qui se sont émerveillés un jour en tombant sur un Anticipation signé Le May (c’était largement supérieur à la moyenne de ce qui se publiait dans cette collection, et soutenait la comparaison avec la production états-unienne courante).
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Sept soleils dans la licorne

Le titre et la première de couverture sont trompeurs. Nous ne sommes pas dans de la fantasy mais dans du space opera. La licorne est un amas de petites planètes qui tournent autour de sept soleils.



Le roman commence sur une introduction de 38 pages assez ennuyeuse et avec peu de rapport avec la suite. Mais ensuite tout devient beaucoup plus intéressant. Il s'agit de pirateries à très grande échelle plutôt bien ficelées : des pillages de planète entière organisés par une matriarcat en marge de l'organisation galactique (matriarcat implacable qui contrôle 6 planètes).



L'auteur nous réserve plusieurs surprises (que je n'avais pas vues venir) et impossible de deviner la fin (qui est bien très fichue).



C'est vraiment du très bon et j'aurais aimé voir cette histoire développée sur plusieurs tomes.

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L'Oenips d'Orlon

Les agents d'Interco Rockenret le martien , Elvène la Gandienne, Gerdavid le vénusien et Sunami doivent se rendre sur Orlon, planète membre de la Fédération. La population d'Orlon vénère l'Œnips, un gros cristal de scorbium aux propriétés particulières. Or, l'Œnips a disparu ! Aux agents d'Interco de le retrouver...

Elfe la charmante fille du primat va les guider dans leur enquête .mais il faut se méfier de l'eau qui dort ...



*********************



Voilà un bon Space Opéra de cette collection . Ne cherchons pas le côté scientifique de cette histoire , c'est juste divertissant et c'est ce qu'on demande .

Nos deux enquêteurs parviendront - ils à leur fin , oui bon on ne va pas faire semblant de ne pas y croire .

Un bon roman sympa à lire .

Il y a trois romans de ce cycle des Enquêtes Galactiques .
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Heyoka Wakan

Rien n'y a fait, impossible d'accrocher. L'histoire a mal vieilli, cela manque de vraiment de rythme, et beaucoup trop de clichés :

Le Cheyenne "grand sage des plaines", les femmes représentées comme objet sexuel, les scènes de sexes et d'orgies très crues, le militaire ordonné...

Je mets tout de même 2 étoiles, car l'isolement et le climat en antarctique sont bien posés.
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L' hypothèse tétracérat





Le vaisseau "Elenobora" est en perdition ; suite a de graves avaries il doit se poser sur Eta , planète ou la faune et la flore vont surprendre les humains .



Dans ce roman , c'est surtout la faune et la flore qui prennent le devant de l'histoire , ou il y a quand même pas trop d'action ou d'aventure réelle.

Les humains doivent apprendre à s'adapter et à survivre avec tous les dangers qui les entourent .

Aussi les attitudes et les réactions des personnages principaux sont bien dépeintes .

Un plutôt bon roman à l'ancienne .



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Les Montagnes mouvantes

Sur la Terre désolée du XXXème siècle, la vie est redevenue depuis longtemps sauvage et primitive. Onde, femelle de la tribu des Alertes, s’est mise à l’écart pour pouvoir accoucher d’un petit mâle. Mais elle meurt en mettant au monde son enfant dans une solitude totale. Pour respecter la tradition, Kasseur le fort, Tac-Tac, Taboun et la plupart des chasseurs de son clan doivent abattre un taure, sorte de taureau géant doté de cornes énormes, et oindre de son sang le nouveau-né pour qu’il puisse devenir un futur grand chef. On l’appèlera Criss. Toute sa destinée a été tracée par les Scienceux, sorte de chamans détenteurs de la connaissance des traditions et du passé des Alertes. L’initiation de Criss sera un moment clé de sa jeune existence…

Paru en 1971, « Les montagnes mouvantes » fait partie de la collection « Anticipation-Fiction » du Fleuve Noir. Ce n’est pas vraiment un roman de science-fiction, pas de voyage dans les étoiles, pas de space-opéra, pas de grande avancée technologique, mais plutôt de l'archéo-futurisme c’est-à-dire un retour en arrière suite à un grand cataclysme très vaguement évoqué. L’humanité ou ce qui en reste est revenue à l’âge de pierre. Cette histoire se réduit à un récit de chasses à l’ours, au tigre à dents de sabre et autres animaux préhistoriques (excepté les dinosauriens). Le lecteur se retrouve projeté dans un univers genre « La Guerre du feu » de Rosny Aîné ou « Les enfants de la Terre », la fameuse saga de Jean M.Auel. L’écriture est agréable pour de la littérature de divertissement. On regrettera tout de même un manque d’originalité. Les rebondissements attendus finissent par lasser un peu. Evidemment, on préfère les originaux à cette pâle copie.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La planète des optyrox

j'avoue être déçu par ce livre, c'était moyen comme intrigue et ça n'évoluait pas du tout mais dans l'ensemble ça reste de la SF très moyenne.
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La Chasse à l'impondérable

Et me revoilà à relire un bon vieux polar de sf du Fleuve Noir, ça récure, ça détend, pas besoin de se gratter la tête. Les récits du couple Le May se démarquaient par une sensibilité et une certaine "poésie" avec une touche d'érotisme léger, un ton plutôt libre pour l'époque.
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L'épaisse fourrure des quadricornes



Cette suite de L'hypothèse Tétracérats est encore meilleure que la le premier opus ..

Nous suivons la rencontre des humains survivants et des quadrupèdes doués d'une grande intelligence.

Quelques passages d'action , mais mêlés de pas mal sentiments ; une histoire aussi sur les dérives des humains à l'encontre des animaux par l'appât du gain :ici c'est la fourrure qui est recherchée.

Une belle histoire , bien écrite pour ce roman de 1978.



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Chroniques des temps à venir, tome 3 : Safari..

La partie de plaisir envisagée avec Laure de la Roncières, de son vrai nom Camille Pétard, se doit d’être différée car Théodore Asblignac est obligé de se rendre en Afrique pour une partie de chasse, invité par le président du Kenya, Ysotto N’Kema.



Théodore Asblignac est surtout un marchand d’armes œuvrant officieusement pour le gouvernement français. La transaction s’effectue dans des conditions financières intéressantes, et la partie de chasse peut se dérouler dans la brousse. Une chasse non autorisée, mais après tout n’est-il pas en compagnie du Président du pays, et l’hyppotrague mâle, une sorte d’antilope fort rare et dont la chasse est théoriquement interdite, convoité est bientôt débusqué.



Asblignac n’aurait jamais dû se faire photographier le pied posé sur le corps de l’animal et en d’autres positions, car une tique qui ne demandait qu’à quitter le corps animal en profite pour s’incruster dans le corps du chasseur. Or cette tique possède en elle un virus trapézoèdre à vingt-quatre faces qui se développe dans ce nouvel environnement. Un virus en sommeil depuis des millions d’années et qui se trouve brutalement réveillé, pour son plus grand plaisir.



Dans l’avion qui le ramène à Paris, Asblignac commence à ressentir les effets néfastes de l’infection qui se développe en lui. Fièvre, sueur froide, délire. Comme il se trouve en première classe dans une cabine particulière, l’on pourrait penser qu’il se trouve confiné. Mais le virus qui fait des petits s’échappe par la ventilation et les quelques quatre-cents passagers ainsi que le personnel de bord se trouvent eux aussi infectés.



Asblignac est débarqué en urgence à l’escale de Nice où il décèdera quelques heures plus tard. N’étant pas d’un naturel égoïste il sème à tous vents ses virus qui se multiplient et se propagent comme les akènes à aigrettes des pissenlits. Bientôt la ministre de la Santé est alertée, un plan sanitaire est déployé, la liste des morts s’allonge car naturellement les passagers de l’avion contaminent eux aussi les personnes qu’ils rencontrent, et comme ils sont issus d’endroits différents, la maladie s’étend un peu partout, franchissant sans vergogne les frontières.



Pendant ce temps, à Paris, six jeunes étudiants en sixième année de médecine qui se connaissent depuis quatre ans vivent au huitième étage d’un immeuble. Quatre garçons, pas forcément dans le vent, et deux filles. Ils possèdent chacun leur petit studio mais se retrouvent souvent pour étudier. Pas de séances grivoises, ils sont sages et sérieux. Afin de se changer les idées, avant de présenter le début de leur thèse, ils décident de se rendre dans les bois près de Saint-Germain, et des affinités se découvrent. Mais ils sont fort étonnés en rentrant de voyager seuls. Ils apprennent par la radio que le pays est sous tension.



Pourtant certaines personnes qui ont côtoyés les malades infectieux ne ressentent pas les symptômes de cette attaque virale.



Evidemment, ce roman de 1979 ne pouvait prévoir la pandémie dont nous sommes victimes actuellement. Si l’histoire fait penser à une anticipation il s’agit aussi et surtout d’une prémonition de la part de l’auteur qui ne pensait certes pas que ce qu’il écrivait allait se dérouler de cette façon.



Surtout les réactions qui s’ensuivent, de la part des gouvernements, des médias, des particuliers. Les morts s’agglutinent, enfermés dans des sacs plastiques déposés au pied des portes, lorsque la demande d’enterrement est acceptée.



Mais peut-être quelques citations seront plus représentatives de cette analogie entre la description effectuée par l’auteur et l’événement dont nous subissons de plein fouet les manifestations, à notre insu la plupart du temps.



Cet épisode pandémique se déroule en juillet 1986, soit dans un futur proche de la rédaction de l’ouvrage. Cette épidémie, le terme pandémie n’était pas encore utilisé dans les conditions décrites, qui avait alors échappé à nos étudiants en médecine, amène cette discussion et prend encore plus de sens de nos jours.



N’empêche pour que la radio en parle, il faut que quelque chose n’aille pas, surtout après la campagne plage propre de ces dernières semaines.



Tu sais, les journalistes en remettent si facilement qu’il faut attendre un peu pour voir.



Pour moi, tu ne m’ôteras pas de l’idée qu’il y a une épidémie qu’ils ne veulent pas déclarer pour ne pas affoler les gens, mais dont ils sont obligés de parler parce que ça commence à se savoir. (Page 82)







Nous n’en sommes qu’au début. Par la suite les choses s’accélèrent.



Ce qui signifie la fermeture totale de toutes les frontières dans les heures qui viennent. (Page 106)







Ces mêmes étudiants reviennent de leur promenade en forêt et s’étonnent de ne voir personne dans les rues.



C’est bien français. Doit y avoir un match de foot à la télé. Des réflexes conditionnés. Pas un seul couillon ne se rend compte qu’il devient comme le clébard du russki Pavlov, et qu’au mot foot, ou rugby, ou intertruc, il bave et appuie docilement sur le bouton avant de se statufier pour le temps. Suffit aux gouvernants de glisser une petite intox bien menée et le tour est joué. (Page 120)







Bien assez entendu de conneries. La radio ne débite que ce que le gouvernement veut bien qu’elle dise. Pour les règles à respecter, c’est bien normal. La mise en place de masques respiratoires en pharmacie est également normale. La circulation est contrôlée entre les villes mais libre à l’intérieur. Tout ça est logique. Pour nous, rien n’est changé, à priori. Mais il est à peu près sûr que tout gars possédant le moindre petit diplôme ou même simplement une carte de carabin va être enrôlé. (Page 132)







Tout cela sent l’improvisation et ce n’est qu’un début. (Page 133)







Et je pourrais multiplier à l’infini les exemples et les citations, mais bon, sachez toutefois que par un heureux concours de circonstances, la parade contre ce fléau est découverte. Mais il n’est pas sûr que le remède n’engendre pas des conséquences inouïes, imprévisibles.



Afin de pimenter le récit, Jean-Louis Le May incorpore quelques scènes érotiques, qui n’apportent rien au récit mais permettent de respecter la pagination. Et puis c’était dans l’air du temps alors que les collections spécialisées fleurissaient sur les étals des libraires et maisons de la presse.



Mais implicitement, Jean-Louis Le May rend hommage à la Femme, à son courage, à sa force mentale, à son bon sens, à son discernement, à son esprit d’analyse et d’entreprise. Loin des évaporées, de certaines représentantes de la politique, blondes ou brunes.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Échec à la raison

vraiment un excellent roman de cette collection qui part sur la théorie d'un cerveau géant qui pourrait commander la faune d'une planète primitive ...
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La quête du Frohle d'Esylée

Roman d'aventures spatiales de bonne facture. Paru en 1969, je le lis en 2015, et c'est non seulement lisible, mais toujours frais, comme si c'était sorti aujourd'hui. A quoi est-ce du ? A la qualité de l'écriture, mais aussi à une vision poétique qui anime le récit, et qui constituait le talent de Jean Cauderon, alias J.&D. Le May. Emerveillement devant le spectacle des grands espaces galactiques et des étranges objets qu'on y trouve, devant une technoscience à venir aussi...
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Claine et les Solandres

Comment un terrien peut-il empêcher une guerre stellaire ? Un roman plein de théories pacifistes , mais parfois il faut être violent pour neutraliser celle - ci...

Au final un roman plutôt ennuyeux , plus dans les discours que dans l' action.
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Un pilote a disparu

Il n'y a pas à chercher, c'est mauvais, c'est ennuyeux, c'est fade, les dialogues sont chiants (et le problème c'est qu'il n'y a quasiment que des dialogues tout du long) et l'indispensable flirt entre le pilote et l'une des aliens insupportable au possible.



Bref, alors que l'on pouvait espérer un roman d'aventure spatiale à l'ancienne, un bon space opéra classique mais agréable, on se retrouve avec avec une grosse déception bavarde et à l’intérêt plus que limité. Bien dommage...
Lien : http://imaginelec.blogspot.f..
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