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Critiques de Jean-Louis Lejonc (14)
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Sherlock Holmes à Chamonix

Pas très loin de la mine d’argent de L’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes), une statue de six mètres de haut évoquant Edward Whymper à l’assaut du sommet du Pelvoux dans le massif des Écrins a été érigée en 2009 pour commémorer le centenaire du bureau des guides des Écrins. Au pied de cette statue, une citation extraite de l'ouvrage de Jean-Olivier Majastre et Eric Decamp,Guides de Haute-Montagne, rappelle le but de son érection : « Pour rappeler que ce métier est celui qu'il faut apprendre quotidiennement et qu'on n'en finit jamais d'écrire : c'est le métier d'homme. Et qu'est-ce qu'un homme ? C'est un être debout qui se hausse sur la pointe des pieds pour apercevoir l’univers ».



Connu principalement pour l’expédition tragique de 1865 qui vaincu en premier le Cervin et d’autres sommets et itinéraires, c’est à Chamonix lieu de son décès que l’on retrouve l’alpiniste anglais Edward Whymper dans ce pastiche des aventures de Sherlock Holmes.



Dans ce pastiche comme dans les précédents du duo Pierre Charmoz et Jean-Louis Lejonc après Ecrins fatals ! : La première enquête de Sherlock Holmes et Sherlock Holmes et le Monstre de l'Ubaye, Whymper est toujours l’oncle de Sherlock Holmes. Ce dernier, orphelin de Watson, va répondre à l’appel de son oncle et enquêter aidé d’un jeune marseillais, Gaston, « double méridional de ce cher Watson » (p. 133) autour d’une « mine sans intérêt enfin de compte... Du plomb, un truc dénommé pyrite, ça brille, on appelle ça l'or des fous... et un autre pour faire des mines de crayon… » (p. 17). Sans intérêt sauf pour des puissances étrangères car le minerai entre dans la composition d’armes alors que l’action se déroule à la veille de la première guerre mondiale.



Entre livre sur la montagne et roman policier, les deux auteurs mélangent réalité et fiction avec une dose d’humour - sur les célèbres méthodes de déduction de Holmes ou son double créé par Maurice Leblanc, Herlock Sholmes, avec lequel un des personnages le confond - et quelques clins d’oeil - dont un à Gaston Leroux lorsque l'un des personnages invite Holmes à se méfier du parfum de la dame en noir.



Loin d’être un sommet du livre de montagne, du roman policier ou du pastiche holmesien, Sherlock Holmes à Chamonix est comme une course en montagne qui procure du bien-être dans l’instant - le roman remplit largement son office - mais dont le souvenir s’estompera probablement avec le temps (et ne restera pas dans les annales des genres abordés par le roman).
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Sherlock Holmes à Chamonix

Quittons les rivages de la Tamise, l’air pollué de Londres et allons enquêter à Chamonix : son air pur, sa montagne qui vous gagne et les remonte-pentes qui sont branchés !



Ah pardon, on me signale qu’en 1911, les remonte-pentes, on pouvait se les foutre où je pense car il n’y en avait pas. Un problème de résolu, donc…



Dans ce pastiche holmésien, l’auteur, au travers des dires de Sherlock Holmes, se moque gentiment du détective et lui fait dire que les capacités que lui a attribué Watson dans ses publications étaient surévaluées.



Il est un fait que pour enquêter, Holmes ne se fatigue pas trop. Il a la soixantaine, n’a plus la forme olympique et il donnera l’impression, durant toute ces différentes affaires (qui n’en font qu’une) de n’être là que pour dire qu’il y est, mais sans jamais vraiment résoudre les affaires lui-même, se reposant beaucoup sur Gaston, le jeune guide.



Malgré tout, ce roman est agréable à lire car on découvre un Holmes qui n’a pas grand-chose à voir avec celui des écrits de Watson et de son agent littéraire, un certain Conan Doyle (inconnu au bataillon) même s’il reste avant tout un détective enquêtant mais déléguant une grande partie de ses actions.



Le meurtre d’Edward Whymper ne sera résolu qu’à mots couverts et c’est en additionnant deux et deux que le lecteur comprendra qui est sans doute responsable de son décès, mais sans que cette personne soit inquiétée le moins du monde.



Quant à l’énigme de qui de Paccard ou de Balmat est arrivé le premier en haut du Mont-Blanc, en 1786, l’énigme sera résolue par un autre, à l’aide du récit de Paccard, sans que Holmes s’en soit inquiété un seul instant. La solution proposée, si j’ai bien tout compris, est loin de celle que j’attendais, mais elle est bien trouvée car plausible aussi.



Un roman policier qui ne révolutionnera rien, mais qui a le mérite de faire passer un bon moment de lecture, sans prise de tête, sans violences (ou si peu), avec un détective différent de l’original, avec un brin d’humour, de dérision, une femme fatale et qui nous en apprendra un peu plus sur les mines dont on extrait les mines pour les crayons et qui, de par sa localisation, vous donnera bonne mine puisque vous aurez respiré l’air de la montagne, sans avoir trop de fucking touristes.



Un roman à lire entre deux romans noirs pour voir un peu de lumière, celle de la neige et du glacier (qui était plus important à l’époque). N’oubliez pas vos lunettes de soleil et vos ustensiles pour la marche et l’escalade.


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Ecrins fatals ! : La première enquête de Sherlo..

C’est… toute essoufflée que… j’ai écrit cette chronique… après avoir… escaladé les Écrins… haut de 4102 mètres…



Escaladé deux fois, en plus, tiraillée que j’étais entre le récit des alpinistes français accompagnés du chevalier Dupin et celui des anglais, accompagnés du jeune Sherlock Holmes. Ouh, mon cœur, ce n’est plus de mon âge des grimpettes pareilles !



Sous-titré "La première enquête de Sherlock Holmes", ce récit ne l’est pas vraiment puisque les disparitions resteront un mystère pour l’ancien (Dupin) et le futur détective (Holmes).



Nous sommes en 1864 et notre jeune Sherlock, âgé de 14 ans, se trouvait en compagnie de Whymper, vieil ami de la famille, grand alpiniste devant l’Éternel et ne rêvant que de déflorer le plus haut sommet de France depuis que la Savoie est rentrée dans le giron de Napoléon III. Pardon, de la France !



Le récit est court (150 pages) mais le dépaysement est garantit et l’ascension du massif des Écrins est bien détaillée.



À ma droite, représentant la France, Dupin et ses alpinistes. À ma gauche pour l’Angleterre et The Queen, Sherlock Holmes ! Et au milieu, un curieux personnage. Que le meilleur gagne. Ou le plus malin.



Mais… et si la vérité était ailleurs ? Et si ce qui est noté dans les annales n’était pas l’exacte vérité ? Et si le mystère de 1864 n’était révélé que maintenant, dans les années 2000 ?



Alternant les récits de Dupin et de Holmes, le roman se lit tout seul sur quelques heures, le sourire aux lèvres devant les déductions holmésiennes, les sourcils froncés quant à l’origine de l’Autre qui se déplace furtivement dans le massif, ne cherchant pas encore le jeune Tchang. Agent Mulder, venez faire un tour dans le massif des Écrins, je vous prie !



Un roman dépaysant, frais, court, agréable, qui fait un bien fou après des romans noirs particulièrement sombres.



Une lecture sans prise de tête, bien au chaud dans le canapé, l’esprit tranquille et détendu.



Une lecture qui pourrait ravir les holmésiens comme les néophytes ! Moi, j’ai souri à l’idée de la matière dans laquelle Sherlock fera réaliser son deerstalker.



(3,5/5)
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Sherlock Holmes à Chamonix

Pas terrible cette enquête à Chamonix ! Vague histoire de mine, de poursuivant, de guides. Qui a franchit le Mont-blanc en premier ? Une balade touristique autour de la vallée agréable pour qui connaît les lieux. Mélange de personnages fictifs et réels.
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Ecrins fatals ! : La première enquête de Sherlo..

Roman policier acheté et lu sous le prétexte totalement assumé d’un amour inconsidéré et conjoint de la montagne et de Sherlock Holmes, bien que n’étant pas complétement convaincue de sa qualité.

L’histoire mêle deux ingrédients classiques, pour l’un de l’épopée alpine (la première d’un sommet qui se termine en tragédie) et pour l’autre de l’opposition fictive entre deux personnages emblématiques de la littérature (le chevalier Dupin vieillissant à un Sherlock adolescent). Sans être totalement déshonorant, le résultat n’est pas vraiment au rendez-vous. L’écriture reste très sage et la structure bien trop académique pour être excitante. Ce livre tient plus d’un aimable et sympathique jeu entre deux amis que d’une véritable ambition littéraire. Pas si mal, mais oubliable.

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Sherlock Holmes et le monstre de l'Ubaye

Holmes poursuit son enquête en Ubaye, après avoir arpenté et gravit (excusez du peu) les Écrins !

On reste dans le domaine du fantastique, on sent que les auteurs s'en sont donnés à cœur joie, qu'il aime leur héros et leurs montagnes !

Tant mieux, nous aussi.

On retrouve une plume légère, une écriture rapide à lire, une intrigue pas vraiment haletante mais bien ficelée tout de même et qui promet une belle suite, encore. En Queyras cette fois ?
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Ecrins fatals ! : La première enquête de Sherlo..

Ce court roman revisite la première ascension de la barre des écrins avec l'hypothèse d'une compétition entre anglais et français pour réussir la première.

C'est très bien fait, décalé et drôle. Les amateurs de littérature d'alpinisme apprécieront les nombreuses références à l'histoire de l'alpinisme.
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Petits meurtres en Vallouise

La montagne est belle? Oui mais il s'y passe de drôles de choses..."Petits meurtres en Vallouise" donne la parole à huit auteurs, chacun dévoile un côté sombre (l'hubac) de cette vallée...C'est pour rire bien entendu. Le succès de l'été en Vallouise, à grignoter au refuge ou au sommet de la Barre des Ecrins, une façon de revisiter le massif.
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Sherlock Holmes à Chamonix

Allons bon! J'ignorais totalement qu'il y avait polémique sur le nom du premier à atteindre le sommet du mont Blanc en 1786! Paccard ou Balmat? Il existerait un document dévoilant enfin la vérité, ainsi que le plan d'une mystérieuse mine, en tout cas en 1811 l'alpiniste anglais Whymper (personnage ayant existé) décède dans d'obscures conditions, et voilà Sherlock Holmes lui-même menant l'enquête, aidé d'un guide marseillais, suivi de près par une belle viennoise adepte de psychanalyse, et un dangereux prussien.



Au début j'ai un peu pataugé dans les époques et les personnages, mais d'utiles annexes ont tout éclairci, et je me suis bien amusée à suivre ce Sherlock Holmes qui est le premier à se moquer de ses méthodes d'investigation et de sa popularité, et à en apprendre sans douleur sur les soins aux tuberculeux (espérant que les 'aléas thérapeutiques' n'étaient pas fréquents), l'utilisation du graphite et la conquête du mont Blanc. Un hommage à Conan Doyle (et aussi à Poe) plein de verve et d'humour. Je ne classerais pas l'histoire en 'policier', plutôt en 'aventures'.



Voilà comment la belle Gertrud raconte

"...quand je fus brutalement réveillée par une individu très laid, sorte de clone de l'Empereur Guillaume - sans doute un fils illégitime, ou, pour le moins, un cas très intéressant de mimétisme par désir du père... Bref, cet individu me maîtrisa, malgré ma solide constitution et les cours de lutte que feu mon mari, le comte Wilhelm von Hofmannstahl, me fit donner à Vienne. Ensuite, sous la menace d'un pistolet -substitut classique à une virilité défaillante -l'individu me contraignit à prendre le volant de mon automobile et nous nous lançâmes à votre poursuite."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Sherlock Holmes à Chamonix

Ce livre se lit vite. C'est un de ses points forts.

Ce livre a un style s'approchant des vieux Conan Doyle. Son second point fort.

Ce livre, pour un savoyard, fait référence à de beaux paysages qu'on voit en fermant les yeux même lorsqu'on est expatrié. C'est son dernier point fort, malheureusement.



Pour le reste, soyons honnête : c'est gentillet. Ça se laisse lire mais ça n'emporte pas, rien de transcendant. Les quelques idées sympathiques sont vites noyées par des lourdeurs, des caricatures trop lourdes.



Les enquêtes n'ont pas lieu et les évènements poussent Sherlock Holmes à avancer balloté en suivant, sans jamais prendre la main sur les aventures, se laissant porter tranquillement vers la fin. Dans un film, on penserait à un acteur célèbre qui viendrait cachetonner pour payer ses impôts, assurant le minimum syndical sans se fouler. Le jeune Gaston, plus qu'un remplaçant de Watson, devient un sidekick un peu lourdingue mais sympa.



En réfléchissant après lecture, en jetant un œil sur la quatrième j'ai listé :

- le mystère de l'ascension ? Sherlock ne s'y intéresse pas et n'en parle même jamais. Faut dire qu'il n'en a même pas connaissance.

- La mort de son oncle Wymper? Jamais élucidée. On a un début de réponse en sous main, mais sans enquête.

- L'étrange rousse aux yeux verts? On ne sait pas trop ce qu'il en est et , au final, on s'en fiche un peu.

- Les inquiétants agents prussiens? Ils se terminent tout seul sans que l'esprit de Sherlock ne les inquiète jamais.



Au début de l'histoire, les auteurs font dire à Sherlock que ses coups d’œils magiques, ses déductions exceptionnelles, il ne les pratique plus; qu'ils étaient sur-évaluées par Watson sous la pression de son éditeur. Et bien ce dernier avait peut être raison, ça permettait de jolis voyages.

Ce qu'ici il n'y a pas.

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Les vieux, il faudrait les tuer jeunes

La promesse est alléchante : un meurtre, une maison de retraite, des personnages atypiques.

Je m'attendais à un peu plus de situations cocasses, un peu plus de rires. J'ai trouvé certains chapitres inintéressants voir inutiles.

La lecture est agréable, sans plus.....un peu déçu !
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Ecrins fatals ! : La première enquête de Sherlo..

Un livre a lire par tous les passionnés de montagne
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Les vieux, il faudrait les tuer jeunes

Dans ce polar, le cynisme est le maître mot. On y découvre chaque protagoniste, les ramifications avec les lieux et les différents intervenants à chaque chapitre. Cet EPHAD, le Monastère, abrite des personnages quelque peu loufoques voire complètement décalés pour certains aux vues de leur fonction. Une façon de dérouler une enquête plutôt inattendue et très drôle. Beaucoup de références à Alfred Jarry interviennent tout au long du roman qui aurait pu être dans le style de Jarry…



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Sherlock Holmes à Chamonix

Acheté au salon du livre de Genève. Emportée par l'enthousiasme, par Chamonix dans le titre, par Whymper (j'avais vu sa tombe à Cham en février), bref, acheté.

Roman fouilli. le sujet ? L'ascension du Mont-Blanc ? le meurtre de Whymper ? La recherche d'une mine d'or ? Je ne sais pas mais un bon moment de lecture dans la vallée de l'Arve. Du coup, faut que je lise sur l'ascension du Mont-Blanc. Pas si inutile que ça ce petit livre.
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