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Critiques de Jean-Louis Marteil (52)
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Orages sur un bénitier

Vincent Beckers dit : j'ai ri ! Voilà qui bouleverse assurément le sens de votre existence. Ceci étant, j'aime à vous préciser que la chose n'est pas fréquente quand je suis plongé dans un roman. Qu'est-ce donc qui m'a fait rire ? Un comique de situation sans cesse renouvelé. Et des répliques complètement déjantées. Le tout enrobé dans une sauce douce-amer sur les turpitudes de l'âme humaine. Bref, un excellent roman pour se placer en bonnes conditions avant d'aller dormir. Du rêve et du sourire. Je confesse aussi avoir adoré les deux autres volets du tryptique de l'auteur : chair de salamandre et la relique. Vincent Beckers a dit : hugh !
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La Relique

La Relique de Jean Louis Marteil est un livre qui a suscité en moi des sentiments ambivalents. D'une part, l'intrigue captivante et l'univers mystique créé par l'auteur m'ont totalement absorbé. Dès les premières pages, j'ai été entraîné dans une histoire riche en rebondissements et en mystères, où chaque chapitre m'apportait de nouvelles révélations. L'écriture de Marteil est fluide et immersive, ce qui rend la lecture agréable et addictive. Et cette course à la relique est vraiment jubilatoire.

Cependant, malgré ces aspects positifs, j'ai rencontré certains éléments qui m'ont laissé perplexe. Tout d'abord, j'ai trouvé que l'histoire manquait par moments de cohérence. Certains événements semblaient survenir de manière trop opportune, sans véritable explication, ce qui a nui à ma suspension d'incrédulité. De plus, j'ai été déçu par certains personnages secondaires qui manquaient de profondeur et de développement. Leur présence dans l'histoire semblait superficielle, ce qui a réduit mon attachement à l'ensemble de l'intrigue.

Par ailleurs, bien que l'univers moyenâgeux soit fascinant et très bien recréé, j'ai ressenti un certain déséquilibre dans la manière dont il était exploité. Certains aspects étaient extrêmement détaillés, tandis que d'autres semblaient négligés ou sous-exploités. Cela a donné lieu à des zones d'ombre qui auraient pu être approfondies pour enrichir davantage l'expérience de lecture.

Enfin, j'ai trouvé que la conclusion de l'histoire manquait d'impact. La résolution finale est arrivée de manière précipitée et sans grande surprise. J'aurais espéré une fin plus satisfaisante et mémorable, à la hauteur des attentes que l'auteur avait suscitées.
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Et Dieu reconnaîtra les siens, tome 1 : La ma..

𝓐𝓿𝓲𝓼 : Grosse déception.



Quand j'ai vu ces livres, je me suis dit FONCE, c'est les Cathares !!!!!!! Et c'est pas Chloé qui va me contre-dire 😆



En entamant cette saga de 4 tomes, je pensais vivre la croisade de l’intérieure, la vivre à travers les personnages. Malheureusement, dans le 1, on suit l’histoire d’Alix et qu'est-ce qu'elle est chiante 😅😆 elle vous sort par les yeux avec ses ”je veux-je veux pas”, ses caprices et autres.... en ce qui concerne la croisade, il n'y a pas  grand chose à dire. Chaque grand évènement, comme le massacre de Bézier, l'auteur en parle mais après que ce se soit déroulé, on ne le vit pas.



Quand au tome 2, le début étant centré sur le personnage de Blanche, j'ai abandonné à 50p il me semble.
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La Relique

1130.

Trois moines.

En quête d'une Relique pour sauver leur abbaye de la ruine.

Durant ce long périple, ils rencontreront nombre d'épreuves qui questionneront leur foi et les rapprocheront plus que jamais.



Épique non ?

Maintenant prenez ce résumé, ajoutez la mention "roman picaresque" et vous obtiendrez "La Relique" de Jean-Louis Marteil !

Un petit coup de cœur terriblement touchant d'humanité !



Dès le début j'ai été happée par la plume de J.-L. Marteil. Un vrai travail de style très poétique auquel il faut s'habituer pour bien lire le roman.



Même si j'ai trouvé le début un peu rapide dans l'enchaînement des évènements, c'est rapidement contrebalancé par l'élément le plus important du roman : ses personnages.

J'ai beaucoup aimé les confrontations des caractères et ambitions (picaresque oblige) des trois moines ! Ils vont se détester, se soutenir, se jeter la pierre, se protéger, se désapprouver, et toutes leurs évolutions sont fluides et logiques. Tous leurs changements sont marqués, questionnés, font réagir les autres et eux-mêmes. Ils sont tous les trois humains et touchants. Ils délivrent une très jolie leçon d'amour et d'amitié.

Je. Les. Aime !



Mais il y a bien sûr d'autres éléments dans ce roman !

Les scènes d'actions (oui, c'est le bazar au point où il y en a xD) sont vraiment prenantes, vu la malchance de nos moines xD et marchent bien avec l'ensemble !

J'ai aussi beaucoup aimé toute la dimension économique autour des Reliques et l'importance qu'elles ont pour les abbayes. C'est intéressant de se concentrer sur ce qui fait la richesse de ces lieux un peu perdus dans la chrétienté.



Seule chose que j'ai un peu regrettée (ça arrive même aux meilleurs xD) c'est le manque d'indicateurs de temps. On ne se rend pas vraiment compte des mois de leur voyage.



Mais à part ça, c'est vraiment un super roman qui m'a fait rire et m'a beaucoup attendrie !
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La chair de la Salamandre

Un bon polar médiéval, bien documenté sur le monde du commerce et de la banque au XIIIe siècle à Cahors. Des personnages truculents, pour certains d'une grande noiceur. Une intrigue bien ficelée, pleine de rebondissements inattendus. Un dénouement surprenant.
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L'assassinat du mort

Dans le cimetière des Augustins, une tombe récente est ouverte. Le corps de son occupant a un poignard planté à la place du coeur. Or, la cause de sa mort est une mauvaise fièvre, deux semaines plus tôt.



Du polar historique appliqué, sans originalité, qui cherche à faire médiéval. Un point positif tout de même l'humour de l'auteur. Peut-être les amateur du genre s'y retrouveront, mais là je reste circonspecte
Lien : https://collectifpolar.com/
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L'assassinat du mort

Vincent Beckers a lu, bien ri et s'est remarquablement détendu avec cette trilogie !

Médiéval humoristique, truffé de bons mots et expressions savoureuses.

Un livre de vacances, à déguster tout en sirotant à l'apéro.
Lien : https://www.vincentbeckers-c..
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Le couloir

Les éditions du verger ont eu la gentillesse de m’envoyer ce roman en service presse. Je ne connaissais pas du tout l’auteur et je suis donc allée me renseigner sur lui mais aussi sur ce titre au nom bien sibyllin. En effet, le résumé laisse penser au lecteur qu’il va lire un roman à la fois fantastique, philosophique voire historique ce qui fait beaucoup de -ique pour un seul bouquin. J’ai donc plongé dans l’inconnu avec ce roman. Au final, c’est une assez bonne surprise. Si j’ai parfois été sceptique, j’ai globalement aimé ma lecture.



Tout commence avec le couple Franck/Anne. Ils viennent de braquer un café. Il y a eu des morts. Ils sont donc clairement en cavale. Frank décide de franchir la frontière en passant par une route de montagne. Soudain, une violente tempête se déchaîne, bloquant les deux personnages. Pour ne pas mourir gelés dans leur voiture, ils décident de s’aventurer au-dehors et, guidés par une toute petite lumière, ils pénètrent dans une sorte de manoir.



Un peu plus tard, ce sera au tour de Bruno et d’Inès, jeunes mariés, de succomber à la tempête de neige et de trouver aussi le chemin de ce manoir.



Dès l’entrée dans la maison, les visiteurs sont surpris par la taille des pièces. Les couloirs sont immenses, les murs sont parfois rouges, les plafonds se perdent dans les hauteurs et les cheminées semblent fonctionner d’une manière autonome. L’endroit est étrange et fait penser à une maison de conte de fée où tout paraît démesuré, incroyable.



Les créatures qui hantent la maison sont aussi étranges et font froid dans le dos. Des araignées énormes font office de chiens de garde. Le maître du manoir est très mystérieux. Il accueille ces visiteurs d’un soir bien malgré lui. Anne, la plus débrouillarde du groupe, va sans cesse chercher à comprendre qui il est tant il apparaît doué de magie et de pouvoir.



Et que dire de ces cris inhumains, à la limite du soutenable, qui retentissent de temps en temps, derrière une porte verrouillée, gardée justement par le vieillard?



Le manoir semble aussi exercer un terrible pouvoir sur les quatre visiteurs. Frank devient de plus en plus violent; Bruno paraît davantage peureux et lâche; Inès succombe à l’attraction d’une autre; Seule Anne paraît conserver sans sang-froid. C’est comme si la maison exacerbait les caractères et les passions de chacun.



J’ai finalement été happée par cette histoire fantastique qui joue sur les codes. On se sait jamais vraiment si les personnages inventent ce qu’ils vivent ou s’ils le ressentent seulement. Au fil de ma lecture, j’ai échafaudé plusieurs hypothèses: une dimension parallèle, un mauvais rêve, le jugement dernier, l’antichambre des enfers. Il y a bien sûr une portée philosophique à tout cela. Je n’ai pas toujours tout saisi au message de l’auteur mais j’ai compris où il souhaitait en venir. Je n’ai pas non plus frissonné de terreur en lisant ce récit et c’est peut-être ce qui m’a manqué dans ce texte.



Le couloir est un roman étrange. Il faut le lire comme un récit à clé qui ne livre pas tous ses secrets d’un seul coup. J’ai finalement aimé cette lecture différente de ce que je connais et intéressante à de nombreux points de vue. Merci aux éditions du Verger pour cette découverte surprenante.
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L'os de Frère Jean

L'os du Frère Jean est un roman sur le trafic des reliques religieuses au moyen-âge.

Posséder une reliques est une providence pour un monastère, car les pèlerins remplis d'espérances séjournent prés de la relique au prix d'une taxe de séjour qui enrichit la communauté, mais aussi génère de la jalousie et de l'envie auprès d'autres monastères moins privilégiés.

Jean-Louis Marteil amuse le lecteur, en décrivant les sentiments des moines des différentes communautés, et il l'invite à une course poursuite pittoresque après une de ces reliques.

Les personnages centraux sont débonnaires et complices, ce qui accroît la bonne humeur du texte.

Je m'attendais à un roman policier historique, mais le roman est une nouvelle version de "Jésus a chassé les marchands du temple" dans un format plus léger et plus souriant.

Si fortuitement, au détour d'un chemin , je peux observer une relique religieuse, je suis sûr d'être surveillé par l’œil unique du frère Gabriel...
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La chair de la Salamandre

À lire absolument
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L'os de Frère Jean

Irrésistible, gentiment anticlérical et franchement hilarant. On s'attache à ces pieds nickelés en religion aux travers de leurs tribulations à la recherche de la si chère (quoique) relique.
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Et Dieu reconnaîtra les siens, tome 1 : La ma..

Les prémices des croisades sont ici abordées avec doigté, justesse et intelligence.

La connaissance historique est prégnante. Toutefois, elle ne pèse en rien sur ce magnifique ouvrage, résultat grandiose d’un travail que j’imagine titanesque.

C’est dans un rythme trépidant que nous vibrons avec empathie, passion et délectation pour Alix, les seigneurs cathares, et les évènements à venir. Le tout se dévore et évoque la manière dont nous pouvons nous tétaniser d’admiration devant une sublime fresque.

Décidément, l’éloquence qui émerge de la plume de M. Marteil me réconcilie avec l’Histoire.

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L'os de Frère Jean

Un moine est passé par là, un moine est passé par ici... ils courent, ils courent ces moines du moyen-âge. Après quoi courent-il ? Ils courent après un os. Un os ? Oui un os, mais pas n'importe quel os, ce serait une relique, l'os d'un doigt de Saint-Vincent... peut-être un os de Saint-Vincent ou peut-être pas d'ailleurs. Ce qui importe, c'est qu'ils récupèrent l'objet qui assure richesse à leur abbaye.



Bon moment de détente avec ce petit livre plein d'humour. En cours de lecture j'ai découvert qu'il y avait eu un précédent à ces aventures... je cours moi aussi pour me procurer ce premier opus.



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Et Dieu reconnaîtra les siens, tome 1 : La ma..

Ce roman est le premier tome d’une saga historique où l'un des épisodes les plus noirs de l'histoire de France est revisité : la croisade des albigeois.

Une introduction plutôt efficace où l’auteur nous plonge rapidement dans son univers médiévale juste pré croisades : Amour courtois, règle et code de l’honneur de la chevalerie et féodalité, papauté tyrannique, sainte inquisition, religion cathares, utilisation d’un vocabulaire emprunté au français médiéval mais pas uniquement. En effet, d’une écriture élégante et efficace, on découvre sans peine les personnages principaux et leurs caractéristiques ainsi que la géographie des lieux ce qui permet de se concentrer rapidement sur un récit plutôt bien ficelé dont la trame monte en puissance et en pression psychologique jusqu’à la première bataille. On notera de très belle description de paysages et de natures sauvages du Midi Pyrènes / Languedoc Roussillon, qui constituent à eux seuls un élément à parts entières du récit.

Ravira autant les amateurs d'histoire avec un grand H que de bon récit.
Lien : http://au-chat-pitre.izibook..
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L'assassinat du mort

La plume de l’auteur est aussi réaliste qu’ironique et on sourit beaucoup au détour de ces pages où les répliques des personnages sont tout autant malicieuses que leurs surnoms : Mord-boeuf, Pisse-dru, la Feuille… Je me suis d’ailleurs beaucoup amusée des quolibets très moyen-ageux de ces chers campaings. Plaisir que j’ai pu prolonger avec plaisir grâce au Dictionnaire indispensable, téléchargeable gratuitement sur le site de l’éditeur.



L’histoire, quant à elle, tient très bien la route. J’ai apprécié d’enquêter avec Braïda et, chose rare, j’ai fait les mêmes déductions au même moment sauf concernant un certain fantôme. C’est que cela peut-être lassant les Agatha Christie où il manque toujours au lecteur les éléments essentiels pour dénouer le mystère du crime !



Les personnages sont drôles et attachants, sauf les méchants et ça tombe bien. :p



Côté édition, rien à redire. C’est propre et clair et les petits dialogues en note de bas de page font preuve d’une jolie complicité entre l’auteur et l’éditeur.
Lien : http://belykhalilcriticizes...
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Et Dieu reconnaîtra les siens, tome 1 : La ma..

Majestueux ! Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit en refermant ce roman. Car ce texte, certes fictionnel, nous fait voyager à travers le temps, la littérature et la société. Et si l'histoire est inventée, elle se sert tout de même de celle avec un grand H. Quel plaisir de retrouver ainsi des poètes ou des personnages marquants de l'époque !



Si vous connaissez la plume en acier trempé de Jean-Louis Marteil, vous savez qu'il affectionne tout particulièrement l'humour. Pourtant ici, point de jeux de mots truculents. Le sujet est bien trop sérieux. Mais lorsqu'on connaît l'autre facette de l'écrivain, on sait aussi qu'il a plusieurs cordes à son arc. Il a ce talent de pouvoir nous toucher, nous émouvoir, de faire dans la finesse. Comment ne pas partager les sentiments de la jeune Alix ? Comment ne pas râler après ce Pierre-Roger dont elle est folle amoureuse et qui semble la dédaigner ? Je dis bien "semble" car celui-ci fait partie des sympathisants des "Bons Chrétiens", entendez par là qu'il suit l'idéologie cathare, avec tout ce que cela sous-entend. L'amour de Dieu sera-t-il plus fort que l'amour charnel ?



Vous l'avez compris, ce roman parle de ce sujet épineux qu'est le catharisme. Je dis "épineux" car d'une part les spécialistes ne sont pas d'accord sur le sujet et, d'autre part, on peut lire tout et n'importe quoi. Mais Jean-Louis Marteil prend ses sources dans l'Histoire, essayant, par là-même, de s'imposer une certaine objectivité. Bien entendu, s'agissant ici d'un roman, celle-ci ne peut être que partielle. Mais peu importe. Un auteur ne peut convaincre que s'il est convaincu. C'est bien le cas ici. Et quand je passe des heures agréables de lecture tout en apprenant des choses, je classe le livre dans les réussites.



Je vous conseille, pour en savoir un peu plus, l'excellente critique de Lili Galipette.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Dictionnaire indispensable et commenté des in..

Et en prime, offert!, le Dictionnaire indispensable et commenté des insultes, surnoms et autres expressions, à l'usage des lecteurs érudits de La chair de la Salamandre et de L'assassinat du mort. M'en servirai-je?


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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L'assassinat du mort

Il aura fallu les rendez-vous de l'Histoire cuvée 2013 pour que je fasse connaissance avec Jean-Louis Marteil, son accent ensoleillé ainsi que son enthousiasme et bonne humeur communicatifs... Il ne m'étonne plus que ses romans n'engendrent absolument pas la mélancolie, et que je les lis avec un grand sourire intériorisé - parfois extériorisé! Brouillards et autres frimas pointant leur nez, c'est le moment de faire provision de peps!



Comme dans La chair de la Salamandre, nous sommes à Cahors, en l'an de grâce 1223. Cahors, ses rues sombres, le capitaine Mord-boeuf et le sergent Pasturat agents de la force publique, Guillaume de Cardaillac son évêque morfal toujours accompagné de molosses baveux... Ses tavernes plus ou moins bien fréquentées, telle celle de Tranche-tripe, au Mouton Embroché, où gosiers en pente se donnent rendez-vous, avec risque de bagarres homériques. Et pour terminer nos héros, Braïda et son époux Domenc, leurs serviteurs, y compris les gardes du corps Géraud et Pisse-dru. En gros les mêmes personnages que dans le précédent opus (enfin, les survivants, parce qu'il y avait eu du défunt, à l'époque).



Dans le cimetière des Augustins l'on retrouve le cadavre d'Enguerrand de Cessac, enterré depuis quinze jours, mais hors tombeau, avec un poignard dans le corps! Les rumeurs circulent, Braïda en particulier veut comprendre : elle aime comprendre et déteste ne pas comprendre. Nous allons suivre ses recherches, ainsi que les aventures des autres personnages, dans ce roman au rythme sans faille. Tout se bouscule jusqu'à une fin moins burlesque et plus émouvante.



Allez, je ne chipote pas mon plaisir et vous recommande chaudement la série, ainsi que la précédente, qui vit moines sur les routes...



Pour terminer, de jolis portraits de coupe-jarrets

"Celui-ci, qui était complètement idiot, n'était nullement responsable que l'on eût inventé l'écriture et le calcul. (...) Le troisième n'eut point été trop laid si une lame, passant par là, ne lui avait emporté une oreille. Il faut dire, à la décharge de la lame, que ses oreilles étaient assez écartés du crâne pour y donner prise(...). Depuis on l'appelait La Feuille."



J'adore aussi les notes de bas de page où interviennent auteur et éditeur...(mais c'est pas le même?Tsst!)


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Et Dieu reconnaîtra les siens, tome 1 : La ma..

Dans le sud-ouest de la France, la religion cathare a ses adeptes, ce que l’Église de Rome voit d’un mauvais œil. Le comte de Toulouse, Raymond VI, tolère cette religion, au grand dam de son épouse, Éléonore d’Aragon, fervente catholique. Raymond VI sait pouvoir compter sur ses vassaux en cas de guerre. Raymond de Termes et Pierre-Roger de Cabaret prendront les armes pour défendre leur foi s’il le faut. Mais ces chevaliers cathares préféreraient de loin que la paix subsiste. « Il fallait céder et s’humilier au risque de commettre des actes injustes, ou bien s’opposer à l’Église. » (p. 107)



C’est une jeune fille qui va mettre le feu aux poudres. Alix, fille d’Hugues de Carcassonne, est une enfant libre et un peu sauvage, déterminée à ne pas se laisser enfermer dans les activités féminines et à imposer sa voix et ses envies dans un monde d’hommes. Et en parlant d’hommes, il en est un qui a suscité une passion dévorante dans le cœur d’Alix. Il s’agit de Pierre-Roger de Cabaret, proche ami de son père et seigneur qui semble bien se moquer de l’attention que lui porte une donzelle qui se plaît à courir dans les bois. Sans le vouloir vraiment, Alix déclenche les hostilités en s’en prenant au légat du Pape venu négocier la reddition et la conversion des cathares. C’en est trop pour Philippe-Auguste qui autorise ses vassaux à se croiser et à partir en guerre sainte contre les hérétiques cathares. Et c’est ainsi que Béziers est massacrée, incendiée, suppliciée. « Dans l’armée de la croisade, nul, ou presque, ne douta que la main de Dieu venait de s’abattre sur la cité impie. » (p. 225)



Un grand merci à l’auteur qui m’a envoyé les épreuves de son livre. D’autres écrivains mêlent comme lui la grande et la petite histoire, mais il y a un supplément d’âme dans les romans de Jean-Louis Marteil tant il est manifeste qu’il aime et connaît son sujet. Ici, on ne retrouve pas l’humour barré que l’auteur a développé avec brio dans L’assassinat du mort ou l’ironie un brin anticléricale de La relique. Mais il y a une force qui n’est autre le respect que M. Marteil porte à ses héros : il les aime, ces cathares fiers et farouches, et il aime aussi cette bouillante Alix qui, par amour et par bravade, déclenche la guerre. Que cette héroïne ne soit que le produit de l’imagination de l’auteur n’est pas un problème : il fallait une étincelle pour embraser le roman historique et elle s’est incarnée en la personne d’Alix. L’auteur prend-il parti pour les cathares ? Comment ne le ferait-il pas ? Mais ce qui importe, c’est que la guerre, que certains osent appeler sainte, ne fait jamais de vainqueurs.



Et maintenant, il me faut attendre plus de cinq mois pour lire le deuxième volume de cette tétralogie historique qui s’annonce très prometteuse. En attendant, vous pourrez trouver le premier tome dans les bonnes librairies ou sur le site des éditions de La Louve.
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L'assassinat du mort

suite de "La chair de Salamandre" que j'avais lu avec grand plaisir. Le début de celui-ci me semble assez prometteur également. Un peu étonnant d'ailleurs que je ne l'ai pas acheté plus tôt.



Qu'en dire ? pas mal d'humour, surtout en bas de page où se déroule la conversation entre l'auteur et l'éditeur. Des personnages attachants, mais j'ai une préférence pour les méchants, je les trouvent bien plus amusants avec leur bêtise "crasse" ! Pas de doute, l'auteur les a fignolés.



Bref, un roman truculent, même si j'ai une préférence pour le premier tome. De toute façon si vous ne mourrez pas de rire, au moins aurez-vous passé un bon moment de lecture.



Pense-bête : vu chez "les.amis.du.selve" qu'un tome 3 est en préparation et portera le titre de "La mouche et le pendu"


Lien : http://mazel-pandore.blogspo..
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