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3.46/5 (sur 115 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-sur-Seine , le 31/10/1937
Mort(e) le : 28/11/2020
Biographie :

Jean-Louis Servan-Schreiber né le 31 octobre 1937 à Boulogne-sur-Seine, est un journaliste, patron de presse, et essayiste français.

Après des études secondaires chez les jésuites de Saint-Louis-de-Gonzague et l'obtention de son diplôme de Sciences Po, JLSS rentre en 1960 au quotidien économique Les Échos créé par son père et son oncle en 1908. Il en prendra la direction de la rédaction deux ans plus tard. Après un stage approfondi dans la presse magazine américaine, il intègre L’Express en 1964, aux côtés de son frère Jean-Jacques qui l’avait fondé en 1953. Ensemble ils transforment cet hebdomadaire en newsmagazine, le premier en France. La formule remporte un succès immédiat. Toutes les créations ultérieures de “news” en France (Le Nouvel Observateur, Le Point, Marianne) ont été le fait d’anciens journalistes de L’Express.

En 1967, désireux de lancer sa propre entreprise de presse, JLSS crée avec Jean Boissonnat L’Expansion. Autour de ce titre se développera au cours des 27 années qui suivront le premier groupe de presse économique français, le Groupe Expansion. Il comprendra entre autres, L’Entreprise, La Lettre de L’Expansion, La Vie Financière, La Tribune et des activités d’édition et de séminaires. Au début des années 90, JLSS, par une série de rachats et de lancements, étend l’activité de son groupe à l’Europe. Eurexpansion rassemblera des titres et des participations dans une quinzaine de pays.

Mais à la suite de la première guerre du Golfe, la baisse brutale des recettes de publicité contraint JLSS à céder le contrôle de son groupe endetté.

De 1994 à 1997, JLSS rachète et dirige La Vie Économique à Casablanca, dont il fera le premier hebdomadaire d’information du Maroc. Il revend ce titre pour acheter début 1997 Psychologies magazine à Bernard Loiseau. A partir d’une relance de ce titre en mars 1998, il fera de ce magazine, avec sa femme Perla, un succès de presse incontesté. La diffusion passe de 75.000 à 350.000 exemplaires et Psychologies magazine devient, en dix ans, le second mensuel féminin haut de gamme français (derrière Marie-Claire) en diffusion et en recettes de publicité. A la suite d’une prise de participation minoritaire d’Hachette (Groupe Lagardère) en 2004, Psychologies magazine est lancé dans huit pays de Londres à Pékin en passant par Moscou et Le Cap. Parallèlement des sites Internet sont créés et fortement développés autour de la marque Psychologies.
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Jean-Louis Servan-Schreiber - C'est la vie ! .
Jean-Louis Servan-Schreiber vous présente son ouvrage "C'est la vie !" aux éditions Albin Michel. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/servan-schreiber-jean-louis-est-vie-9782226312785.html Notes de musique : Border Blaster (Instrumental Version) by Josh Woodward. Free Music Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (461) Voir plus Ajouter une citation
La vraie réussite d'une vie riche n'est'elle pas de ne pas avoir laissé l'argent contaminer tous les compartiments de son existence?
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Il me semble qu'il faut avoir un peu oublié les jours passés pour mieux désirer celui qui commence (P39)
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Ce que je sais du monde ne sera jamais connu que de moi. Chacun garde en lui sa vision, en grande partie incommunicable.
Chaque humain dans ma vie est un mystère, même mes intimes. Ça m'évite de m'ennuyer.
Je ne sais rien, mais j'en sais assez pour vivre. Ça me garantit de rester modeste et toujours curieux.
Le ciel est vide. Je ne peux m'accrocher à rien de certain. Pour rester en équilibre, je dois vivre en mouvement.
Je dois tout aux autres. Ils m'ont fait naître et ma vie dépend d'eux chaque jour. L'individualisme est un fantasme d'adolescence.
N'être qu'un brin de de l'immense cordée humaine me remet à ma juste place, mais aussi me rassure. Je suis seul, mais en compagnie.
Chercher le sens de la vie est vain. Être vivant suffit à donner sens et valeur à chaque journée.
La vérité ne peut être que relative. L'absolu n'est accessible qu'aux croyants. Et je m'en méfie.
Progresser en humilité est ma source imprévue de force.
Vie et mort sont indissociables. Me savoir mortel fait de chaque minute une chance.
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Jean-Louis Servan-Schreiber
Mais de tous les progrès, le plus essentiel et le plus inachevé réside dans la qualité. L'habitude d'écrire et d'enregistrer, la recherche du fait, sa description, sa vérification, la naissance de véritables métiers de l'information ont accru en même temps sa fiabilité et les exigences du public. Il suffit néanmoins de prêter attention aux nouvelles captées en une seule journée pour mesurer la portée limitée de ces efforts. Exagérations, généralisations, simplifications excessives, omissions, mauvaises interprétations, sans insister sur une foule d'erreurs de fait, continuent à déformer les messages diffusés à profusion. Ces inexactitudes et ces contre-vérités sont d'autant plus dangereuses que l'intimidante stature des médias laisse les consommateurs de nouvelles supposer que le contenu est à la hauteur du contenant. Aussi les erreurs font-elles plus facilement leur chemin dans des esprits qui n'ont pas, comme ceux de leurs grands-parents, été formés à mettre en doute ce qu'on leur disait. Certes, la grande majorité des informations est exacte dans l'ensemble, alors qu'un siècle auparavant, la grande majorité était à l'inverse erronée. Mais cela ne rend que plus dangereuse la minorité des nouvelles qui demeure fausse et que les lecteurs même rompus à ce métier n'ont pas le moyen de discriminer des autres...
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Mais de tous les progrès, le plus essentiel et le plus inachevé réside dans la qualité. L'habitude d'écrire et d'enregistrer, la recherche du fait, sa description, sa vérification, la naissance de véritables métiers de l'information ont accru en même temps sa fiabilité et les exigences du public. Il suffit néanmoins de prêter attention aux nouvelles captées en une seule journée pour mesurer la portée limitée de ces efforts. Exagérations, généralisations, simplifications excessives, omissions, mauvaises interprétations, sans insister sur une foule d'erreurs de fait, continuent à déformer les messages diffusés à profusion. Ces inexactitudes et ces contre-vérités sont d'autant plus dangereuses que l'intimidante stature des médias laisse les consommateurs de nouvelles supposer que le contenu est à la hauteur du contenant. Aussi les erreurs font-elles plus facilement leur chemin dans des esprits qui n'ont pas, comme ceux de leurs grands-parents, été formés à mettre en doute ce qu'on leur disait. Certes, la grande majorité des informations est exacte dans l'ensemble, alors qu'un siècle auparavant, la grande majorité était à l'inverse erronée. Mais cela ne rend que plus dangereuse la minorité des nouvelles qui demeure fausse et que les lecteurs même rompus à ce métier n'ont pas le moyen de discriminer des autres...
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Chaque fois que je crois savoir, méfiance ! Il ne s'agit souvent que d'une approximation, d'une opinion, bref de ma subjectivité. D'où une source intarissable d'incompréhensions, de malentendus et de déceptions, du seul fait que les interprétations d'autrui ne sont pas identiques aux miennes.
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Le lourd héritage de mai 68…

[...] une autre grande braderie de repères avait suivi les émotions libertaires de Mai 68 et de ses équivalents ailleurs dans le monde. Le rejet de l’autorité-carcan, la soif de réalisation de soi ont alors fait considérer toute discipline comme une entrave, toute règle comme une férule. Une libération sans doute salutaire, mais aussi une mise en doute des principes de base du vivre ensemble. [...] « Mai 68 a créé une prime à la critique gratuite, à la radicalité dérisoire, qui veut que l’on s’indigne en bloc, mais que l’on ne réponde à aucune question, que l’on ne traite aucun problème et que, au final, on se lave les mains de tout. Une prime à l’individualisme extrême. »
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En réponse à celles et ceux qui affirment « ne pas avoir le temps de… (lire, cuisiner, méditer) »:

Nous disposons en fait de plus de temps que nous n’en avons conscience. C’est nous qui choisissons de le consacrer, par exemple, à regarder un écran. Rien de répréhensible à ça, mais ne finissons-nous pas par oublier qu’en fait nous pourrions préférer lire, nous promener ou méditer? Au XXIè siècle, nous avons plus de marge dans nos horaires que nous ne nous l’avouons. [...] Dans ce domaine, comme dans tant d’autres, cette époque nous offre plus de libertés que nous n’en avons conscience. A nous de choisir d’en profiter avec discernement.
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Car si l'ordinateur et internet restent inférieurs à nos simples neurones pour penser et imaginer, ils les surpassent en capacité de mémoire, de stockage et de transmission. Notre cerveau a enfin trouvé sa vraie prothèse, activable à tout moment sans le moindre délai. Nous avons franchi une étape nouvelle et décisive, qui s'inscrit directement dans notre évolution en tant qu'espèce : nos cerveaux n'ont pratiquement plus besoin de nos corps pour connaître, communiquer, partager avec d'autres. p. 23-24
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L'homme le plus puissant des États-Unis n'est pas le président ou le secrétaire d'État, un sénateur, un gouverneur, le président d'A. T. et T. ou de l'université de Harvard. Cet homme le plus puissant est le chef du desk des agences Associated Press ou United Press International, quel que soit son nom, à une heure quelconque du jour et de la nuit. Toutes les stations de radio pour leurs nouvelles dépendent entièrement de son intégrité à choisir les nouvelles qu'il envoie par les téléscripteurs.
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