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Citations de Jean-Louis Servan-Schreiber (461)


La vraie réussite d'une vie riche n'est'elle pas de ne pas avoir laissé l'argent contaminer tous les compartiments de son existence?
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Il me semble qu'il faut avoir un peu oublié les jours passés pour mieux désirer celui qui commence (P39)
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Ce que je sais du monde ne sera jamais connu que de moi. Chacun garde en lui sa vision, en grande partie incommunicable.
Chaque humain dans ma vie est un mystère, même mes intimes. Ça m'évite de m'ennuyer.
Je ne sais rien, mais j'en sais assez pour vivre. Ça me garantit de rester modeste et toujours curieux.
Le ciel est vide. Je ne peux m'accrocher à rien de certain. Pour rester en équilibre, je dois vivre en mouvement.
Je dois tout aux autres. Ils m'ont fait naître et ma vie dépend d'eux chaque jour. L'individualisme est un fantasme d'adolescence.
N'être qu'un brin de de l'immense cordée humaine me remet à ma juste place, mais aussi me rassure. Je suis seul, mais en compagnie.
Chercher le sens de la vie est vain. Être vivant suffit à donner sens et valeur à chaque journée.
La vérité ne peut être que relative. L'absolu n'est accessible qu'aux croyants. Et je m'en méfie.
Progresser en humilité est ma source imprévue de force.
Vie et mort sont indissociables. Me savoir mortel fait de chaque minute une chance.
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Jean-Louis Servan-Schreiber
Ce que je redoute le plus dans le stress, ce n'est pas qu'il tue, c'est qu'il empêche de gouter à la vie.
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Mais de tous les progrès, le plus essentiel et le plus inachevé réside dans la qualité. L'habitude d'écrire et d'enregistrer, la recherche du fait, sa description, sa vérification, la naissance de véritables métiers de l'information ont accru en même temps sa fiabilité et les exigences du public. Il suffit néanmoins de prêter attention aux nouvelles captées en une seule journée pour mesurer la portée limitée de ces efforts. Exagérations, généralisations, simplifications excessives, omissions, mauvaises interprétations, sans insister sur une foule d'erreurs de fait, continuent à déformer les messages diffusés à profusion. Ces inexactitudes et ces contre-vérités sont d'autant plus dangereuses que l'intimidante stature des médias laisse les consommateurs de nouvelles supposer que le contenu est à la hauteur du contenant. Aussi les erreurs font-elles plus facilement leur chemin dans des esprits qui n'ont pas, comme ceux de leurs grands-parents, été formés à mettre en doute ce qu'on leur disait. Certes, la grande majorité des informations est exacte dans l'ensemble, alors qu'un siècle auparavant, la grande majorité était à l'inverse erronée. Mais cela ne rend que plus dangereuse la minorité des nouvelles qui demeure fausse et que les lecteurs même rompus à ce métier n'ont pas le moyen de discriminer des autres...
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Jean-Louis Servan-Schreiber
Mais de tous les progrès, le plus essentiel et le plus inachevé réside dans la qualité. L'habitude d'écrire et d'enregistrer, la recherche du fait, sa description, sa vérification, la naissance de véritables métiers de l'information ont accru en même temps sa fiabilité et les exigences du public. Il suffit néanmoins de prêter attention aux nouvelles captées en une seule journée pour mesurer la portée limitée de ces efforts. Exagérations, généralisations, simplifications excessives, omissions, mauvaises interprétations, sans insister sur une foule d'erreurs de fait, continuent à déformer les messages diffusés à profusion. Ces inexactitudes et ces contre-vérités sont d'autant plus dangereuses que l'intimidante stature des médias laisse les consommateurs de nouvelles supposer que le contenu est à la hauteur du contenant. Aussi les erreurs font-elles plus facilement leur chemin dans des esprits qui n'ont pas, comme ceux de leurs grands-parents, été formés à mettre en doute ce qu'on leur disait. Certes, la grande majorité des informations est exacte dans l'ensemble, alors qu'un siècle auparavant, la grande majorité était à l'inverse erronée. Mais cela ne rend que plus dangereuse la minorité des nouvelles qui demeure fausse et que les lecteurs même rompus à ce métier n'ont pas le moyen de discriminer des autres...
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Chaque fois que je crois savoir, méfiance ! Il ne s'agit souvent que d'une approximation, d'une opinion, bref de ma subjectivité. D'où une source intarissable d'incompréhensions, de malentendus et de déceptions, du seul fait que les interprétations d'autrui ne sont pas identiques aux miennes.
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Le manque de temps prend sa source dans notre emploi du temps.
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Chercher le sens de la vie est vain. Être vivant suffit à donner sens et valeur à chaque journée.
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Ne cherchons pas ailleurs les raisons de fond du sentiment du manque de temps : nos envies se sont accrues beaucoup plus vite que le temps dont nous disposons.
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Le passé, c'est le fond de tableau de mon présent, il lui donne sa profondeur, il éclaire et met en relief ce que je suis devenu.
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Car si l'ordinateur et internet restent inférieurs à nos simples neurones pour penser et imaginer, ils les surpassent en capacité de mémoire, de stockage et de transmission. Notre cerveau a enfin trouvé sa vraie prothèse, activable à tout moment sans le moindre délai. Nous avons franchi une étape nouvelle et décisive, qui s'inscrit directement dans notre évolution en tant qu'espèce : nos cerveaux n'ont pratiquement plus besoin de nos corps pour connaître, communiquer, partager avec d'autres. p. 23-24
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L'homme le plus puissant des États-Unis n'est pas le président ou le secrétaire d'État, un sénateur, un gouverneur, le président d'A. T. et T. ou de l'université de Harvard. Cet homme le plus puissant est le chef du desk des agences Associated Press ou United Press International, quel que soit son nom, à une heure quelconque du jour et de la nuit. Toutes les stations de radio pour leurs nouvelles dépendent entièrement de son intégrité à choisir les nouvelles qu'il envoie par les téléscripteurs.
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Le lourd héritage de mai 68…

[...] une autre grande braderie de repères avait suivi les émotions libertaires de Mai 68 et de ses équivalents ailleurs dans le monde. Le rejet de l’autorité-carcan, la soif de réalisation de soi ont alors fait considérer toute discipline comme une entrave, toute règle comme une férule. Une libération sans doute salutaire, mais aussi une mise en doute des principes de base du vivre ensemble. [...] « Mai 68 a créé une prime à la critique gratuite, à la radicalité dérisoire, qui veut que l’on s’indigne en bloc, mais que l’on ne réponde à aucune question, que l’on ne traite aucun problème et que, au final, on se lave les mains de tout. Une prime à l’individualisme extrême. »
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En réponse à celles et ceux qui affirment « ne pas avoir le temps de… (lire, cuisiner, méditer) »:

Nous disposons en fait de plus de temps que nous n’en avons conscience. C’est nous qui choisissons de le consacrer, par exemple, à regarder un écran. Rien de répréhensible à ça, mais ne finissons-nous pas par oublier qu’en fait nous pourrions préférer lire, nous promener ou méditer? Au XXIè siècle, nous avons plus de marge dans nos horaires que nous ne nous l’avouons. [...] Dans ce domaine, comme dans tant d’autres, cette époque nous offre plus de libertés que nous n’en avons conscience. A nous de choisir d’en profiter avec discernement.
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Jusqu'ici nous vivions dans la crainte, désormais nous vivrons dans l'espoir. Quitte à ne pas avoir de prise sur la situation, mieux vaudrait donc se raconter une histoire positive que d'endurer lucidement le tragique du réel.
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Précision, économie de moyens et quasi-absence d'efforts : la maitrise est sœur de l'élégance.
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Un emploi du temps ne se gère pas, il se cisèle.
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Certes, le temps de la société où nous vivons nous rend la vie compliquée. Souvent, le comportement des autres ne nous aide guère.
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Il y a une ou deux générations,on naissait dans une famille politique et s'en détacher impliquait une rupture douloureuse , voire honteuse. Les salariés s'affiliaient , de père en fils, à la CGT, à la CFDT... Ces transmissions sont en voie de disparition: plus de militantisme convaincu, plus d'engagement à long terme dans une cause à laquelle les individus étaient prêts à sacrifier une grande partie de leur temps de loisirs. Le citoyen d'aujourd'hui pratique un activisme "distancié", "à la carte": on choisit son rythme et son degré d'investissement dans le groupe, on s'engage 6 mois, puis on passe à une autre cause. Un militantisme post-it selon l'expression du sociologue Jacques Ion, dans son livre "la fin des militants".
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