Le vocabulaire de la musique est peuplé de jolis mots, qui prêtent à la rêverie et à l’évasion. Nombre de compositeurs, tous admirables, se montrèrent sensibles aux mots amusants et parfois mystérieux, comme on peut constater à travers certaines de leurs œuvres :
François Couperin (dit le Grand, 1668-1733)
Les Idées heureuses, La Voluptueuse, L’Espagnolète, La Logivière, Les Tours de passe-passe, L’Atalante, La Bandoline, Les Langueurs tendres, Les Barricades mystérieuses, Le Dodo ou l’amour au berceau, Les Calotines, Les Folies françoises, La Douce et Piquante, Les Ombres errantes.
Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
Les Tendres plaintes, La Follette, Les Tourbillons, La Coquette, La Coulicam, Les Petits marteaux, L’Indiscrète.
Emmanuel Chabrier (1841-1894)
Bourrée fantasque, Villanelle des petits canards, Ballabille, Feuillet d’album.
Claude Debussy (1862-1918)
Chanson des brises, Et blanc et noir, Images oubliées, La Plus que Lente, Tarentelle styrienne, Deux arabesques.
Eric Satie (1866-1925)
Sonatine bureaucratique, Embryons desséchés, Trois Morceaux en forme de poire, Gnossiennes, Quatre Préludes flasques (pour un chien), Trois Airs à faire fuir, Peccadilles importunes, Vieux Sequins et vieilles cuirasses, Les Trois Valses distinguées du précieux dégoûté, Choses vues à droite et à gauche, sans lunettes.
Maurice Ravel (1875-1937)
Sérénade grotesque, Oiseaux tristes
MOTS (impossibles à prononcer)
[...]
Il n'y a probablement pas assez de lettres dans une boîte de Scrabble pour jouer en pays iroquois où le vin n'est autre que de l'onéharadesehoengtseragherie. Voilà peut-être une solution à l'alcoolisme :
Commander un verre d'onéharadesehoengtseragherie quand vous en avez déjà descendu une bonne douzaine devient une véritable gageure.
" Si le gouvernement créait un impôt sur la connerie, il serait tout de suite autosuffisant. "
Jean Gouyé, alias Jean Yanne, (1933-2003).
(page 638).
[...] fantaisies sémantico-géographiques concoctées par Patrice Delbourg :
L'erreur est du Maine.
On n'est pas de Blois.
Passe Quimper et gagne.
Jura mais un peu tard.
Faire à Mende honorable.
Etablir une bonne Mayenne.
Attention Lisieux.
Si toi aussi tu m'as Bandol.
De l'eau Dax, toujours de l'eau Dax.
Fécondation in Vitrolles.
O Niçois qui mal y pense !
Super-fête à Thouars.
Le dernier Chalon où l'on cause.
Bon pied Bonneuil.
Ce Tage est sans pitié.
Alençon fan de la patrie.
Elle ne dort que d'Hanoi.
(p. 168)
Mon voisin a un pacemaker qui est mal réglé, quand il fait l'amour,
ça ouvre la porte de mon garage.
Recette de la dinde au whisky
Barder la dinde de lard. Préchauffer le four thermostat 7.
Se verser un verre de whisky, le boire. Mettre la dinde au four.
Se verser 2 verres de whisky, les boire.
Après une demi-heure, fourrer l'ouvrir et surbeiller la buisson de la dinde. Brendre la vouteille et s'enfiler une bonne rasade et dituber jusqu'au four.
Oubrir la porte, reburner, revourner, enfin bref,... mettre la guinde dans l'autre sens et reverdir 5 ou 6 verres de whisky. Buire, non, lui, non, cuire, j'sais pus, la bringue bandant quatre heures. Retirer le four de la dinde et hop! cinq verres de plus.
Rabasser la dinde (l'est tombée bar terre) et la voutre sur un plat. Verser chaud, euh, non, servez chaud.
< J'ai pris quelques cours de lecture rapide et j'ai lu "Guerre et Paix" en vingt minutes. Cela parle de la Russie. >
Woody Allen
(page 672).
Vous pleurez quand vous 'épluchez' des oignons ? Non, parce que vous les 'pelez'.
'Peler' et 'éplucher' sont certes synonymes mais avec une légère nuance : quand on épluche, on nettoie en enlevant les parties mauvaises, quand on pèle on enlève les parties inutiles. On 'pèle' une banane, mais on 'épluche' une pomme de terre. Alors ? Pèlerait-on les fruits et éplucherait-on les légumes ? Ce n'est pas si simple. Je pèle les pommes, les poires [...] mais j'épluche les marrons qui sont des fruits. J'épluche la salade, mais si !
(p. 85)
"_Je cherche l'Ancien testament, à moins que vous en ayez un nouveau..."
alibido, n.f.
Tous les prétextes (migraines, fatigue, soucis, menstrues, M.S.T., etc.) invoqués pour se dérober au devoir conjugal.
(E×emple) La femme du pasteur montre tous les symptômes d'une alibido chronique.
(page 16).