BLAKE ET MORTIMER - L'ART DE LA GUERRE
« L’art de la guerre », une aventure de Blake et Mortimer à New-York
Vol BOAC 534 London-New York, 7:30 pm.
B- Traverser l'Atlantique pour aller une fois de plus palabrer sur la paix, quelle perte de temps
M- Bah, il paraît que le nouveau siège des Nations Unies est une merveille d'architecture, ça nous changera de nos vieilles pierres.
Et puis il faut entretenir la flamme si fragile de la liberté.
"La plume est plus forte que l'épée »! Ce n'est pas à vous que je vais rappeler le vieil adage…
J'ai hâte d'entendre votre discours, mon cher Francis.
- Écoutez, ça, souligné par Olrik:"Celui qui occupe le terrain en premier et
attend l'ennemi est en position de force"
- On dirait que notre ami cherchait à se convertir à l'inéfable sagesse chinoise.
- Tu sais qu'à Paris, ils n’utilisent pas la graisse de bœuf pour faire les frites ?
- Alors quoi, dis ?
- de l'huile végétale.
- Ces Parisiens, que des bons à rien...
" La plume est plus forte que l'épée ".
Ce n'est pas à vous que je vais rappeler le vieil adage.
J'ai hâte d'entendre votre discours, mon cher Francis.
Mouton, en principe, ce n'est pas un métier. Pas comme chien. On peut être chien' de chasse,
Chien d'avalanche, chien d'aveugle, de berger, de cirque, de traîneau, chien des douanes ou chien policier. Une multitude de carrières s'offre à vous quand vous êtes un chien.
Mais mouton ?...
Nous savions tous les deux que c’était un accident. Mais moi, contrairement au marin, je n’éprouvais pas de remords. Un flingue n’a pas le choix : il tue ce qu’on lui fait tuer.
- Pour qui travaillez-vous ? KGB ? CIA ?
- Ni pour la Russie, ni pour les USA. Ni même pour la couronne britannique. Nous travaillons pour la paix. (p. 92)
"C'est ce qu'on appelle l'indice de touchabilité, reprit Tibor le chat, un peu pédant. La quantité de plaisir qu'on peut tirer du fait de toucher quelque chose de doux, de chaud et d'affectueux. J'avais trouvé ma vocation. Je serais la machine à plaisir qui manquait à cette maison. J'étais naturellement coquet, mais j'ai dû le devenir davantage encore pour mettre en avant mes traits les plus séduisants. Le pelage que tu vois me coûte pas moins de neuf cents coups de langue quotidiens. Je taille mes griffes au millimètre pour préserver une certaine sauvagerie sans risquer d'infliger des blessures trop graves à mes partenaires quand je consens au jeu ou à la pelote. Plaire, crois-moi, c'est du boulot, mais je suis traité comme un roi et je n'ai plus à tuer mon déjeuner."
Océane
Tout le monde ou presque a un nom, quand on y réfléchit. Les chiens et les chats ont des noms, les poissons rouges en ont, une tortue peut s'appeler Janine ou Esmeralda, même votre ours en peluche jouit d'un patronyme.
Mais les moutons...
Mon idée là-dessus est que si on ne les baptise pas, c'est pour ne pas s'y attacher. Tout ce qu'on gratifie d'un nom propre devient particulier. Django est votre hamster. Tous les hamsters ne sont pas Django. C'est sans doute pourquoi il est préférable que ce qui se mange, pardon de le dire aussi crûment, reste anonyme.
— Tu ne coucheras pas avec moi, n’est-ce pas ?
— Vous me mettriez à la porte après, monsieur. Et moi, j’aime travailler chez vous…