Ma démarche n'est que clinique. Dans mes expertises, on ne peut pas trouver de schéma stéréotypé du mal, ni de condamnations moralisatrices. Approcher le mal, par celui qui l'a déclenché ou l'a subi, est un défi: l'expert psychologue, à l'instar du psychiatre, doit prendre du recul, essayer de penser des actes qui, littéralement, peuvent être qualifiés de monstrueux.