Avec un sourire amusé, il s'assit, jambes croisées, devant Ayla, mais ne pouvant se résoudre à courber la tête, il la regarda. Il la vit décontenancée et mal à l'aise, comme lui-même lorsqu'elle adoptait la posture des femmes du Clan.
- Jondalar, que fais-tu ? Un homme ne doit pas s'assoir ainsi devant une femme ! Il n'a pas besoin de demander l'autorisation pour parler.
- Ayla, j'ai une demande à formuler. Acceptes-tu de m'accompagner, de t'unir à moi, autoriseras-tu Zelandoni à nouer nos liens, me feras-tu l'honneur de fonder un foyer avec moi, et me donneras-tu des enfants ?
Ayla se remit à pleurer, honteuse de tant de larmes.
- Oh, Jondalar ! J'en ai toujours rêvé ! À toutes ces questions, je réponds oui. Maintenant, relève-toi, je t'en supplie.
Il s'exécuta et l'enlaça tendrement, plus heureux que jamais. Il l'embrassa, la serra comme s'il craignais qu'elle lui échappe, et qu'il la perde une seconde fois.