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3.5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Besançon , le 04/01/1604
Mort(e) à : Besançon , le 31/01/1686
Biographie :

Jean Mairet est un auteur dramatique et homme de théâtre français.

Il fait ses études au collège des Grassins à Paris et écrit à l'âge de seize ans sa première pièce, "Chryséide et Arimand". En 1634, il produit son chef-d’œuvre, "Sophonisbe", où il introduit la règle des trois unités, dont il se fait le défenseur à la suite d’une lecture fautive de la Poétique d’Aristote. Lors de la querelle du « Cid », il devient ainsi l'un des opposants les plus acharnés de Corneille, qui fait fi de la règle des trois unités. Il rédige plusieurs pamphlets contre Corneille, qui y répond à diverses reprises. La querelle ne cesse qu'avec l’intervention personnelle de Richelieu.

À la mort de ses protecteurs, le duc de Montmorency, puis le comte de Belin, il cesse d’écrire pour le théâtre. En 1648, il est nommé représentant de sa Franche-Comté natale en 16483 et négocie plusieurs traités, parmi lesquels un « traité de neutralité entre la Franche-Comté et les territoires français de son voisinage », ratifié le 25 septembre 1651 par Louis XIV. Banni de Paris en 1653 par le cardinal Mazarin pour avoir « tenu des discours contraires au service du Roy », il finit par se retirer à Besançon en 1668.
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Chimériques discours, amoureuses pensées,
Ne me rallumez pas ces flammes insensées,
Ne m'entretenez point dessus l'état passé,
Et ne retracez plus ce portrait effacé
Sur qui dès à présent je veux passer l'éponge
Et dont le souvenir me sera moins qu'un songe.
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Va-t'en, va-t'en ingrate, inhumaine tigresse,
Qui te fais de ma peine un sujet d'allégresse,
Sourd et cruel aspic qui t'abreuve de pleurs
Et cache ton venin sous la beauté des fleurs ;
Je connais bien qu'enfin je suis hors d'espérance
De te vaincre jamais par la persévérance.
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Sache donc, chère soeur, que ce coeur insensible,
Ce coeur qu'on a tenu si longtemps invincible,
Que tant de beaux objets dont se pare la Cour
N'avaient pu rendre encor susceptible d'amour,
De libre qu'il était incessamment soupire,
Esclave devenu de l'amoureux empire.
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Infidèles ? Comment ! est-il fidélité
Capable de souffrir votre légèreté ?
Quoi ! nous vous garderions inviolable et sainte
La même loi d'amour que vous avez enfreinte ?
Quoi ! nous nous piquerions d'avoir jusqu'au trépas
La foi que vous prêchez et que vous n'avez pas ?
Comme si de tout temps il n'était pas loisible
De punir par la fraude une fraude visible.
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Il faut donc à mon aide appelant mon courage,
Éviter par la mort la honte du servage.
Sus donc, qui de vous trois me prêtera la main,
Qui de vous au besoin sera le plus humain ?
Toi, fidèle sujet, si ma chute certaine
Me laisse encore sur toi la qualité de reine,
Emploie ton épée à cet acte d'amour,
Puisque c'est m'aimer bien que me priver du jour.
Dépêche, et n'attends pas que Rome ait l'avantage
De triompher en moi de l'honneur de Carthage.
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Je vais, fou, que je suis, comme il a fort bien dit,
Me plaindre, me morfondre, et le tout à crédit,
Me planter comme un terme au pied d'une muraille,
Et faire les doux yeux à des pierres de taille,
Tandis que la beauté qui me fait consumer
Dort fort bien à son aise, et me laisse enrhumer.
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La constance est un songe, et ce genre d'amants
Ne doit être reçu que dedans les romans ;
De moi suivant la loi de la nature même,
Je ne saurais aimer qu'une beauté qui m'aime.
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Ôte-moi ta présence importune
Qui dans cette contrainte accroît mon infortune.
Soupire donc, mon coeur, soupire en liberté,
Pleurez, mes tristes yeux, et perdez la clarté,
Puisque votre soleil lui-même l'a perdue,
Sans espoir que jamais elle lui soit rendue.
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Doux ami des Amours, jeunesse de l'année,
Printemps qui nous produis la plus belle journée
Qui jamais ait monté dessus notre horizon,
Beau printemps, que mon mal n'a-t-il sa guérison,
Afin de prendre part comme font toutes choses
Aux plaisirs attachés à la saison des roses ?
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Ha nuit ! funeste nuit ! ah femme malheureuse,
Découverte et perdue aussitôt qu'amoureuse !
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