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4.04/5 (sur 90 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Varsovie , le 11/04/1908
Mort(e) à : Genève , le 22/12/1998
Biographie :

Vladimir Malacki, dit Jean Malaquais, est un romancier et essayiste d'origine polonaise et de langue française.

Juif, communiste, arrivé en France en 1930, comme George Orwell, il travaille au milieu des prolétaires étrangers en Provence et à Paris, où il aurait exercé plus de cent métiers. Lecteur assidu de la bibliothèque Sainte-Geneviève, il dévore des rayons entiers. Découvrant André Gide à travers Les Nourritures terrestres et Paludes, il entretient avec lui une correspondance de 1935 à 1950. Gide l'aide à trouver son style et l'aide aussi financièrement.

Combattant pendant la guerre d'Espagne, il obtient le Prix Renaudot en 1939 pour Les Javanais, récit de son expérience chez les mineurs étrangers.

Sa famille est anéantie dans les camps hitlériens. Apatride, il est pourtant mobilisé, contre son gré, durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il part pour le Mexique, puis pour les États-Unis, où il acquiert la nationalité américaine.A cette époque, 1947, paraît donc le second roman de Jean Malaquais : Planète sans visa.

Dès lors, entre la France et les Etats-Unis, Malaquais continue à fréquenter les intellectuels ou les théoriciens de la gauche communiste : Marc Chirik mais aussi Maximilien Rubel, Paul Mattick, Marcuse, etc., -jamais affilié à un parti cependant.

En mai 1968, il est à Paris ; en août 1980, lors des grandes grèves, en Pologne.
Il termine sa vie à Genève auprès de sa seconde femme, Elisabeth.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Jean Malaquais   (12)Voir plus

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
C'est arrivé tout bêtement, sans indices avant-coureurs, ou alors un déclic inaudible dans le fracas des foreuses. Toujours est-il que le plafond a dévissé, qu'il s'est affaissé d'une pièce, les gobant sec, le barbu et l'arbi et leurs outil et leurs quinquets et leurs casse-croûte de haut goût.
Une avalanche de pierraille s'ensuivit, de moraine, de caillasse menue, puis un filet d'eau gargouilla placidement la prière des morts.
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Démocratie, fascime, stalinisme -- même combat :
Celui de la redistribution par le fer et par le feu du marché capitalisme.

Point de drapeau national dont les plis ne ruissellent de sang.
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Ritals, Ruthènes, Bulgares, Turcos, allez, tous des norafs pas de chez nous.
D'accord, sont nés d'une femme eux aussi, faut bien, mais au bord de la route comme qui dirait, d'où que c'est des races sans papiers ni rien.
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C'était la fin de la 3eme République, voici venir les fachos et les chiens des Oberkommandantur, la terreur noire et les expéditions punitives, les autodafés, le choléra et la peste brune que votre idéologie vérolée sécrète comme la limace sa bave.
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Lui, ses vérités premières, il en avait eu l’illumination le jour déjà lointain où il avait lu dans Montaigne, son maître à penser depuis ses années de potache, « qu’il faut sobrement se mesler de juger des ordonnances divines », autrement dit que tu vives comme un porc ou un saint, inutile de te frapper puisque c’est mektoub d’avance et à perpète.
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Démobilisés et valides, jeunes et romantiques, ils s’étaient retrouvés à Marseille plutôt qu’à Lyon, qu’à Toulouse, vu que la mer y vient jusque dans ses rues, ses ruelles, et qu’étant sans fin, sans fond, elle fleure l’espérance.

(p 60)
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Il pensait que franquistes et nazis et staliniens et nippons n’étaient pas les seuls à haïr la vie, il y avait eu les Turcs prompts à égorger des Arméniens et les puritains à saigner des Peaux-Rouges et les papistes à occire des parpaillots et autres cathares, tous et chacun au nom du Père miséricordieux, lequel, ô bonté divine, livra son fils rédempteur au gibet et son peuple élu au couteau. Il pensa à ses soixante-dix ans révolus et qu’il était temps pour lui de fermer son guichet.

(p 137)
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« — Le héros, disais-je, le héros de notre auteur choisit pour champ d'action une de ces agglomérations qui abondent chez nous, et où l'on trouve de tout comme vous le savez : logements, gares, prisons, tripots, usines, cimetières, et où toute la population de la Cité se trouve également représentées. Là le citoyen vit, travaille, copule, rêve, accouche, mange des tartines et meurt. De quelque côté qu'il se retourne, notre héros sera toujours au centre d'un grand entrepôt de la vie et du trépas. La promiscuité y est telle que tout événement de quelque importance se répercute et se propage à la manière d'une onde. La complexité des rouages réduit la tolérance des frictions pratiquement à zéro. »
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Tout au plus la supposait-il modérément enthousiaste du nouveau régime, puisqu’aussi bien elle lui avait fourni plus d’indices qu’il n’était nécessaire. Certes, cela ne lui était pas particulièrement agréable, maintes fois elle avait pu constater son déplaisir trop visible, mais elle voyait bien qu’il ne prenait pas au tragique son non-conformisme. Les dames de ces messieurs, pour autant qu’elles se piquaient d’idées, avaient donc droit à celles de leurs seigneurs et maîtres, il comptait bien – Karen n’en doutait pas – qu’elle se conformerait à l’usage.
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L'absolutisme d'hier méprisait le vilain et le dévorait sans assaisonnement; le totalitarisme d'aujourd'hui flatte le peuple et le dévore en ragoût.
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