Jean-Marc Defays

Par petites touches, Jean-Marc Defays dessine les relations d’une vieille mère et de son fils.

Il dépeint la tendresse de moments passés ensemble autour d’un apéritif ou d’un café. Tendresse qui remplace un amour que leur pudeur réciproque limite dans ses démonstrations physiques ou verbales. 


Avec eux, tous ceux qui ont perdu leur mère, se souviendront de l’ennui qui parfois nous prenait à aller leur rendre visite.

Combien on regrette, lorsque aujourd’hui la mort nous a séparés, notre manque de patience, nos visites trop espacées.



Avec simplicité et délicatesse, l’auteur se remémore pour nous ces relations chaotiques. Avec lui, nous comprenons aussi notre part d’agressivité devant le refus de voir vieillir ceux que nous chérissions, souvent si maladroitement.



C’est tout simple, sincère et d’un grande pureté.

C'est tout d'abord ce titre, puis cette couverture et enfin ce résumé qui m'ont interpellé. Je me suis laissé porter par l'envie de découverte et j'ai adoré. C'est donc avec bonheur que je vais vous présenter "Deux fauteuils au balcon", magnifique récit de Jean-Marc Defays. Il a paru aux éditions Murmure des soirs, maison spécialisée dans la littérature belge.



L'auteur nous invite à partager avec lui des moments de vie, comme on regarderait ensemble un album photos. Jean-Marc Defays nous raconte les souvenirs qu'il a de sa mère vieillissante. C'est un magnifique témoignage de tout l'amour d'un fils pour sa maman. Ses mots illustrent également les craintes que l'on peut avoir quant à la vieillesse, que ce soit la sienne ou celle de ses proches.



Les trois ou quatre pages par chapitre donnent beaucoup de rythme à l'ouvrage. Ajoutez-y une écriture très fluide, de magnifiques sentiments ainsi qu'un profond respect et vous aurez la trame portant de beaux souvenirs. L'auteur arrive sans mal à faire passer des messages universels dans ses moments si personnels. On sourit, beaucoup. On est triste, parfois. On se projette et on réfléchit.



Point de suspense insoutenable mais un récit de toute beauté. Des choses belles de simplicité et d'humanité avec des mots respectueux et chaleureux.



Je vous recommande donc vivement ce beau et bon moment de lecture.

Voilà une maison d'éditions qui propose des auteurs belges, dans des genres très divers. Les éditions "Murmure des soirs" – délicieuse invitation – nous donne ici un recueil d'histoires courtes sur les librairies, ces lieux silencieux dont les amateurs savent les envoûtements. Treize auteurs ont donné libre cours à des récits et univers variés, depuis des méditations sur la lecture et l'écriture aux histoires tendres, tristes ou drôles, voire fantastiques.

Familier, sympathique, des plumes inventives.



Je voudrais donner des palmes très subjectives à Jean-Marc Rigaux et Erik Sven. Et peut-être aussi au livre oublié de Martine Rouhart pour ce conte heureux dont on aimerait être le protagoniste.

Mais je les regrette déjà, ces palmes, car c’est négliger les bons moments passés en si agréable compagnie avec tous les auteurs !




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Voilà un livre tout en délicatesse et subtilité. Comme les personnes figurant sur la couverture, j'ai eu l'impression d'être bien calée dans un fauteuil et de regarder cette vieille dame et son fils évoluer au gré des courts chapitres. D'être le témoin de leur histoire, de leur relation, de leur amour. Mais aussi d'imaginer le reste, de réfléchir à ma propre situation face à la vieillesse. Sans fracas, l'auteur décrit le quotidien et traite avec réalisme et pudeur de l'aidance, du grand âge... Un beau récit émouvant et intelligent.

Court et dense essai qui fournit des pistes pour comprendre pourquoi l'on rit (et qui les prouve par des exemples).